Education nationale / Inscriptions en ligne : Les vraies raisons du prolongement de l’opération

Les inscriptions en ligne viennent d’être prorogées par le ministère de l’Education nationale. Ce, pour plusieurs raisons. La plus importante, le nombre insuffisant d’inscrits.
Les inscriptions en ligne des élèves des lycées et collèges viennent d’être prorogées jusqu’au 31 octobre 2012. Ainsi en a décidé le ministère de l’Education nationale, par la voie du coordonnateur général de l’Inspection générale de l’éducation nationale, Ibrahima Kourouma. Le rejet de cette date initialement prévue le 15 octobre, permettra de prendre en compte les retardataires. A ce jour, seuls 137.000 élèves ont pu être inscrits alors que l’année dernière, 600.000 l’avaient été malgré le boycott de l’opération par les établissements privés à la même époque. Une réaction qu’ils ont d’ailleurs réitérée cette année. Au dire d’Ibrahima Kourouma, pour une plus grande facilité, ces inscriptions ont été confiées à deux opérateurs mobiles et une agence de paiement en ligne, à la suite d’un appel d’offres, et ont commencé depuis le 24 septembre 2012. Cela concerne les écoles publiques et privés pour un montant de 6.000 FCFA. Le collaborateur de la ministre Kandia Camara a, par la même occasion, invité les souscripteurs à bien collaborer avec ces trois opérateurs, d’autant plus qu’ils ont la possibilité de s’inscrire chez l’opérateur de leur choix. Aussi, ces derniers se disent-ils mobiliser pour la réussite de ladite opération, sur toute l’étendue du territoire national. Selon lui, cette politique vise à mettre en place un fichier national sécurisé des élèves pour maitriser les effectifs et éviter les recrutements parallèles. En un mot, améliorer la gestion du système éducatif qui inclut le recrutement des enseignants, la construction des salles de classe, l’équipement des laboratoires des différents établissements. Des sites internet tels que www.education-gouv.ci et www.education-ci.org sont notamment mis à la disposition des élèves, pour leur permettre de s’informer sur les modes d’inscription.
MARIE PAULE KOFFI