Les étudiants soucieux du bon déroulement de l’année universitaire ont pris la décision de porter à la face de la nation et plus spécialement devant le gouvernement les problèmes qui se posent à eux. Notamment, le renouvellement des bourses, la présence de la police sur le campus, l’arrêt des stages en sciences de santé tout en espérant y trouver des solutions.
La Coalition des Mouvements Universitaires de Côte d’Ivoire, (COMUCI) a organisé une Assemblée générale le mardi 30 octobre 2012 à Cocody. Lors de cette rencontre, la COMUCI a crié son indignation quant à la reprise lente des cours alors que « nous avons passé deux ans à l’attendre impatiemment en espérant tous faire cours en même temps et à plein régime », a lancé le porte-parole de cette coalition, Serge Nando. Par la suite, il a porté à la connaissance des étudiants et de la presse nationale un certain nombre de préoccupations qui minent leur quotidien. Il s’agit du renouvellement des bourses, de la présence de la police militaire sur le campus, l’arrêt des stages en sciences de santé parce que les indemnités ont été utilisées à d’autres fins, l’augmentation exponentielle des frais d’inscription sans oublier les conditions de vie des étudiants à l’université et particulièrement des handicapés confrontés à l’emplacement du quai, au manque de points d’eau, d’espace d’alimentation et de pistes d’accès pour handicapés. Pour Serge Nando, ces problèmes devraient pouvoir trouver des solutions si le gouvernement prend en compte ces différentes suggestions. Ainsi, il souhaite entre autres que la police nationale fournisse des personnes formées à l’instruction judiciaire et policière, et dont la présence est plus rassurante que traumatisante, que l’Etat revienne à des frais d’inscription de 12000, 24.000 et 36000 FCFA, selon les différents niveaux. Mais, si le gouvernement veut forcément maintenir les taux de 30.000, 60.000 FCFA, 90.000 FCFA, il faudrait nécessairement des mesures d’accompagnement; à savoir augmenter le nombre de bousiers qui n’est que de 7,6 % pour l’ensemble des étudiants de Côte d’Ivoire. En plus, tout étudiant ayant 12 de moyenne devrait être automatiquement boursier, s’il fait la demande et remplit les conditions. Et, revoir à la hausse les montants des bourses. Aussi, le premier cycle, dont la bourse est de 20.000 francs par mois mais dont le mode de paiement a changé trainant toujours des arriérés, devrait passer à 50.000 FCFA. Pour le second cycle, elle devrait passer de 40.000 FCFA à 70.000 FCFA et le troisième cycle de 50.000 FCFA à 150.000 FCFA.
MARIE PAULE KOFFI
La Coalition des Mouvements Universitaires de Côte d’Ivoire, (COMUCI) a organisé une Assemblée générale le mardi 30 octobre 2012 à Cocody. Lors de cette rencontre, la COMUCI a crié son indignation quant à la reprise lente des cours alors que « nous avons passé deux ans à l’attendre impatiemment en espérant tous faire cours en même temps et à plein régime », a lancé le porte-parole de cette coalition, Serge Nando. Par la suite, il a porté à la connaissance des étudiants et de la presse nationale un certain nombre de préoccupations qui minent leur quotidien. Il s’agit du renouvellement des bourses, de la présence de la police militaire sur le campus, l’arrêt des stages en sciences de santé parce que les indemnités ont été utilisées à d’autres fins, l’augmentation exponentielle des frais d’inscription sans oublier les conditions de vie des étudiants à l’université et particulièrement des handicapés confrontés à l’emplacement du quai, au manque de points d’eau, d’espace d’alimentation et de pistes d’accès pour handicapés. Pour Serge Nando, ces problèmes devraient pouvoir trouver des solutions si le gouvernement prend en compte ces différentes suggestions. Ainsi, il souhaite entre autres que la police nationale fournisse des personnes formées à l’instruction judiciaire et policière, et dont la présence est plus rassurante que traumatisante, que l’Etat revienne à des frais d’inscription de 12000, 24.000 et 36000 FCFA, selon les différents niveaux. Mais, si le gouvernement veut forcément maintenir les taux de 30.000, 60.000 FCFA, 90.000 FCFA, il faudrait nécessairement des mesures d’accompagnement; à savoir augmenter le nombre de bousiers qui n’est que de 7,6 % pour l’ensemble des étudiants de Côte d’Ivoire. En plus, tout étudiant ayant 12 de moyenne devrait être automatiquement boursier, s’il fait la demande et remplit les conditions. Et, revoir à la hausse les montants des bourses. Aussi, le premier cycle, dont la bourse est de 20.000 francs par mois mais dont le mode de paiement a changé trainant toujours des arriérés, devrait passer à 50.000 FCFA. Pour le second cycle, elle devrait passer de 40.000 FCFA à 70.000 FCFA et le troisième cycle de 50.000 FCFA à 150.000 FCFA.
MARIE PAULE KOFFI