A compter du 15 novembre prochain, aucune inscription en ligne ne sera acceptée pour les élèves retardataires. Si pour les élèves du public, cette menace semble dissipée, il n’en est pas pour autant pour les élèves du privé. La raison, c’est que, la plupart des fondateurs des écoles privées sont restés impassibles, face à l’inscription en ligne des élèves affectés par l’Etat dont la tutelle (le Ministère de l’Education Nationale) vante les mérites (contrôle des effectifs, frein du recrutement parallèle et autres). Informés de cette situation qui pourrait occasionner la radiation de leurs enfants de la liste des élèves affectés de l’Etat, des parents d’élèves se sont rendus dans les agences agréées où leurs homologues avaient réussi à y inscrire leurs enfants. Malheureusement pour eux, ces agences avaient mis fin à ce processus. Au nombre des ces parents d’élèves touchés par cette menace, il y a MM Kouakou Norbert et Diomandé Siaka. Pour parer au plus pressé, ils ont dû fournir des efforts supplémentaires pour inscrire leurs enfants en ligne. « Nous pensons que le ministère doit taper du point sur la table afin que les fondateurs d’écoles privées récalcitrants à cette opération puissent inscrire les élèves affectés en ligne. S’il faut que les parents d’élèves fassent ce travail à leur place, ce n’est pas la peine. Ces écoles ne doivent plus recevoir des élèves affectés de l’Etat » a affirmé Kouakou Bernard. Quant à Diomandé Siaka, père de trois élèves affectés dans le privé, il a préconisé que les services du Ministère de l’Education Nationale fassent le tour des établissements privés reconnus pour les sensibiliser à l’inscription en ligne des élèves affectés. « Il conviendrait de passer l’information sur la nouvelle date aux agences des trois structures agréées afin qu’elles ne puissent plus créer des désagréments aux parents d’élèves désireux d’inscrire leurs enfants avant le 15 novembre prochain», a-t-il proposé. Pour rappel, cette opération d’inscription en ligne coûte six mille francs (6.000 Fcfa) aux élèves du Public et trois mille francs Cfa (3.000 Fcfa) à ceux du Privé. Les parents d’élèves ont encore une semaine pour inscrire leurs progénitures.
A.S.
A.S.