ACCRA - Le Ghana a libéré 25 des 43 Ivoiriens arrêtés dans un camps de réfugiés, suspectés d`avoir combattu aux côtés du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, a-t-on appris mercredi de source officielle.
"25 des Ivoiriens arrêtés ont été relâchés parce qu`on a découvert qu`ils sont en possession d`autorisations de rester dans le camp de réfugiés de la région Ouest," a déclaré le président du conseil ghanéen des réfugiés, Kenneth Dzirasah, à l`AFP.
"Ceux qui ont été identifiés comme légitimes ici... Nous les ramenons au camp," a-t-il ajouté.
Selon M. Dzirasah, les Ivoiriens toujours détenus "vont êtres soumis à un examen de leur demande de statut de réfugiés... Une enquête puis un entretien, et on verra s`ils sont légitimes".
Un responsable des services de renseignements a dit à l`AFP que les Ivoiriens avaient été libérés lundi pour regagner leur camps.
Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont fui au Ghana voisin pendant la crise post-électorale qui a secoué leur pays l`année dernière, et les Nations unies ont récemment accusé plusieurs Ivoiriens réfugiés au Ghana d`utiliser ce pays comme base arrière pour des attaques visant à destabiliser l`actuel gouvernement ivoirien.
Les forces de sécurité ghanéennes ont mené samedi dernier une opération pour rétablir le caractère civil du camp, arrêtant 43 Ivoiriens.
Selon M. Dzirasah, la descente dans le camp de réfugiés situé à Takoradi, une ville côtière proche de la frontière, avait pour but de chasser ceux qui ont combattu le président ivoirien Alassane Ouattara dans le passé.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a assuré qu`il ne permettrait pas que son pays soit utilisé pour déstabiliser une autre nation.
"25 des Ivoiriens arrêtés ont été relâchés parce qu`on a découvert qu`ils sont en possession d`autorisations de rester dans le camp de réfugiés de la région Ouest," a déclaré le président du conseil ghanéen des réfugiés, Kenneth Dzirasah, à l`AFP.
"Ceux qui ont été identifiés comme légitimes ici... Nous les ramenons au camp," a-t-il ajouté.
Selon M. Dzirasah, les Ivoiriens toujours détenus "vont êtres soumis à un examen de leur demande de statut de réfugiés... Une enquête puis un entretien, et on verra s`ils sont légitimes".
Un responsable des services de renseignements a dit à l`AFP que les Ivoiriens avaient été libérés lundi pour regagner leur camps.
Des milliers de partisans de Laurent Gbagbo ont fui au Ghana voisin pendant la crise post-électorale qui a secoué leur pays l`année dernière, et les Nations unies ont récemment accusé plusieurs Ivoiriens réfugiés au Ghana d`utiliser ce pays comme base arrière pour des attaques visant à destabiliser l`actuel gouvernement ivoirien.
Les forces de sécurité ghanéennes ont mené samedi dernier une opération pour rétablir le caractère civil du camp, arrêtant 43 Ivoiriens.
Selon M. Dzirasah, la descente dans le camp de réfugiés situé à Takoradi, une ville côtière proche de la frontière, avait pour but de chasser ceux qui ont combattu le président ivoirien Alassane Ouattara dans le passé.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a assuré qu`il ne permettrait pas que son pays soit utilisé pour déstabiliser une autre nation.