« Annulations de meetings, la Jfpi réclame 70 millions fcfa au Médiateur de la République », affichait à sa Une, mardi dernier, un confrère de la place. Dans l’article en page intérieure, le journal qui cite le service de communication de la Grande Médiature, affirme que la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFpi) a réclamé 70 millions fcfa à l’institution au titre des dommages subis lors des attaques de ses manifestions par les milices à la solde du régime Ouattara. Douhouré Dahi Serges, secrétaire national à l’organisation de la JFpi, s’inscrit en faux contre de telles allégations. « Nous avons évoqué le recul des libertés et de la démocratie depuis l’avènement du régime Ouattara. Pour étayer notre constat, nous avons indiqué au secrétaire général de la Grande Médiature qui nous recevait que tous les meetings et autres manifestations organisés par le Fpi ou la JFpi ont été réprimés sauvagement par les Frci et les milices au service du pouvoir. Ces attaques se sont soldées par l’assassinat de nos militants et la destruction du matériel logistique loué à des particuliers. Nous avons dit que le préjudice financier s’élevait à 70 millions fcfa mais nous n’avons pas adressé de facture au Grand Médiateur. L’information est fausse et nous avons adressé un droit de réponse au journal en question ».
Le collaborateur de Justin Koua a, par ailleurs, levé un coin de voile sur les échanges que sa délégation a eus avec Coulibaly Souleymane Pannan, secrétaire général de la Grande Mediature, lundi dernier, au siège de l’institution. Selon M. Douhouré, les discussions ont porté sur quatre thèmes principaux. A savoir la sécurité, la justice, la démocratie et la réconciliation nationale. Le récit fait par le responsable de la JFpi montre clairement qu’il s’est agi d’un vrai dialogue de sourds.
JKS
Le collaborateur de Justin Koua a, par ailleurs, levé un coin de voile sur les échanges que sa délégation a eus avec Coulibaly Souleymane Pannan, secrétaire général de la Grande Mediature, lundi dernier, au siège de l’institution. Selon M. Douhouré, les discussions ont porté sur quatre thèmes principaux. A savoir la sécurité, la justice, la démocratie et la réconciliation nationale. Le récit fait par le responsable de la JFpi montre clairement qu’il s’est agi d’un vrai dialogue de sourds.
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