ABIDJAN - Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche la brigade de gendarmerie de Bongouanou, dans le centre-est de la Côte d`Ivoire, y dérobant des armes, mais sans faire de victime, a-t-on appris de sources concordantes.
"Entre 02H00 et 03H00 du matin (locales et GMT), une dizaine d`hommes armés ont attaqué la gendarmerie de Bongouanou (200 km au nord d`Abidjan), tenu les gendarmes en respect et emporté des munitions et des armes. Il n`y a pas eu de victimes", a déclaré à l`AFP un journaliste local.
Une source sécuritaire occidentale a confirmé cette attaque et le vol d`armes, ainsi que l`absence de victimes.
Selon le journaliste, "la vie suivait son cours normal" dimanche dans la ville en dépit des événements de la nuit.
Le régime du président Alassane Ouattara est confronté depuis août à une vague d`attaques contre ses forces de sécurité, notamment à Abidjan, souvent accompagnées de vol d`armes et de munitions.
Le pouvoir accuse des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo de mener ces opérations en liaison avec des exilés pro-Gbagbo basés au Ghana voisin, ce que l`opposition récuse.
Ces attaques ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Les plus récentes attaques remontaient à la nuit du 14-15 octobre: la centrale thermique d`Azito, à Abidjan, avait été sérieusement endommagée par des assaillants, tandis que les forces de sécurité étaient prises à partie à Bonoua (60 km à l`est de la capitale économique).
"Entre 02H00 et 03H00 du matin (locales et GMT), une dizaine d`hommes armés ont attaqué la gendarmerie de Bongouanou (200 km au nord d`Abidjan), tenu les gendarmes en respect et emporté des munitions et des armes. Il n`y a pas eu de victimes", a déclaré à l`AFP un journaliste local.
Une source sécuritaire occidentale a confirmé cette attaque et le vol d`armes, ainsi que l`absence de victimes.
Selon le journaliste, "la vie suivait son cours normal" dimanche dans la ville en dépit des événements de la nuit.
Le régime du président Alassane Ouattara est confronté depuis août à une vague d`attaques contre ses forces de sécurité, notamment à Abidjan, souvent accompagnées de vol d`armes et de munitions.
Le pouvoir accuse des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo de mener ces opérations en liaison avec des exilés pro-Gbagbo basés au Ghana voisin, ce que l`opposition récuse.
Ces attaques ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Les plus récentes attaques remontaient à la nuit du 14-15 octobre: la centrale thermique d`Azito, à Abidjan, avait été sérieusement endommagée par des assaillants, tandis que les forces de sécurité étaient prises à partie à Bonoua (60 km à l`est de la capitale économique).
