Le samedi 10 novembre 2012, les femmes senoufo de Soubré réunies au sein de l'association YEBE YEGNON ont organisé une cérémonie pour magnifier la paix et la réconciliation. Les Femmes ont saisi cette occasion pour égrener devant le député Alphonse Soro, President de l'APC et invité spécial, leurs préoccupations, liées notamment à la question du financement de leurs projets socio-économiques.
Le President de l'APC qui, à l'occasion conduisait une forte délégation de ses collaborateurs, a salué l'initiative des femmes senoufo, sans toutefois omettre de les sensibiliser à aller vers leurs sœurs des autres communautés. "la reconciliation, c'est les senoufos, les dioulas, les bétés, les baoulés, guérés, ébriés et attiés, ensemble sur la même place publique. Nous devons réapprendre à nous fréquenter" a-t-il dit en substance, pour inviter à éviter tout communautarisme et tout repli identitaire. Il a par ailleurs insisté sur la paix et la cessation des hostilités, préalables à toute initiative de libération de prisonniers de la crise post-électorale. "il ne sert à rien de réclamer la réconciliation en continuant à tenir des discours arrogants, à refuser le résultat des urnes et à harceler le régime par des actes désespérés qui n'ont aucune chance d'aboutir". Notons que la cérémonie a enregistré la présence des autorités administratives, politiques et coutumières. Les femmes de Soubré ont chanté et dansé jusqu'à l'aube, au rythme du KAPAHATCHAN, une danse senoufo spécialement venue de Sinematiali.
Edgar Kouassi
Le President de l'APC qui, à l'occasion conduisait une forte délégation de ses collaborateurs, a salué l'initiative des femmes senoufo, sans toutefois omettre de les sensibiliser à aller vers leurs sœurs des autres communautés. "la reconciliation, c'est les senoufos, les dioulas, les bétés, les baoulés, guérés, ébriés et attiés, ensemble sur la même place publique. Nous devons réapprendre à nous fréquenter" a-t-il dit en substance, pour inviter à éviter tout communautarisme et tout repli identitaire. Il a par ailleurs insisté sur la paix et la cessation des hostilités, préalables à toute initiative de libération de prisonniers de la crise post-électorale. "il ne sert à rien de réclamer la réconciliation en continuant à tenir des discours arrogants, à refuser le résultat des urnes et à harceler le régime par des actes désespérés qui n'ont aucune chance d'aboutir". Notons que la cérémonie a enregistré la présence des autorités administratives, politiques et coutumières. Les femmes de Soubré ont chanté et dansé jusqu'à l'aube, au rythme du KAPAHATCHAN, une danse senoufo spécialement venue de Sinematiali.
Edgar Kouassi