Merci de vous joindre à moi ce soir. Aujourd’hui, le peuple américain va choisir celui qui dirigera notre pays pour les quatre prochaines années. Nous choisirons qui sera notre Président, et également les personnes qui exerceront des fonctions au Congrès en tant que représentants et sénateurs, de même que les personnes qui exerceront les fonctions de gouverneurs, de maires, et d’autres représentants élus à travers le pays.
Si comme moi, vous veillez ce soir pour suivre les résultats, vous remarquerez que nos élections présidentielles sont quelque peu différentes des élections dans d’autres pays.
Nous n’avons pas un mode de dépouillement du scrutin unique qui détermine le vainqueur. Plus exactement, chaque état organise son propre scrutin et décide de la façon dont cet état répartit ses suffrages exprimés pour chaque candidat à l’élection présidentielle.
Tout porte à croire que ce sera un scrutin serré et c’est peut-être très tard que nous saurons lequel des candidats a gagné et quel parti aura la majorité pour le contrôle du Sénat ou de la Chambre des Représentants de notre Congrès.
Les États-Unis ont également une période de campagne électorale plus longue que beaucoup d’autres pays. Et pendant cette campagne, les deux candidats ont présenté des arguments solides pour défendre leur politique générale, de même qu’ils ont fait des critiques sévères de leur adversaire.
Les deux candidats ont des visions différentes pour notre pays et mettront certainement en place des politiques différentes. Et bien souvent, leurs partisans sont passionnés au sujet de ces orientations politiques et de l’impact qu’elles auront sur leur avenir. C’est bien compliqué.
Le ton est parfois agressif, mais c’est de tout cela qu’il s’agit lorsqu’on parle de démocratie. Quand même, demain matin, peu importe le candidat qui aura gagné, la vie en Amérique poursuivra son cours normal, nous resterons les États-Unis d’Amérique et nos institutions continueront de fonctionner comme elles l’ont fait la veille.
Demain matin, la difficile tâche de répondre aux nombreux défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui commencera. Le vainqueur de la présidentielle, quel qu’il soit, devra négocier des compromis politiques avec notre Congrès pour faire voter de nouvelles lois.
Celui qui gagne sera confronté à des défis inattendus et à des décisions difficiles à prendre. Et dans quatre ans, nous irons de nouveau aux urnes. C’est cela la démocratie.
Beaucoup de personnes se focalisent plutôt sur les personnalités des campagnes et sur les élections. J’aimerais souligner que le États-Unis et le peuple américain ont mis en place au cours des quelques siècles passés des institutions extrêmement solides.
La Présidence, notre Congrès, nos tribunaux, nos conseils municipaux sont des institutions fortes qui deviennent de plus en plus fortes d’année en année. Les personnes vont et viennent, mais nos institutions demeurent. C’est cela la démocratie. La compétition politique d’aujourd’hui pour savoir qui a été choisi pour diriger temporairement ces institutions fortes fait partie de notre tradition politique.
Nous avons eu la chance d’avoir des leaders exceptionnels et nous avons la chance d’avoir quatre ex-présidents en vie. Chacun d’eux a servi avec honneur et s’est retiré tranquillement.
De même, de grands Américains comme Al Gore et John McCain ont reconnu leur défaite, même dans des scrutins serrés, et demeurent des leaders influents dans notre système politique.
La politique aux États-Unis, nécessite à coup sûr un leadership fort, mais au cœur de notre système politique, nous nous appuyons sur des institutions encore plus fortes et sur nos valeurs communes d’égalité, de liberté et de justice.
Encore une fois, merci de vous être joints à nous pour le début de ce qui sera une démonstration publique de nos valeurs démocratiques en action.
Si comme moi, vous veillez ce soir pour suivre les résultats, vous remarquerez que nos élections présidentielles sont quelque peu différentes des élections dans d’autres pays.
Nous n’avons pas un mode de dépouillement du scrutin unique qui détermine le vainqueur. Plus exactement, chaque état organise son propre scrutin et décide de la façon dont cet état répartit ses suffrages exprimés pour chaque candidat à l’élection présidentielle.
Tout porte à croire que ce sera un scrutin serré et c’est peut-être très tard que nous saurons lequel des candidats a gagné et quel parti aura la majorité pour le contrôle du Sénat ou de la Chambre des Représentants de notre Congrès.
Les États-Unis ont également une période de campagne électorale plus longue que beaucoup d’autres pays. Et pendant cette campagne, les deux candidats ont présenté des arguments solides pour défendre leur politique générale, de même qu’ils ont fait des critiques sévères de leur adversaire.
Les deux candidats ont des visions différentes pour notre pays et mettront certainement en place des politiques différentes. Et bien souvent, leurs partisans sont passionnés au sujet de ces orientations politiques et de l’impact qu’elles auront sur leur avenir. C’est bien compliqué.
Le ton est parfois agressif, mais c’est de tout cela qu’il s’agit lorsqu’on parle de démocratie. Quand même, demain matin, peu importe le candidat qui aura gagné, la vie en Amérique poursuivra son cours normal, nous resterons les États-Unis d’Amérique et nos institutions continueront de fonctionner comme elles l’ont fait la veille.
Demain matin, la difficile tâche de répondre aux nombreux défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui commencera. Le vainqueur de la présidentielle, quel qu’il soit, devra négocier des compromis politiques avec notre Congrès pour faire voter de nouvelles lois.
Celui qui gagne sera confronté à des défis inattendus et à des décisions difficiles à prendre. Et dans quatre ans, nous irons de nouveau aux urnes. C’est cela la démocratie.
Beaucoup de personnes se focalisent plutôt sur les personnalités des campagnes et sur les élections. J’aimerais souligner que le États-Unis et le peuple américain ont mis en place au cours des quelques siècles passés des institutions extrêmement solides.
La Présidence, notre Congrès, nos tribunaux, nos conseils municipaux sont des institutions fortes qui deviennent de plus en plus fortes d’année en année. Les personnes vont et viennent, mais nos institutions demeurent. C’est cela la démocratie. La compétition politique d’aujourd’hui pour savoir qui a été choisi pour diriger temporairement ces institutions fortes fait partie de notre tradition politique.
Nous avons eu la chance d’avoir des leaders exceptionnels et nous avons la chance d’avoir quatre ex-présidents en vie. Chacun d’eux a servi avec honneur et s’est retiré tranquillement.
De même, de grands Américains comme Al Gore et John McCain ont reconnu leur défaite, même dans des scrutins serrés, et demeurent des leaders influents dans notre système politique.
La politique aux États-Unis, nécessite à coup sûr un leadership fort, mais au cœur de notre système politique, nous nous appuyons sur des institutions encore plus fortes et sur nos valeurs communes d’égalité, de liberté et de justice.
Encore une fois, merci de vous être joints à nous pour le début de ce qui sera une démonstration publique de nos valeurs démocratiques en action.