Le procès miné par la bataille des procédures
Si tout se passe bien, c’est ce matin que Justin Koné Katinan va être définitivement situé sur son sort. Le verdict qui devait tomber hier n’a pu l’être en raison d’une procédure qui devait être respectée selon des témoins. C’est que le porte-parole de Laurent Gbagbo est poursuivi devant les tribunaux ghanéens dans deux affaires. L’une concernant l’examen d’une demande d’extradition formulée par la justice ivoirienne et l’autre pour un mandat d’arrêt pour meurtre commis sur le territoire ivoirien. Les autorités judiciaires ivoiriennes avaient transmis les dossiers liés aux deux affaires à leurs homologues ghanéens. Une première difficulté qui a eu pour conséquence trois reports sucessifs (25 septembre, 13 octobre, puis 16 octobre). Cette fois, on évoque le fait que les deux procédures doivent être jointes. C'est-à-dire, au lieu de deux tribunaux différents, c’est désormais un seul tribunal, celui de Osu, là où était pendante la procédure d’extradition, qui doit se prononcer. Mais avant, assure-t-on du côté d’Accra, le deuxième juge (Ali Baba) devra formellement se dessaisir de l’affaire liée au meurtre. C’est ce que prévoient, selon une source proche de l’affaire, les règles de procédure, en vigueur au pays des John. Pratiquement, Koné Katinan et son conseil doivent d’abord se rendre à une première audience (dessaisissement du deuxième juge) avant de se rendre à «Osu Court» non loin de Accra Stadium pour le verdict final. En tout cas, pour les observateurs la justice ghanéenne ne veut rien négliger dans la procédure afin que le verdict à rendre ne souffre d’aucune contestation. Reste à savoir si les différentes parties concernées par cette affaire (pro-Ouattara et pro-Gbagbo) en font la même analyse. Rappelons que cette bataille de procédures court depuis que Justin Koné Katinan a été arrêté le 24 août 2012 en provenance d’Afrique du Sud.
S. Debailly
Si tout se passe bien, c’est ce matin que Justin Koné Katinan va être définitivement situé sur son sort. Le verdict qui devait tomber hier n’a pu l’être en raison d’une procédure qui devait être respectée selon des témoins. C’est que le porte-parole de Laurent Gbagbo est poursuivi devant les tribunaux ghanéens dans deux affaires. L’une concernant l’examen d’une demande d’extradition formulée par la justice ivoirienne et l’autre pour un mandat d’arrêt pour meurtre commis sur le territoire ivoirien. Les autorités judiciaires ivoiriennes avaient transmis les dossiers liés aux deux affaires à leurs homologues ghanéens. Une première difficulté qui a eu pour conséquence trois reports sucessifs (25 septembre, 13 octobre, puis 16 octobre). Cette fois, on évoque le fait que les deux procédures doivent être jointes. C'est-à-dire, au lieu de deux tribunaux différents, c’est désormais un seul tribunal, celui de Osu, là où était pendante la procédure d’extradition, qui doit se prononcer. Mais avant, assure-t-on du côté d’Accra, le deuxième juge (Ali Baba) devra formellement se dessaisir de l’affaire liée au meurtre. C’est ce que prévoient, selon une source proche de l’affaire, les règles de procédure, en vigueur au pays des John. Pratiquement, Koné Katinan et son conseil doivent d’abord se rendre à une première audience (dessaisissement du deuxième juge) avant de se rendre à «Osu Court» non loin de Accra Stadium pour le verdict final. En tout cas, pour les observateurs la justice ghanéenne ne veut rien négliger dans la procédure afin que le verdict à rendre ne souffre d’aucune contestation. Reste à savoir si les différentes parties concernées par cette affaire (pro-Ouattara et pro-Gbagbo) en font la même analyse. Rappelons que cette bataille de procédures court depuis que Justin Koné Katinan a été arrêté le 24 août 2012 en provenance d’Afrique du Sud.
S. Debailly