ABIDJAN - La centrale thermique d'Abidjan endommagée il y a une semaine lors d'une attaque d'inconnus armés est de nouveau fonctionnelle et "tourne à plein régime", a déclaré lundi son directeur à l'AFP.
"Toutes les installations de la centrale thermique d'Azito tournent à plein
régime. Après réparation, nous sommes de nouveau fonctionnels" depuis la fin
de la semaine dernière, a affirmé Marc Clissen.
Le 15 octobre, l'une des deux turbines à gaz de la centrale avait été
attaquée à la grenade et rendue hors service, entraînant une réduction de
moitié de la capacité du site, normalement de 280 mégawatts d'électricité.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a annoncé un renforcement de
la sécurité des "sites stratégiques" après cette première attaque visant une
infrastructure sensible depuis le début en août d'opérations d'assaillants
armés. Les attaques ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin
de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait 3.000 morts.
Grâce à un accord financier signé la semaine dernière, la centrale va
bénéficier pour des travaux d'extension d'un prêt d'un montant total d'environ
350 millions de dollars, mobilisés par la Société financière internationale
(SFI), filiale de la Banque mondiale, et le groupe Proparco, filiale de
l'Agence française de développement (AFD).
La centrale, qui produit actuellement 30% de l'électricité du pays, verra
sa capacité portée à plus de 420 mégawatts d'électricité, ce qui fera d'elle
la première de Côte d'Ivoire et "l'une des plus importantes de la région",
selon un communiqué de la SFI et de Proparco.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte
d'Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la
crise de 2010-2011. Elle doit notamment pallier aux insuffisances de son
réseau de production électrique pour renforcer sa relance.
"Toutes les installations de la centrale thermique d'Azito tournent à plein
régime. Après réparation, nous sommes de nouveau fonctionnels" depuis la fin
de la semaine dernière, a affirmé Marc Clissen.
Le 15 octobre, l'une des deux turbines à gaz de la centrale avait été
attaquée à la grenade et rendue hors service, entraînant une réduction de
moitié de la capacité du site, normalement de 280 mégawatts d'électricité.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a annoncé un renforcement de
la sécurité des "sites stratégiques" après cette première attaque visant une
infrastructure sensible depuis le début en août d'opérations d'assaillants
armés. Les attaques ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin
de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait 3.000 morts.
Grâce à un accord financier signé la semaine dernière, la centrale va
bénéficier pour des travaux d'extension d'un prêt d'un montant total d'environ
350 millions de dollars, mobilisés par la Société financière internationale
(SFI), filiale de la Banque mondiale, et le groupe Proparco, filiale de
l'Agence française de développement (AFD).
La centrale, qui produit actuellement 30% de l'électricité du pays, verra
sa capacité portée à plus de 420 mégawatts d'électricité, ce qui fera d'elle
la première de Côte d'Ivoire et "l'une des plus importantes de la région",
selon un communiqué de la SFI et de Proparco.
Première puissance économique d'Afrique de l'Ouest francophone, la Côte
d'Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la
crise de 2010-2011. Elle doit notamment pallier aux insuffisances de son
réseau de production électrique pour renforcer sa relance.