Le parquet militaire a requis hier jeudi 11 octobre 15 ans de prison ferme contre le général Dogbo Blé Bruno et ses quatre coaccusés pour l’assassinat du colonel-major Adama Dosso. Le parquet militaire a requis hier jeudi 11 octobre 15 ans de prison ferme contre le général Dogbo Blé Bruno et ses quatre Co-accusés. Notamment, le commandant Kipré Yagba, le sergent-chef, Lago Léo Jean-Noël, le sergent Toh Ferdinand et le sergent Toualy Noël dans l’affaire de l’assassinat du colonel-major Adama Dosso. Dans son réquisitoire, le procureur militaire, Ange Kessy, a demandé à la cour de prononcer la peine maximale contre tous les prévenus. Dès l’entame du procès, deux des accusés, les sergents Lago Léo et Toh Ferdinand, ex-gardes du corps du général Dogbo Blé, ont avoué avoir assassiné le colonel Dosso sur instruction de leur patron. Ils ont également demandé "pardon" à la famille du défunt. Leur avocat a, dans sa plaidoirie, appelé les juges à être" très larges " dans leur décision.
« Ils ont reconnu leur forfait, ils l’ont regretté, et ils ont demandé pardon », a-t-il dit, tout en demandant aux juges de tenir compte du contexte de crise dans lequel l’acte a été posé. Rappelons que Le colonel-major Dosso Adama a été assassiné le 12 mars 2011 sur l’autoroute du nord, après avoir été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, durant la crise post-électorale. Ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010, était opposé dans un bras de fer avec le président sortant Laurent Gbagbo qui refusait de lui céder le pouvoir. Le général Dogbo Blé Bruno, l’un des hommes forts de l’appareil sécuritaire de Laurent Gbagbo, a réfuté toute implication dans cette affaire lors de sa comparution en début de semaine, affirmant n’avoir jamais donné l’ordre de tuer l’officier supérieur. Le procureur a également requis l’"interdiction d’acquisition de nouveaux grades" aux accusés et de leur radiation de l’armée. Il a réclamé un mandat d’arrêt contre les sergents chefs Lobé Lobé et Yapi Yavo, deux autres accusés toujours en fuite.
LORNG ESMEL
« Ils ont reconnu leur forfait, ils l’ont regretté, et ils ont demandé pardon », a-t-il dit, tout en demandant aux juges de tenir compte du contexte de crise dans lequel l’acte a été posé. Rappelons que Le colonel-major Dosso Adama a été assassiné le 12 mars 2011 sur l’autoroute du nord, après avoir été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, durant la crise post-électorale. Ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010, était opposé dans un bras de fer avec le président sortant Laurent Gbagbo qui refusait de lui céder le pouvoir. Le général Dogbo Blé Bruno, l’un des hommes forts de l’appareil sécuritaire de Laurent Gbagbo, a réfuté toute implication dans cette affaire lors de sa comparution en début de semaine, affirmant n’avoir jamais donné l’ordre de tuer l’officier supérieur. Le procureur a également requis l’"interdiction d’acquisition de nouveaux grades" aux accusés et de leur radiation de l’armée. Il a réclamé un mandat d’arrêt contre les sergents chefs Lobé Lobé et Yapi Yavo, deux autres accusés toujours en fuite.
LORNG ESMEL