Ils ont commencé à cracher le morceau. Près de quatre jours après qu’ils ont été pris par les hommes de Gaoussou Koné dit Jah Gao, consécutivement à l’attaque de Grand-Alépé, les assaillants ont fait d’importantes révélations.
Lesquelles révélations permettent d’en savoir un peu plus sur le mode opératoire des assaillants qui sont à l’offensive depuis le 5 août 2012. Si l’on en croit une source proche de l’interrogatoire, les deux assaillants arrêtés se nomment Thierry Santhé et Gilbert Molo Ayé. Plus bavard, celui-ci a confié aux enquêteurs qu’ils ont perçu chacun la somme de 1,5 million FCFA pour accomplir la mission. En ce qui le concerne, il aurait remis son pactole à sa compagne avant de s’engager sur le front. Toujours selon Gilbert Molo Ayé, c’est sa corpulence qui a motivé le recruteur et cerveau de l’attaque de jeudi à Grand-Alépé ; une opération au cours de laquelle, le cerveau a d’ailleurs été tué. «Il m’a dit (parlant du cerveau, ndlr) que j’avais une belle forme pour être militaire et qu’il souhaite que je sois avec lui dans une opération», aurait-il avoué dans le procès-verbal de son audition, si l’on en croit notre source. Sur la piste qu’il a donnée aux enquêteurs, des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont donc été lancés aux trousses de la compagne de Gilbert Molo Ayé. Elle a confié avoir remis à son tour l’argent à l’oncle de son homme. Malheureusement, celui-ci est injoignable et introuvable depuis que le coup a foiré.
Toute chose qui est loin de décourager les enquêteurs. Selon nos informateurs, ils continuent leur interrogatoire. Pour rappel, les hommes qui avaient reçu des informations sur une probable attaque à Grand-Alépé se sont mis sur la piste des assaillants filés tout doucement. C’est au cours d’un rendez-vous que les assaillants, en pleine opération de recrutement et d’achat de munitions, se sont rendu compte qu’ils étaient filés. Pour se défaire de l’étau qui a commencé à se refermer sur eux, les assaillants ont tiré sur les soldats qui les filaient. Dans la riposte, les hommes de Jah Gao ont tué le cerveau dont l’identité n’est toujours pas établie. Ils ont aussi interpellé les nommés Thierry Santhé et Gilbert Molo Ayé.
Marc Dossa
Lesquelles révélations permettent d’en savoir un peu plus sur le mode opératoire des assaillants qui sont à l’offensive depuis le 5 août 2012. Si l’on en croit une source proche de l’interrogatoire, les deux assaillants arrêtés se nomment Thierry Santhé et Gilbert Molo Ayé. Plus bavard, celui-ci a confié aux enquêteurs qu’ils ont perçu chacun la somme de 1,5 million FCFA pour accomplir la mission. En ce qui le concerne, il aurait remis son pactole à sa compagne avant de s’engager sur le front. Toujours selon Gilbert Molo Ayé, c’est sa corpulence qui a motivé le recruteur et cerveau de l’attaque de jeudi à Grand-Alépé ; une opération au cours de laquelle, le cerveau a d’ailleurs été tué. «Il m’a dit (parlant du cerveau, ndlr) que j’avais une belle forme pour être militaire et qu’il souhaite que je sois avec lui dans une opération», aurait-il avoué dans le procès-verbal de son audition, si l’on en croit notre source. Sur la piste qu’il a donnée aux enquêteurs, des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont donc été lancés aux trousses de la compagne de Gilbert Molo Ayé. Elle a confié avoir remis à son tour l’argent à l’oncle de son homme. Malheureusement, celui-ci est injoignable et introuvable depuis que le coup a foiré.
Toute chose qui est loin de décourager les enquêteurs. Selon nos informateurs, ils continuent leur interrogatoire. Pour rappel, les hommes qui avaient reçu des informations sur une probable attaque à Grand-Alépé se sont mis sur la piste des assaillants filés tout doucement. C’est au cours d’un rendez-vous que les assaillants, en pleine opération de recrutement et d’achat de munitions, se sont rendu compte qu’ils étaient filés. Pour se défaire de l’étau qui a commencé à se refermer sur eux, les assaillants ont tiré sur les soldats qui les filaient. Dans la riposte, les hommes de Jah Gao ont tué le cerveau dont l’identité n’est toujours pas établie. Ils ont aussi interpellé les nommés Thierry Santhé et Gilbert Molo Ayé.
Marc Dossa
