L’atelier de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité opérant sur les frontières ivoiriennes a pris fin le samedi 13 octobre dernier à Yamoussoukro. Dans son allocution de clôture qui a résumé les 3 jours de travaux, M. Rodger Glokpo, coordonnateur-programme du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec), arrivé à cet effet du Togo, a rappelé qu’il s’est agi pour eux, professionnels opérant sur les postes frontaliers, d’explorer comment leur travail pourrait mieux contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. « En effet, pendant cet atelier, nous avions réfléchi sur la problématique des armes légères et de petit calibre (ALPC) en général, ses conséquences dramatiques sur la déstabilisation de la sécurité en Côte d’Ivoire et les modalités qui nous permettront d’endiguer leur circulation illicite à travers les frontières » a-t-il fait savoir, avant d’indiquer que les échanges ont permis d’identifier certains obstacles à l’efficacité du contrôle frontalier « dont les plus préoccupants, a-t-il révélé, sont le manque d’infrastructure et d’équipement, le défi de la corruption et surtout le conflit et le déficit de coordination entre les corps détachés », a souligné M. Glokpo « Nous avons perçu au-delà des difficultés que la gestion coordonnée de la sécurité des frontières est une fonction d’exercice de souveraineté par laquelle l’Etat réglemente et contrôle l’entrée des personnes et des biens et services sur son territoire. Elle répond à des besoins fondamentaux de l’Etat tels que l’assurance, la sécurité sur les frontières pour renforcer la sureté publique, l’application de la loi et la stabilité au niveau national, régional et international, ainsi que la facilitation du développement économique et des activités sociales », a-t-il ajouté. Et de conclure que « les forces nationales opérant sur les frontières sont au service d’une grande cause, celle de l’édification et de renforcement de l’Etat-nation ». Satisfait de ce que les attentes aient été comblées, il a salué la commission nationale de lutte contre la circulation illicite des ALPC (ComNat-ALPC) initiatrice de cet atelier. M. Anzian Kouadja, secrétaire exécutif de cette commission a pour sa part dit toute sa satisfaction pour la participation des uns et des autres. Il a réitéré, au nom du Général Désiré Adjoussou, la détermination de la ComNat-ALPC, à totalement mettre un frein à la circulation illicite des ALPC en Côte d’Ivoire.
Blaise BONSIE à Yamoussoukro
Blaise BONSIE à Yamoussoukro