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Politique Publié le dimanche 21 octobre 2012 | Le Patriote

Bongouanou / La gendarmerie et le cantonnement des eaux et forêts attaqués : 18 armes de guerre emportées par les asaillants

© Le Patriote Par OD
Insécurité à Yamoussoukro : 11 dangereux gangsters arrêtés
Vendredi 22 juin 2012. Yamoussoukro. Beau coup de filet réussi par le commissaire Yao du 1er arrondissement et ses hommes, qui ont mis hors d’état de nuire onze dangereux gangsters. Photo: armes de guerre
Encore une autre attaque hier. Effet, 72 heures après la réaction énergique des FRCI qui ont fait deux victimes dans les rangs d’individus armés à Alépé, ce sont la brigade de gendarmerie et le cantonnement des eaux et forêts de Bongouanou qui ont fait les frais d’une attaque d’assaillants. Selon nos sources, une dizaine de personnes non identifiées ont pris possession de la brigade de gendarmerie au petit matin, avant de mettre le cap sur le cantonnement des eaux et forêts. Des habitants joints sur place affirment que l’attaque n’a pas fait de morts. Les assaillants ont opéré avec une facilité déconcertante en maîtrisant les agents en poste avant de faire main basse sur des armes et des minutions trouvées sur place pour ensuite disparaître dans la nature. La scène s’est déroulée au moment où la ville située à quelques 204 km à l’Est d’Abidjan dormait encore selon les mêmes témoignages. A en croire le porte-parole du ministère de la Défense, ce sont au total 18 armes de guerre qui ont été emportées par les assaillants à la brigade de gendarmerie et au cantonnement des eaux et forets. «18 armes en une seule nuit, c’est trop», s’est-t-il désolé. Par ailleurs pour le commandant Allah Kouadio cette situation marquée d’attaques contre les positions et les camps des FRCI depuis aout dernier interpelle. Car, dira-t-il, il est incompréhensif qu’après les premières attaques, des camps se laissent surprendre de la sorte. C’est pourquoi, selon lui, il urge que des réflexions profondes soient engagées pour comprendre ce qui se passent en Côte d’Ivoire après la crise postélectorale. En attendant le calme est revenu à Bongouanou : «Les gendarmes sont à leur poste et les habitants vaquent tranquillement à leurs occupations » a assuré B.M.

Armand Dea
Correspondant
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