Quelles sont vos premières réactions après cette rencontre entre le chef de l'Etat et le peuple WÊ dont vous êtes originaire?
Les prophètes de l'apocalypse ont prédit que c'était impossible, et pourtant, la réalité est bien visible. Le chef de l'Etat Alassane Ouattara, le Guémon et le Cavally se sont donnés rendez-vous, le 22 octobre dernier, se sont rencontrés et se sont parlé franchement. C'était l'ambiance des grands jours au Palais présidentiel, où élus, cadres et chefs coutumiers ont traduit la volonté d'un peuple, celle de ne pas regarder dans le rétroviseur et de vivre dans la cohésion. La sincérité des interventions, la symbolique de l'acte et les engagements pris illustrent manifestement que le chef de l'Etat et les Wê se sont compris.
D'où le message de votre organisation « Projet de developpement KLAHO »
Ce grand pas sur le sentier de la réconciliation, qui elle-même est l'ingrédient d'un développement réussi, mérite d'être reconnu et salué à sa juste valeur. C'est pourquoi, au nom de mon organisation et en mon nom propre, je voudrais transmettre mes sincères remerciements à tous les artisans de la réussite de cette grande rencontre qui fera date dans notre histoire. Je voudrais féliciter le chef de l'Etat pour sa grandeur d'esprit, mais aussi pour cette heureuse initiative qui manifestement permettra à ces deux régions qui portent les stigmates d'une escalade sanglante, de se remettre. Aussi voudrais-je, avec les mots choisis, témoigner ma reconnaissance à nos parents Wê qui ont eu le courage tenace de briser le lien de méfiance et de suspicion. Dans un langage franc et sans fioritures, les Wê ont dit leur part de vérité et ont montré leur disponibilité à s'inscrire dans la dynamique de la réconciliation. Ce lundi 22 octobre restera pour nous une date symbole. Elle est la preuve la plus parlante que les Ivoiriens sont capables de se parler et de se comprendre ; la preuve qu'aucun effort n'est irréalisable pour les Ivoiriens si la finalité est de recoller les morceaux d'une cohésion sociale mise à mal.
Après cette rencontre comment voyez-vous le futur du peuple WÊ ?
J'espère, pour ma part, que cette rencontre est le début d'une collaboration fructueuse afin d'abolir dans les cours la peur et la suspicion. Le nouveau défi auquel le peuple Wê doit faire face est celui du développement, et je pense que le cadre de ce dialogue républicain est définitivement ouvert. Que les problèmes fonciers et d'autres difficultés qui favorisent les tensions dans la région soient abordés avec la plus grande prudence pour que règne véritable la cohésion.
Les prophètes de l'apocalypse ont prédit que c'était impossible, et pourtant, la réalité est bien visible. Le chef de l'Etat Alassane Ouattara, le Guémon et le Cavally se sont donnés rendez-vous, le 22 octobre dernier, se sont rencontrés et se sont parlé franchement. C'était l'ambiance des grands jours au Palais présidentiel, où élus, cadres et chefs coutumiers ont traduit la volonté d'un peuple, celle de ne pas regarder dans le rétroviseur et de vivre dans la cohésion. La sincérité des interventions, la symbolique de l'acte et les engagements pris illustrent manifestement que le chef de l'Etat et les Wê se sont compris.
D'où le message de votre organisation « Projet de developpement KLAHO »
Ce grand pas sur le sentier de la réconciliation, qui elle-même est l'ingrédient d'un développement réussi, mérite d'être reconnu et salué à sa juste valeur. C'est pourquoi, au nom de mon organisation et en mon nom propre, je voudrais transmettre mes sincères remerciements à tous les artisans de la réussite de cette grande rencontre qui fera date dans notre histoire. Je voudrais féliciter le chef de l'Etat pour sa grandeur d'esprit, mais aussi pour cette heureuse initiative qui manifestement permettra à ces deux régions qui portent les stigmates d'une escalade sanglante, de se remettre. Aussi voudrais-je, avec les mots choisis, témoigner ma reconnaissance à nos parents Wê qui ont eu le courage tenace de briser le lien de méfiance et de suspicion. Dans un langage franc et sans fioritures, les Wê ont dit leur part de vérité et ont montré leur disponibilité à s'inscrire dans la dynamique de la réconciliation. Ce lundi 22 octobre restera pour nous une date symbole. Elle est la preuve la plus parlante que les Ivoiriens sont capables de se parler et de se comprendre ; la preuve qu'aucun effort n'est irréalisable pour les Ivoiriens si la finalité est de recoller les morceaux d'une cohésion sociale mise à mal.
Après cette rencontre comment voyez-vous le futur du peuple WÊ ?
J'espère, pour ma part, que cette rencontre est le début d'une collaboration fructueuse afin d'abolir dans les cours la peur et la suspicion. Le nouveau défi auquel le peuple Wê doit faire face est celui du développement, et je pense que le cadre de ce dialogue républicain est définitivement ouvert. Que les problèmes fonciers et d'autres difficultés qui favorisent les tensions dans la région soient abordés avec la plus grande prudence pour que règne véritable la cohésion.