ABIDJAN- Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo a dénoncé dimanche une "mascarade" au profit du régime d'Alassane
Ouattara, après qu'un rapport d'experts de l'ONU a évoqué des connexions entre
des exilés pro-Gbagbo soupçonnés dans des attaques et des islamistes maliens.
Selon ce rapport, une réunion s'est tenue entre un membre du camp Gbagbo et
un représentant d'Ansar Dine à la frontière Mauritanie-Sénégal pour discuter
d'une possible coopération en vue de déstabiliser la région. Ansar Dine est
l'un des groupes islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) qui contrôlent le nord du Mali depuis six mois.
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M.
Gbagbo, exprime "son étonnement et son indignation face à cette mascarade
politique organisée par une nébuleuse dont le but est de porter secours à un
régime en mal de stratégies de gouvernance".
Il demande à lONU de "cesser de se faire instrumentaliser sur la scène
publique par le régime Ouattara" et l'invite à "ouvrir définitivement les yeux
sur la mise en place en Côte dIvoire dune dictature féroce" marquée par "un
Etat policier absolument répressif".
Dans leur rapport, les experts affirment que des exilés pro-Gbagbo ont
également établi des contacts avec l'ex-junte malienne et pilotent depuis le
Ghana des attaques meurtrières menées ces derniers mois en Côte d'Ivoire, ce
qu'on fermement nié les intéressés.
Une série d'attaques contre les forces de sécurité en août ont marqué le
plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) d'être "coauteur
indirect" de crimes contre l'humanité, Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011
à Abidjan, est détenu depuis fin 2011 à La Haye.
tmo/sd
Gbagbo a dénoncé dimanche une "mascarade" au profit du régime d'Alassane
Ouattara, après qu'un rapport d'experts de l'ONU a évoqué des connexions entre
des exilés pro-Gbagbo soupçonnés dans des attaques et des islamistes maliens.
Selon ce rapport, une réunion s'est tenue entre un membre du camp Gbagbo et
un représentant d'Ansar Dine à la frontière Mauritanie-Sénégal pour discuter
d'une possible coopération en vue de déstabiliser la région. Ansar Dine est
l'un des groupes islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) qui contrôlent le nord du Mali depuis six mois.
Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M.
Gbagbo, exprime "son étonnement et son indignation face à cette mascarade
politique organisée par une nébuleuse dont le but est de porter secours à un
régime en mal de stratégies de gouvernance".
Il demande à lONU de "cesser de se faire instrumentaliser sur la scène
publique par le régime Ouattara" et l'invite à "ouvrir définitivement les yeux
sur la mise en place en Côte dIvoire dune dictature féroce" marquée par "un
Etat policier absolument répressif".
Dans leur rapport, les experts affirment que des exilés pro-Gbagbo ont
également établi des contacts avec l'ex-junte malienne et pilotent depuis le
Ghana des attaques meurtrières menées ces derniers mois en Côte d'Ivoire, ce
qu'on fermement nié les intéressés.
Une série d'attaques contre les forces de sécurité en août ont marqué le
plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) d'être "coauteur
indirect" de crimes contre l'humanité, Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011
à Abidjan, est détenu depuis fin 2011 à La Haye.
tmo/sd