Le point des négociations entre les organisations corporatistes et le gouvernement est mitigé. Si au niveau de la santé, on note de petites avancées, dans le secteur de l’éducation-formation, les nouvelles ne sont pas toujours bonnes.
Le front social sera en ébullition dans les prochains jours, si rien n’est fait. Du moins dans le secteur éducation-formation. A peine le premier atelier du forum social achevé le 10 octobre dernier que les organisations corporatistes de l’éducation-formation annoncent un arrêt de travail. Il y a une semaine, l’Intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef) présidée par Jean Yves Abonga a annoncé la fermeture des classes de l’enseignement technique et de l’éducation nationale du 19 au 23 novembre prochain. Les agents administratifs sont également signataires dudit préavis de grève. Mercredi dernier, Gnelou Paul, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci) a, lui aussi, averti qu’une grève de trois jours sera déclenchée à compter du 19 novembre. Depuis le 17octobre, une rétention illimitée des notes des élèves est en cours au secondaire à l’initiative du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) de Traoré Siaka. Il s’agit, selon lui, de contraindre le gouvernement à honorer les engagements pris, c’est-à-dire le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du reclassement. Si l’Etat accède aux revendications, les enseignants du primaire, par exemple, percevront chacun 1 million 120 mille FCFA au titre de la bonification indiciaire et du reliquat de l’indemnité de logement. Le 1er mai, le locataire de la primature avait plaidé pour une trêve sociale. Mais les syndicats disent ne pas s’aligner sur l’accalmie voulue par Jeannot Ahoussou Kouadio au nom de la liberté syndicale.
Nesmon De Laure
Le front social sera en ébullition dans les prochains jours, si rien n’est fait. Du moins dans le secteur éducation-formation. A peine le premier atelier du forum social achevé le 10 octobre dernier que les organisations corporatistes de l’éducation-formation annoncent un arrêt de travail. Il y a une semaine, l’Intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef) présidée par Jean Yves Abonga a annoncé la fermeture des classes de l’enseignement technique et de l’éducation nationale du 19 au 23 novembre prochain. Les agents administratifs sont également signataires dudit préavis de grève. Mercredi dernier, Gnelou Paul, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci) a, lui aussi, averti qu’une grève de trois jours sera déclenchée à compter du 19 novembre. Depuis le 17octobre, une rétention illimitée des notes des élèves est en cours au secondaire à l’initiative du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) de Traoré Siaka. Il s’agit, selon lui, de contraindre le gouvernement à honorer les engagements pris, c’est-à-dire le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du reclassement. Si l’Etat accède aux revendications, les enseignants du primaire, par exemple, percevront chacun 1 million 120 mille FCFA au titre de la bonification indiciaire et du reliquat de l’indemnité de logement. Le 1er mai, le locataire de la primature avait plaidé pour une trêve sociale. Mais les syndicats disent ne pas s’aligner sur l’accalmie voulue par Jeannot Ahoussou Kouadio au nom de la liberté syndicale.
Nesmon De Laure