Agboville, Le président de la Commission Dialogue vérité réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, a annoncé samedi à Agboville, une prochaine visite qu’il pourrait rendre aux détenus de la crise postélectorale.
Pour Charles Konan Banny, l’harmonie recherchée ne doit exclure personne, "sinon il n’y aurait pas de réconciliation", a-t-il ajouté.
L’objectif de la Cdvr qui est de recréer la cohésion sociale ne saurait se réaliser en écartant une personne, estime son président invité par la communauté catholique d’Agboville.
Tout en justifiant son action future, il s’est dit résolu à user de son droit de visite en faveur de ceux qui sont détenus, "aussi célèbres soient-ils et si grandes aient été leurs fautes".
Pour Charles Konan Banny, ces détenus ont droit à la présence "fugace" d’autres hommes.
Le président de la Cdvr animait une conférence publique à la cathédrale Saint Jean marie Vianney d’Agboville sur le thème "la réconciliation, une vitalité et une urgence pour la Côte d’Ivoire", à l’occasion de la semaine de la foi organisée par l’évêché.
Le président Banny a seulement pris l’engagement de rendre visite à ses "frères et soeurs" emprisonnés dans l’espoir d’aider à l’apaisement des cœurs.
"Notre intention n’est pas d’entraver le rôle de la justice, ni de la défier", a-t-il assuré, avant d’indiquer que ce n’est nullement antinomique.
Il a insisté sur la nécessité pour ceux qui ont violé les droits humains de subir la rigueur de la loi, "même s’ils sont nos frères".
Le président de la Commission chargée de la réconciliation s’est dit convaincu que les prisonniers actuels sauront apprendre à vivre ensemble avec leurs frères, une fois la peine purgée.
Selon lui, il s’agit d’un acte chrétien de rendre visite aux détenus.
Le curé de la paroisse d’Agboville, le père Noël Djambi, a soutenu, pour sa part, que l’on ne peut se réconcilier avec Dieu que l’on ne voit pas sans pouvoir le faire avec son frère qui partage notre quotidien.
Cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la semaine chrétienne de la foi au cours de laquelle l’église catholique d’Agboville a décrété une journée de la réconciliation.
(AIP)
Dd/kkp/kp
Pour Charles Konan Banny, l’harmonie recherchée ne doit exclure personne, "sinon il n’y aurait pas de réconciliation", a-t-il ajouté.
L’objectif de la Cdvr qui est de recréer la cohésion sociale ne saurait se réaliser en écartant une personne, estime son président invité par la communauté catholique d’Agboville.
Tout en justifiant son action future, il s’est dit résolu à user de son droit de visite en faveur de ceux qui sont détenus, "aussi célèbres soient-ils et si grandes aient été leurs fautes".
Pour Charles Konan Banny, ces détenus ont droit à la présence "fugace" d’autres hommes.
Le président de la Cdvr animait une conférence publique à la cathédrale Saint Jean marie Vianney d’Agboville sur le thème "la réconciliation, une vitalité et une urgence pour la Côte d’Ivoire", à l’occasion de la semaine de la foi organisée par l’évêché.
Le président Banny a seulement pris l’engagement de rendre visite à ses "frères et soeurs" emprisonnés dans l’espoir d’aider à l’apaisement des cœurs.
"Notre intention n’est pas d’entraver le rôle de la justice, ni de la défier", a-t-il assuré, avant d’indiquer que ce n’est nullement antinomique.
Il a insisté sur la nécessité pour ceux qui ont violé les droits humains de subir la rigueur de la loi, "même s’ils sont nos frères".
Le président de la Commission chargée de la réconciliation s’est dit convaincu que les prisonniers actuels sauront apprendre à vivre ensemble avec leurs frères, une fois la peine purgée.
Selon lui, il s’agit d’un acte chrétien de rendre visite aux détenus.
Le curé de la paroisse d’Agboville, le père Noël Djambi, a soutenu, pour sa part, que l’on ne peut se réconcilier avec Dieu que l’on ne voit pas sans pouvoir le faire avec son frère qui partage notre quotidien.
Cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la semaine chrétienne de la foi au cours de laquelle l’église catholique d’Agboville a décrété une journée de la réconciliation.
(AIP)
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