Abidjan - Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) condamne avec la "plus grande fermeté" les attaques de Bonoua et de la centrale thermique d’Azito (Yopougon) et exhorte le gouvernement à prendre des mesures nécessaires afin de garantir la sécurité des biens et des personnes vivant en Côte d’Ivoire.
"La direction du FPI, profondément choquée et indignée par ces attaques armées à répétition, condamne avec la plus grande fermeté cette autre vague de violence", selon le communiqué de presse du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des "individus armés en tenue militaire" ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, sans toutefois faire de victimes, mais des dégâts matériels, a indiqué le ministre délégué à la Défense, précisant que neuf personnes, "militaires, policiers, gendarmes et civils", ont été appréhendées.
Dans la même nuit, les localités de Bonoua et de Samo, une autre attaque a ciblé la police et la gendarmerie, faisant "deux morts" du côté des assaillants et quatre blessés au sein des éléments des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI).
Faisant la chronologie de ces attaques dont les forces de sécurité et les militaires font l’objet, l’ex-parti au pouvoir demande au gouvernement des "mesures nécessaires" pour garantir la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire.
Selon un rapport d’experts de l’ONU publié récemment, des exilés proches de l’ancien pouvoir seraient en contact, depuis le Ghana, avec les ex-putschistes au Mali en vue de mener des opérations armées en Côte d’Ivoire.
Des accusations immédiatement démenties par les mis en cause, notamment Damana Pickass et Marcel Gossio, qui ont dit s’inscrire en faux dans ces accusations.
Par ailleurs, interpellé le 28 septembre, suite à un mandat d'arrêt international émis par Abidjan pour "crimes économiques", l’audition, par le tribunal ghanéen, de la demande d’extradition de Justin Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo doit avoir lieu ce 16 octobre. Il devra, à cette même date, être entendu pour conspiration et pour le meurtre de deux hommes, avait affirmé le magistrat Aboagye Tandoh.
(AIP)
kp
(AIP)
"La direction du FPI, profondément choquée et indignée par ces attaques armées à répétition, condamne avec la plus grande fermeté cette autre vague de violence", selon le communiqué de presse du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des "individus armés en tenue militaire" ont attaqué la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon, sans toutefois faire de victimes, mais des dégâts matériels, a indiqué le ministre délégué à la Défense, précisant que neuf personnes, "militaires, policiers, gendarmes et civils", ont été appréhendées.
Dans la même nuit, les localités de Bonoua et de Samo, une autre attaque a ciblé la police et la gendarmerie, faisant "deux morts" du côté des assaillants et quatre blessés au sein des éléments des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI).
Faisant la chronologie de ces attaques dont les forces de sécurité et les militaires font l’objet, l’ex-parti au pouvoir demande au gouvernement des "mesures nécessaires" pour garantir la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire.
Selon un rapport d’experts de l’ONU publié récemment, des exilés proches de l’ancien pouvoir seraient en contact, depuis le Ghana, avec les ex-putschistes au Mali en vue de mener des opérations armées en Côte d’Ivoire.
Des accusations immédiatement démenties par les mis en cause, notamment Damana Pickass et Marcel Gossio, qui ont dit s’inscrire en faux dans ces accusations.
Par ailleurs, interpellé le 28 septembre, suite à un mandat d'arrêt international émis par Abidjan pour "crimes économiques", l’audition, par le tribunal ghanéen, de la demande d’extradition de Justin Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo doit avoir lieu ce 16 octobre. Il devra, à cette même date, être entendu pour conspiration et pour le meurtre de deux hommes, avait affirmé le magistrat Aboagye Tandoh.
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