Le Rassemblement des grins de Côte d’Ivoire(Rgci) dit ne plus pouvoir se contenir face aux attaques contre les Frci. La dernière en date, qui a vu la centrale thermique d’Azito prise pour cible, conduit le Rgci à battre le rappel de ses troupes.
Les grins (espaces de retrouvailles et de débats) ne veulent plus rester passifs. Ils disent être exaspérés par les récurrentes agressions contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) depuis bientôt trois mois. Samedi, les responsables du rassemblement des grins de Côte d’Ivoire (Rgci) se sont réunis à Adjamé 220 pour dire leur colère contre ces agressions. «Trop c’est trop, nous pensons que l’heure est grave et qu’il est temps de montrer aux ennemis de la République qu’ils ont en face d’eux des patriotes», a martelé Ibrahima Kamagaté, vice-président du (Rgci). Il assure que les grins vont désormais s’impliquer dans la sécurisation du pays. «Nous comptons plus de 800 grins à Abidjan. Et chacun de ses grins sera tenu en alerte», a poursuivi M. Kamagaté qui revendique plus de 1.800 grins installés sur l’ensemble du territoire national. Il se réjouit surtout de l’appel lancé par le commandant de la Police militaire, Zakaria Koné, à la population. «Nous répondons à cet appel car nous savons ce dont nous sommes capables en matière de renseignements», a-t-il assuré. Le Rgci projette rencontrer les autorités compétentes pour leur dévoiler de façon plus détaillée leur méthode pour aider les Frci. «Nous allons montrer au président notre feuille de route. Il n’est plus question de tergiverser avec l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire», a fait savoir le vice-président du Rgci, entouré des membres de son bureau. Les grins ne sont pas seulement remontés contre les assaillants. D’autant plus qu’ils n’ont pas ménagé dans leurs critiques certains cadres du parti au pouvoir. «Après la prise du pouvoir, certains ont commis l’erreur de croire que tout était fini. Mais un pouvoir, ça s’entretient et ça se conserve», regrette Mamadou Fofana, secrétaire général du Rgci. «Nous ne devons pas oublier que nous revenons de loin. Nous n’allons pas nous battre pour instaurer la démocratie et la voir menacée à tout moment sans réagir», a soutenu Soro Nanougui, secrétaire aux droits de l’Homme du Rgci. «L’attitude de certains cadres qui ont rompu les amarres avec la base a démotivé plusieurs de nos membres», a chargé Dosso Inza, secrétaire à l’organisation du Rgci, avant de poursuivre : «Nous allons remobiliser nos troupes pour protéger nos institutions». «Les grins sont conscients de leur force et vont mettre cette force à profit», a soutenu Hamadou Ouattara, secrétaire à la formation du Rgci. Le président de la République, Alassane Ouattara, est, dit-on, le président d’honneur du Rgci.
Ténin Bè Ousmane
Les grins (espaces de retrouvailles et de débats) ne veulent plus rester passifs. Ils disent être exaspérés par les récurrentes agressions contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) depuis bientôt trois mois. Samedi, les responsables du rassemblement des grins de Côte d’Ivoire (Rgci) se sont réunis à Adjamé 220 pour dire leur colère contre ces agressions. «Trop c’est trop, nous pensons que l’heure est grave et qu’il est temps de montrer aux ennemis de la République qu’ils ont en face d’eux des patriotes», a martelé Ibrahima Kamagaté, vice-président du (Rgci). Il assure que les grins vont désormais s’impliquer dans la sécurisation du pays. «Nous comptons plus de 800 grins à Abidjan. Et chacun de ses grins sera tenu en alerte», a poursuivi M. Kamagaté qui revendique plus de 1.800 grins installés sur l’ensemble du territoire national. Il se réjouit surtout de l’appel lancé par le commandant de la Police militaire, Zakaria Koné, à la population. «Nous répondons à cet appel car nous savons ce dont nous sommes capables en matière de renseignements», a-t-il assuré. Le Rgci projette rencontrer les autorités compétentes pour leur dévoiler de façon plus détaillée leur méthode pour aider les Frci. «Nous allons montrer au président notre feuille de route. Il n’est plus question de tergiverser avec l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire», a fait savoir le vice-président du Rgci, entouré des membres de son bureau. Les grins ne sont pas seulement remontés contre les assaillants. D’autant plus qu’ils n’ont pas ménagé dans leurs critiques certains cadres du parti au pouvoir. «Après la prise du pouvoir, certains ont commis l’erreur de croire que tout était fini. Mais un pouvoir, ça s’entretient et ça se conserve», regrette Mamadou Fofana, secrétaire général du Rgci. «Nous ne devons pas oublier que nous revenons de loin. Nous n’allons pas nous battre pour instaurer la démocratie et la voir menacée à tout moment sans réagir», a soutenu Soro Nanougui, secrétaire aux droits de l’Homme du Rgci. «L’attitude de certains cadres qui ont rompu les amarres avec la base a démotivé plusieurs de nos membres», a chargé Dosso Inza, secrétaire à l’organisation du Rgci, avant de poursuivre : «Nous allons remobiliser nos troupes pour protéger nos institutions». «Les grins sont conscients de leur force et vont mettre cette force à profit», a soutenu Hamadou Ouattara, secrétaire à la formation du Rgci. Le président de la République, Alassane Ouattara, est, dit-on, le président d’honneur du Rgci.
Ténin Bè Ousmane