D’autres procès de militaires arrêtés à la suite des attaques depuis le 6 août contre les positions des forces régulières s’ouvrent dans deux semaines.
Le procès des militaires impliqués dans les récentes attaques contre les positions et les camps des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) débute le 21 novembre au Tribunal militaire d’Abidjan (Tma) au Plateau. «(…) Les militaires arrêtés sont interrogés par la gendarmerie. Elle continue ses investigations. Et dans les jours à venir, nous allons donner une suite à tous ces dossiers. Mais il y a déjà 31 militaires dont les dossiers sont bouclés. Ils passeront devant le tribunal dans deux semaines. Ils seront déférés après-demain (hier lundi, ndlr) à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan. Ils sont poursuivis pour les faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat», a attesté samedi le colonel Ange Kessi. Il venait de co-animer une conférence de presse avec le ministre de la Défense. Le patron du parquet militaire a même insisté sur le délit de l’atteinte à la sûreté de l’Etat. «Tant qu’il y aura des gens qui attenteront à la sûreté de l’Etat, le traitement qui leur est réservé est prévu par la loi. Ce n’est ni le ministre qui le dit encore moins le procureur militaire. Nous ne suivons rien d’autre que la loi», a-t-il conclu. Ce procès fera suite à celui du général Dogbo Blé. L’ancien patron de la Garde républicaine sous Laurent Gbagbo, et d’autres soldats ont été condamnés à 15 années de prison ferme. Ils ont été reconnus coupables des faits d’enlèvement, de séquestration et d’assassinat du colonel-major Adama Dosso. Depuis le 6 août les positions des forces régulières font l’objet d’attaques répétées. Outre des civils, de nombreux «complices» militaires, selon les autorités ivoiriennes, ont été arrêtés lors des affrontements, pendant les opérations de ratissages ou suite à des dénonciations. La dernière attaque en date est celle de la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon.
Ouattara Moussa
Le procès des militaires impliqués dans les récentes attaques contre les positions et les camps des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) débute le 21 novembre au Tribunal militaire d’Abidjan (Tma) au Plateau. «(…) Les militaires arrêtés sont interrogés par la gendarmerie. Elle continue ses investigations. Et dans les jours à venir, nous allons donner une suite à tous ces dossiers. Mais il y a déjà 31 militaires dont les dossiers sont bouclés. Ils passeront devant le tribunal dans deux semaines. Ils seront déférés après-demain (hier lundi, ndlr) à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan. Ils sont poursuivis pour les faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat», a attesté samedi le colonel Ange Kessi. Il venait de co-animer une conférence de presse avec le ministre de la Défense. Le patron du parquet militaire a même insisté sur le délit de l’atteinte à la sûreté de l’Etat. «Tant qu’il y aura des gens qui attenteront à la sûreté de l’Etat, le traitement qui leur est réservé est prévu par la loi. Ce n’est ni le ministre qui le dit encore moins le procureur militaire. Nous ne suivons rien d’autre que la loi», a-t-il conclu. Ce procès fera suite à celui du général Dogbo Blé. L’ancien patron de la Garde républicaine sous Laurent Gbagbo, et d’autres soldats ont été condamnés à 15 années de prison ferme. Ils ont été reconnus coupables des faits d’enlèvement, de séquestration et d’assassinat du colonel-major Adama Dosso. Depuis le 6 août les positions des forces régulières font l’objet d’attaques répétées. Outre des civils, de nombreux «complices» militaires, selon les autorités ivoiriennes, ont été arrêtés lors des affrontements, pendant les opérations de ratissages ou suite à des dénonciations. La dernière attaque en date est celle de la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon.
Ouattara Moussa