La ville natale de l’ancien président du Fpi a été la cible des agresseurs, dimanche matin.
La brigade de gendarmerie et le commissariat de police de Bongouanou ont été la cible des assaillants dans la nuit du samedi au dimanche, à 3h. Les armes et les caisses de munitions ont été emportées par les bandits. Des treillis, des téléphones portables font aussi partie du butin du mystérieux commando. C’est très tôt le matin d’hier que les agresseurs, au nombre de 40, ont envahi Bongouanou. Après une petite résistance des forces régulières, les fauteurs de troubles lourdement armés de roquettes s’emparent du commissariat de police et de la brigade de gendarmerie. «Depuis une semaine, des rumeurs d’attaques circulaient. Nous avons rendu compte à nos supérieurs hiérarchiques. Mais rien n’a été fait jusqu’à ce que les assaillants viennent attaquer la ville, alors que nous avions demandé les armes lourdes pour faire face aux bandits», a expliqué un gendarme qui a requis l’anonymat, après le passage des assaillants. Ces derniers ont ligoté les gendarmes et policiers qui assuraient la permanence dans les différents postes. Certains des agresseurs portaient des cagoules tandis que le reste de la bande opérait à visage découvert. «Ils ont menacé de nous abattre. Et ils ont promis revenir dans les jours à venir », a indiqué notre informateur joint par téléphone. Après plusieurs heures de combats avec les Frci de Bongouanou, les agresseurs ont disparu dans la nature. Pour l’heure, selon nos informations, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. La zone de Bongouanou est surveillée de près depuis des mois par les Frci, renseignées sur des tentatives de déstabilisation venant de cette partie du pays. Rappelons que l’attaque de la brigade de gendarmerie et du commissariat de Bongouanou intervient quelques jours après celle de Grand-Alépé dans le département d'Alépé et près d'une semaine après celles de Bonoua, Samo et Azito. La suspicion d'infiltration d’éléments déstabilisateurs pro-Gbagbo au sein des Frci est, depuis quelques jours, de plus en plus forte au sein de l'armée.
Bahi K.
La brigade de gendarmerie et le commissariat de police de Bongouanou ont été la cible des assaillants dans la nuit du samedi au dimanche, à 3h. Les armes et les caisses de munitions ont été emportées par les bandits. Des treillis, des téléphones portables font aussi partie du butin du mystérieux commando. C’est très tôt le matin d’hier que les agresseurs, au nombre de 40, ont envahi Bongouanou. Après une petite résistance des forces régulières, les fauteurs de troubles lourdement armés de roquettes s’emparent du commissariat de police et de la brigade de gendarmerie. «Depuis une semaine, des rumeurs d’attaques circulaient. Nous avons rendu compte à nos supérieurs hiérarchiques. Mais rien n’a été fait jusqu’à ce que les assaillants viennent attaquer la ville, alors que nous avions demandé les armes lourdes pour faire face aux bandits», a expliqué un gendarme qui a requis l’anonymat, après le passage des assaillants. Ces derniers ont ligoté les gendarmes et policiers qui assuraient la permanence dans les différents postes. Certains des agresseurs portaient des cagoules tandis que le reste de la bande opérait à visage découvert. «Ils ont menacé de nous abattre. Et ils ont promis revenir dans les jours à venir », a indiqué notre informateur joint par téléphone. Après plusieurs heures de combats avec les Frci de Bongouanou, les agresseurs ont disparu dans la nature. Pour l’heure, selon nos informations, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. La zone de Bongouanou est surveillée de près depuis des mois par les Frci, renseignées sur des tentatives de déstabilisation venant de cette partie du pays. Rappelons que l’attaque de la brigade de gendarmerie et du commissariat de Bongouanou intervient quelques jours après celle de Grand-Alépé dans le département d'Alépé et près d'une semaine après celles de Bonoua, Samo et Azito. La suspicion d'infiltration d’éléments déstabilisateurs pro-Gbagbo au sein des Frci est, depuis quelques jours, de plus en plus forte au sein de l'armée.
Bahi K.