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Politique Publié le mercredi 17 octobre 2012 | Xinhua

Côte d`Ivoire : dispositif sécuritaire "corsé" après les attaques d` hommes armés à Abidjan et Bonoua

© Xinhua Par Nathan Kone
Nominations au sein de l`armée: Alassane Ouattara nomme le général Bakayoko, chef d`état-major des Forces républicaines
Jeudi 7 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président de la République a nommé le général Bakayoko, chef d`état-major des Forces républicaines. Photo: le ministre délégué à la Defense, Paul Koffi Koffi, donnant lecture des communiqués
ABIDJAN -- Le dispositif sécuritaire a été "corsé" à Abidjan et à Bonoua (sud, 60 km d'Abidjan) après les attaques d'hommes armés dans ces localités, a déclaré mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi.

"Nous étions sur le point d'alléger le dispositif mais après ce qui s'est passé, nous allons maintenir le niveau de renforcement des contrôles", a énoncé le ministre, appelant les soldats, policiers et gendarmes à redoubler de vigilance.

Pour celui-ci, des populations relèvent parfois des désagréments causés par la rigueur des dispositifs, mais cela est " nécessaire " pour la sécurité "de tous".

Dans la nuit de dimanche à lundi, des individus armés ont attaqué la centrale thermique d'Azito, dans la commune de Yopougon (ouest d'Abidjan), et endommagé l'une des deux turbines.

Au total, neuf personnes parmi les assaillants ont été appréhendées, y compris deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils.

La même nuit, un poste de contrôle de l'armée, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie ont été attaqués à Bonoua et Samo à moins de 100 km au sud-est d'Abidjan.
Officiellement, ces attaques n'ont pas fait de victimes dans les rangs de l'armée nationale mais deux assaillants ont été tués.

Depuis début août, des positions de l'armée nationale sont visées par des attaques d'individus armés que le gouvernement soupçonne d'être des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo.

Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo) a toujours nié être derrière ces attaques qui ont entraîné un regain de tension dans le pays avec l'arrestation de plusieurs cadres et militants du parti de M. Gbagbo.

Dans une déclaration publiée mardi, le FPI s'est dit " profondément choqué et indigné" par les nouvelles attaques contre les positions des forces de sécurité ivoiriennes à Bonoua et à la centrale thermique d'Azito.
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