En prélude au prochain Congrès du Pdci-Rda et des élections locales générales, le secrétaire général de la Jpdci, par ailleurs délégué Pdci-Rda de Mankono 4, Kamagaté Brahima a d’abord fait un tour d’horizon de la situation socio-politique du pays avant de lancer un appel à ses amis de la Jpdci.
Monsieur Kamagaté, vous êtes secrétaire général de la Jpdci et délégué départemental Pdci-Rda de Mankono 4. C’est à ce double titre que nous vous interrogeons sur la vie du Pdci. Comment expliquez-vous la longue absence du président de la Jpdci, KKB, sur le terrain ces derniers temps ? Et pourtant, tous nous le savons prolixe. Est-ce à dire que votre structure ne fonctionne pas actuellement ? Rare fois, l’on vous a vu communiquer sur vos activités. Pourquoi ce silence, monsieur le secrétaire général de la Jpdci ?
Je voudrais d’abord dire merci au "Nouveau Réveil" qui me donne l’occasion de parler un peu de tout ce qui se passe. Je voudrais dire aussi que j’ai assuré les fonctions de secrétaire général de la Jpdci depuis la formation du premier bureau national le 18 juillet 2003 après notre congrès. Je n’ai souvent pas parlé dans les médias parce que dans le fonctionnement de la Jpdci, l’animateur au quotidien, c’est le président et le secrétaire général joue un peu le rôle de celui qui prépare le masque avant qu’il ne sorte sur la piste de danse. J’ai été donc à l’arrière-plan. Voici donc quelques raisons pour lesquelles on ne nous a pas souvent entendus. Pour revenir à votre question quant au fonctionnement actuel de la Jpdci, je pourrais dire que nous sommes en train de traverser une période sabbatique. C’est le silence et chacun observe un peu. Vous avez tantôt fait référence aux sorties du président et après on ne l’entend plus. Je pense qu’au niveau du bureau national, cela fait quelque temps que nous nous sommes réunis. C’est le président qui convoque les rencontres pour que nous nous retrouvions. Le secrétaire général que je suis, travaille sur instruction du président. Je n’ai pas encore reçu d’instruction pour convoquer le bureau national et nous attendons.
Depuis combien de temps que la Jpdci ne s’est donc pas réunie. Combien de temps exactement que ce silence dure ?
Je crois que cela doit faire environ cinq ou six mois que la Jpdci a tenu sa dernière réunion à la Maison du Pdci, si mes souvenirs sont bons.
L’actualité est suffisamment abondante au sein du Pdci avec les préparatifs du Congrès, des élections locales.
Comme vous l’aviez dit, l’actualité est abondante. Il y a les élections locales, il y a le Congrès. Et puisqu’il s’agit dans un premier temps des élections locales qui sont pratiquement une question de région et de commune, tous ceux qui sont intéressés à quelque degré que ce soit se retrouvent à la base en train de préparer comment participer à ces élections. Il est vrai que dans le cadre des législatives, au niveau de la Jpdci, nous avions pris des initiatives mais ces initiatives n’avaient pas permis de donner l’onction du parti à des candidats. Tous ceux qui sont issus de la Jpdci qui ont pu avoir l’onction du parti pour être candidats, l’ont été par leur propre mérite ou de par leur propre contact au sein du parti et à l’issue également des consultations des groupes de travail qui avaient été mis en place. Voilà un peu ce que je peux dire sur la question des élections à venir. Au niveau du Congrès, je pense qu’il y a des membres de la Jpdci qui se retrouvent dans les commissions qui ont été mises en place pour préparer le Congrès. Ceux-là participent aux travaux préparatoires.
Pour revenir à la vie de la Jpdci, monsieur le secrétaire général, nous pensons que le président national de la Jpdci, monsieur Kouadio Konan Bertin a été quelques temps très prolixe dans la presse en prenant un certain nombre d’engagements, en tenant certains propos à l’endroit du président du parti et il n’y a pas eu de réactions au niveau de la Jpdci, il n’y a pas eu de discours contraires. Est-ce que ça veut dire que c’est ensemble que vous aviez conçu cela. Aujourd’hui avec un peu de recul, qu’est-ce qu’on peut retenir de tout ceci. Vous assumez, vous êtes tous comptables de ce que le président national a dit ?
Je pense que la question que vous posez est assez importante. Je voudrais simplement dire que la Jpdci est composée d’une équipe qui a travaillé avec le président KKB. Pour la former, c’est lui qui a fait appel à certains d’entre nous puisque c’est lui qui a été élu au dernier congrès de la Jpdci. A l’heure du bilan, bien que le bilan soit collectif, mais c’est d’abord lui que le congrès a élu et donc c’est lui qui doit rendre compte. S’agissant des propos qu’il a tenus, je ne commenterai pas ses propos. Chacun peut tenir des propos et les assumer. Je n’ai donc pas de commentaire à faire sur ses propos. Je peux seulement dire que je peux avoir une opinion contraire. Je peux aussi dire que bien de jeunes espèrent et estiment encore que le président Bédié peut et a beaucoup à apporter au Pdci et à la Côte d’Ivoire.
Vous vous démarquez totalement de la ligne de KKB ?
Bien, j’ai dit que je ne peux pas commenter ses propos. Mais pour ma part, je continue de croire que le président Bédié a beaucoup à apporter encore au Pdci et à toute la Côte d’Ivoire. Moi-même Kamagaté, en tant que délégué et de par ma position dans le bureau national et je ne suis pas le seul à le croire. Je peux donc le dire. Le président Bédié a encore beaucoup à apporter à notre parti et à notre pays.
Comment peut-on expliquer, monsieur le secrétaire général, que ce soit maintenant que vous venez expliquer ses propos. Or il y a un adage qui dit qu’il faut battre le fer quand il est chaud. Il y a quand même longtemps que le président KKB a tenu un certain nombre de discours. L’on aurait souhaité voir certains membres de son bureau réagir à temps. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et c’est maintenant que vous venez vous désolidariser de votre président. Alors comment expliquez-vous cela ?
Bien, comme je l’ai dit d’entrée de jeu, nous avons évolué dans le cadre d’une équipe et d’une famille au service du Pdci et de son président, le président Henri Konan Bédié. "Le Nouveau Réveil" a été témoin de tout ce que nous avions fait pour pouvoir porter le message du Pdci à travers toute la Côte d’Ivoire. Nous avons bravé les intempéries (la pluie, le soleil, l’obscurité, etc…) sur les routes de la Côte d’Ivoire pour faire des meetings, réunions, investitures, séminaires et atéliers. L’objectif que nous nous étions fixé, était de porter le président Henri Konan Bédié à la tête du pouvoir d’Etat. Donc c’est une famille que nous avons constituée. Et le président KKB ne peut dire autres choses aujourd’hui à ces milliers de jeunes qu’il a engagés dans ce combat. Je pense qu’on n’avait pas besoin de répondre du tac au tac. Et moi je parle aujourd’hui parce que vous "Le Nouveau Réveil", vous m’aviez appelé pour m’interroger. Si vous m’aviez appelé un peu plus tôt, pour m’interroger sur les sorties dans la presse de mon président, j’aurais donné mon avis depuis lors. Et même, en le faisant aujourd’hui, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
Le président national de la Jpdci a réclamé un Congrès, il vient de l’obtenir. Curieusement, il ne fait pas partie de ceux qui doivent le préparer. Quel commentaire en faites-vous ?
Oui, je pense que vous avez dit qu’il a réclamé un Congrès et qu’il l’a eu. Moi, je pense que le Congrès fait partie de la vie normale du parti. Ce n’est peut-être pas lui qui a obtenu le Congrès et que c’était programmé qu’il y ait le Congrès du Pdci (rires). Ce n’est pas lui-même qui l’avait réclamé. Maintenant l’autre aspect de la question à savoir la liste dont il ne fait pas partie. Mais il y a des membres du bureau de la Jpdci qui ont été cooptés pour participer aux travaux de ces commissions et le président ne s’est pas opposé à la participation de ceux-là, aux travaux. Si les membres de son bureau y participent, cela voudrait dire qu’il ne s’y est pas opposé.
En tant que délégué départemental, comment voyez-vous le futur Congrès du Pdci-Rda surtout avec la candidature déclarée du président Bédié ?
Je pense que le prochain Congrès du Pdci, pour moi, doit être un Congrès qui sonne l’unité du parti. Qui sonne le rassemblement autour du président Bédié. Cela doit être un Congrès festif où nous allons pour plébisciter, pour fêter, pour montrer à la face de la Côte d’Ivoire et à la face de la communauté internationale que le Pdci est un parti de masse. Je pense qu’au niveau de la jeunesse, c’est vrai, on pourra dire que le président de la Jpdci a dit telle ou telle autre chose. Je dis que nous avions travaillé pour le compte du président Bédié avec pour objectif de porter le président Bédié à la tête de la Côte d’Ivoire. Les jeunes du Pdci iront en rang serré pour plébisciter le président Bédié à la tête du Pdci et je n’exclus pas de ces jeunes le président KKB. Au Pdci, il n’y a pas de danger comme on tente de le faire croire. Les moments les plus difficiles, de mon point de vue, sont passés. La mort du père fondateur en 1993 et le coup d’Etat de 1999. Si par ces deux évènements, le Pdci ne s’est pas effondré, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’effondrer. En 99, quand il y a eu le coup d’Etat, le président Bédié s’est retrouvé en exil et nos aînés avaient la pression du régime militaire, ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui.
Mais il y a certains militants qui estiment que le président Bédié a fait son temps et qu’il doit laisser la place aux plus jeunes. Il y a même des sons discordants au niveau de la jeunesse. Alors, qu’en dites-vous ?
Vous savez, les chrétiens et les musulmans vous le diront : l’unanimité ne fait pas partie de ce monde ici-bas. Même certains estiment qu’il n’existe pas un être suprême face à tout ce que Dieu aura créé comme ce monde. C’est d’un ; de deux, je pense bien qu’on peut aujourd’hui exprimer une opinion et demain être habité par la sagesse, la raison. Je pense que tous ceux qui avancent telle ou telle autre chose aujourd’hui ne sont pas des gens qui ont des positions tranchées. Il appartiendra à la jeunesse de se retrouver et de récupérer toutes ces personnes qui, pour telle ou telle autre raison, estiment que le président Bédié ne doit plus se présenter. Leur expliquer que tous, nous avons intérêt à ce que le président Bédié soit encore à la tête du Pdci-Rda. La sagesse et le savoir-faire du président Bédié peuvent encore être utiles au Pdci afin qu’il soit toujours un parti fort, un parti leader.
Le président Bédié procède depuis un certain temps à des nominations. Cas du Daf du Pdci ainsi que le patron des Elections au Pdci, un expert de la Communication qui sera bientôt nommé et ce ne sont jusque-là que des jeunes. Quel commentaire faites-vous de tout ça ? D’abord par le choix des hommes et puis la moyenne d’âge.
Je pense que toutes ces nominations participent de la modernisation du parti et c’est des grands défis que le Pdci doit relever. Et Dieu seul sait combien de fois nous avons parlé de l’absence du Pdci sur le plan de la communication. Je veux dire la gestion moderne, la communication sont autant de défis aujourd’hui que tous les partis qui aspirent à diriger la Côte d’Ivoire devraient pouvoir mettre en point d’honneur. Nous saluons ces initiatives qui sont prises par le président du parti et dont le seul but est de moderniser et de rendre le parti fort. Au niveau de la tranche d’âge, je pense qu’il y a un savant dosage et nous avons vu, la fois dernière à la conférence budgétaire, le Daf qui est un jeune et qui avait autour de lui aussi des jeunes mais responsables. Cela, pour dire qu’on peut être jeune et assurer des responsabilités. Je pense que le président nous donne un message fort et nous l’encourageons d’ailleurs sur cette voie à donner davantage de signaux à sa jeunesse. Voilà ce que je peux dire sur ce point.
Comme promis lors de sa campagne, le chef de l’Etat a nommé un cadre Pdci en la personne de Me Ahoussou Jeannot au poste de Premier ministre. Vous en tant que jeunesse du Pdci, quel commentaire faites-vous du choix de la personne ainsi que sur le travail de ce Premier ministre depuis qu’il est là ?
Je n’ai pas de commentaire sur le choix puisque le président du parti est celui qui décide pour le compte du parti. Il a choisi Monsieur Ahoussou Jeannot qu’on a vu au four et au moulin, qui a été directeur de campagne au second tour au compte du président Alassane Ouattara. Le choix que le président du parti a fait sur sa personne est mérité si je devrais faire un commentaire. Alors le président l’a proposé, il a été accepté, il a formé un gouvernement qui est à la tâche. Je pense qu’en tant que Premier ministre issu du Pdci, il a le soutien de sa jeunesse, la jeunesse du parti. Il doit avoir le soutien de l’ensemble du parti pour accomplir sa mission. Ce soutien-là, nous le proclamons. En tant que secrétaire général de la Jpdci, je dis que le Premier ministre, Me Jeannot Ahoussou, a le soutien de sa jeunesse.
Au sein du Pdci, à un moment donné, certains cadres ont estimé qu’il fallait remplacer Me Ahoussou par un autre cadre du parti. Est-ce-à-dire qu’il n’y avait pas de cohésion autour de lui et comment vous comprenez toutes ces choses ?
Moi je ne rentre pas dans ce débat parce que les ambitions des hommes sont légitimes. Et on peut avoir telle ou telle ambition. Le président du parti a porté son choix sur une personnalité à ce niveau de l’Etat et qui est à la tâche. L’ensemble du Pdci devrait lui apporter son soutien pour qu’il puisse réussir sa mission parce que son échec est celui de tout le Pdci. Je profite de l’occasion pour réitérer mon soutien au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement. Que ce gouvernement réussisse tous ses chantiers pour le bonheur des Ivoiriens. Surtout que le président Alassane Ouattara vient de repositionner la Côte d’Ivoire sur le plan international, ce qui donne de l’espoir. Même si tout est urgence et que les problèmes sont nombreux. Et qu’on n’a pas encore le sentiment que les choses bougent.
Récemment, le Premier ministre Ahoussou Jeannot était en visite, à Grand-Lahou sur invitation d’un élu local. Comment appréciez-vous cela ? Est-ce à dire que vous en tant que délégué départemental du Pdci de Mankono, vous pourriez songer à faire la même chose un jour ?
Je voudrais féliciter d’abord celui qui a eu l’initiative de cette rencontre à Grand-Lahou. En l’occurrence l’honorable Djaya Jean. Je pense que le Premier ministre a fait un déplacement utile qui a connu le grand succès. C’est aussi le premier déplacement du chef du Gouvernement depuis que le régime a commencé à être attaqué çà et là. C’était donc une belle occasion pour le Premier ministre d’aller à la rencontre des populations. Rassurer les populations en apportant des éléments de réponses à leurs préoccupations. Je félicite vraiment le député de Grand-Lahou ainsi que le Premier ministre lui-même et ses collaborateurs qui y ont effectué le déplacement. Pour revenir à votre question, ce serait un honneur pour le département de Mankono. Je pourrais même dire l’ensemble de la nouvelle région du Beré d’accueillir le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Parce que c’est lui, avec son Gouvernement qui mettent à exécution le programme de société du président Alassane Ouattara. En tant que Premier ministre, s’il vient chez moi, je pense que nous on pourra dire qu’on a vu Alassane. Et on pourra lui dire toutes nos préoccupations qu’il portera au chef de l’Etat. Je profite d’ailleurs de l’occasion que vous me donnez pour dire à son excellence monsieur le Premier ministre que nous serons très heureux de l’accueillir dans la nouvelle région du Beré.
Monsieur le délégué départemental Pdci de Mankono, les mois de septembre et novembre n’ont pas été de tout repos pour vous. A Tiéningoué (Ninakiri), on vous a vu en compagnie du directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat. Ensuite vous étiez à Bouandougou avec le ministre Dosso Moussa. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Merci. Je pense que "Le nouveau Réveil" a été témoin de toutes les activités que nous avions pu mener sur le terrain. D’abord en tant que fils et ensuite en tant que délégué. Depuis que le président du parti nous a fait l’honneur en nous nommant délégué, nous étions deux dans ce cas. La déléguée de Fresco Simone Ayeri et moi-même, issus de la Jpdci. Et je me suis dit qu’il nous fallait absolument réussir afin que le président Bédié puisse avoir encore le courage de donner la chance à d’autres jeunes d’être nommés délégués. Cela nous à emmèné à travailler sur le terrain et vous avez été témoin de ce qui a été fait comme travail jusqu’aux élections. C’est vrai, il y a eu beaucoup d’incompréhensions quand nous étions allés aux législatives. Au niveau du parti, j’ai été retenu comme candidat et après on a choisi quelqu’un d’autre. Mais on a juste fait que déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ça nous a donné le résultat que ça nous a donné. Je pense que tous les responsables du parti se sont rendus compte que si on m’avait donné l’onction du parti, j’aurai ramené ce siège-là au Pdci. Il y a des élections qui s’annoncent. Mes dernières visites au niveau du village sont d’abord en tant que fils. J’ai toujours répondu lorsque mes parents ont besoin de moi. Deuxièmement, il y a des aînés qui effectuent des visites chez moi. Le directeur de cabinet adjoint du président de la République est un aîné pour moi qui partait pour un parrainage d’où la nécessité pour moi d’être à ses côtés. Moi-même, j’ai été sollicité pour un parrainage et comme à mon habitude, j’y ai été et ça, ce fut une grande réussite. Des retrouvailles fraternelles. Récemment, j’ai été au village aux côtés du ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, Dosso Moussa. D’abord pour représenter mon ministre à certaines étapes de sa visite. Je veux parler du ministre des Ressources animales et halieutiques que je voudrais saluer pour tous ses bienfaits à la tête de son département ministériel. Mais aussi dans le cadre d’une équipe mise sur pied pour la bataille autour du Conseil régional, laquelle équipe sera bientôt connue. Et en tant que fils, accueillir le ministre d’Etat venu apporter le message de paix et de réconciliation du président de la République, à nos parents.
A la veille des élections locales et au Congrès du Pdci-Rda, quel est votre message en tant que secrétaire général de la Jpdci et délégué départemental du même parti à Mankono. Un message à l’endroit de la jeunesse ?
Mon message à l’endroit de la jeunesse du Pdci-Rda est un message de responsabilité. Je leur demande de rester unis, de croire au Pdci-Rda, qui a beaucoup à apporter à ses militants mais surtout à la Côte d’Ivoire. Et de croire en notre chef, le président Henri Konan Bédié, dont l’expérience, la sagesse et le savoir-faire nous serons encore très utiles voire indispensables pour les batailles futures. Nous avons bon espoir qu’il donnera des signaux à sa jeunesse. Déjà, il y a beaucoup de députés qui sont issus de la Jpdci et du Conseil politique. Il y aura beaucoup de maires et de conseillers généraux issus de la Jpdci. Et donc nous faisons notre chemin petit-à-petit. Je pense que les aînés vont nous tendre la main et nous aider à grandir afin d’assumer des responsabilités sans que nous ayons à les bousculer.
Interview réalisée par Patrice Yao
Coll : Dieusmonde T
Monsieur Kamagaté, vous êtes secrétaire général de la Jpdci et délégué départemental Pdci-Rda de Mankono 4. C’est à ce double titre que nous vous interrogeons sur la vie du Pdci. Comment expliquez-vous la longue absence du président de la Jpdci, KKB, sur le terrain ces derniers temps ? Et pourtant, tous nous le savons prolixe. Est-ce à dire que votre structure ne fonctionne pas actuellement ? Rare fois, l’on vous a vu communiquer sur vos activités. Pourquoi ce silence, monsieur le secrétaire général de la Jpdci ?
Je voudrais d’abord dire merci au "Nouveau Réveil" qui me donne l’occasion de parler un peu de tout ce qui se passe. Je voudrais dire aussi que j’ai assuré les fonctions de secrétaire général de la Jpdci depuis la formation du premier bureau national le 18 juillet 2003 après notre congrès. Je n’ai souvent pas parlé dans les médias parce que dans le fonctionnement de la Jpdci, l’animateur au quotidien, c’est le président et le secrétaire général joue un peu le rôle de celui qui prépare le masque avant qu’il ne sorte sur la piste de danse. J’ai été donc à l’arrière-plan. Voici donc quelques raisons pour lesquelles on ne nous a pas souvent entendus. Pour revenir à votre question quant au fonctionnement actuel de la Jpdci, je pourrais dire que nous sommes en train de traverser une période sabbatique. C’est le silence et chacun observe un peu. Vous avez tantôt fait référence aux sorties du président et après on ne l’entend plus. Je pense qu’au niveau du bureau national, cela fait quelque temps que nous nous sommes réunis. C’est le président qui convoque les rencontres pour que nous nous retrouvions. Le secrétaire général que je suis, travaille sur instruction du président. Je n’ai pas encore reçu d’instruction pour convoquer le bureau national et nous attendons.
Depuis combien de temps que la Jpdci ne s’est donc pas réunie. Combien de temps exactement que ce silence dure ?
Je crois que cela doit faire environ cinq ou six mois que la Jpdci a tenu sa dernière réunion à la Maison du Pdci, si mes souvenirs sont bons.
L’actualité est suffisamment abondante au sein du Pdci avec les préparatifs du Congrès, des élections locales.
Comme vous l’aviez dit, l’actualité est abondante. Il y a les élections locales, il y a le Congrès. Et puisqu’il s’agit dans un premier temps des élections locales qui sont pratiquement une question de région et de commune, tous ceux qui sont intéressés à quelque degré que ce soit se retrouvent à la base en train de préparer comment participer à ces élections. Il est vrai que dans le cadre des législatives, au niveau de la Jpdci, nous avions pris des initiatives mais ces initiatives n’avaient pas permis de donner l’onction du parti à des candidats. Tous ceux qui sont issus de la Jpdci qui ont pu avoir l’onction du parti pour être candidats, l’ont été par leur propre mérite ou de par leur propre contact au sein du parti et à l’issue également des consultations des groupes de travail qui avaient été mis en place. Voilà un peu ce que je peux dire sur la question des élections à venir. Au niveau du Congrès, je pense qu’il y a des membres de la Jpdci qui se retrouvent dans les commissions qui ont été mises en place pour préparer le Congrès. Ceux-là participent aux travaux préparatoires.
Pour revenir à la vie de la Jpdci, monsieur le secrétaire général, nous pensons que le président national de la Jpdci, monsieur Kouadio Konan Bertin a été quelques temps très prolixe dans la presse en prenant un certain nombre d’engagements, en tenant certains propos à l’endroit du président du parti et il n’y a pas eu de réactions au niveau de la Jpdci, il n’y a pas eu de discours contraires. Est-ce que ça veut dire que c’est ensemble que vous aviez conçu cela. Aujourd’hui avec un peu de recul, qu’est-ce qu’on peut retenir de tout ceci. Vous assumez, vous êtes tous comptables de ce que le président national a dit ?
Je pense que la question que vous posez est assez importante. Je voudrais simplement dire que la Jpdci est composée d’une équipe qui a travaillé avec le président KKB. Pour la former, c’est lui qui a fait appel à certains d’entre nous puisque c’est lui qui a été élu au dernier congrès de la Jpdci. A l’heure du bilan, bien que le bilan soit collectif, mais c’est d’abord lui que le congrès a élu et donc c’est lui qui doit rendre compte. S’agissant des propos qu’il a tenus, je ne commenterai pas ses propos. Chacun peut tenir des propos et les assumer. Je n’ai donc pas de commentaire à faire sur ses propos. Je peux seulement dire que je peux avoir une opinion contraire. Je peux aussi dire que bien de jeunes espèrent et estiment encore que le président Bédié peut et a beaucoup à apporter au Pdci et à la Côte d’Ivoire.
Vous vous démarquez totalement de la ligne de KKB ?
Bien, j’ai dit que je ne peux pas commenter ses propos. Mais pour ma part, je continue de croire que le président Bédié a beaucoup à apporter encore au Pdci et à toute la Côte d’Ivoire. Moi-même Kamagaté, en tant que délégué et de par ma position dans le bureau national et je ne suis pas le seul à le croire. Je peux donc le dire. Le président Bédié a encore beaucoup à apporter à notre parti et à notre pays.
Comment peut-on expliquer, monsieur le secrétaire général, que ce soit maintenant que vous venez expliquer ses propos. Or il y a un adage qui dit qu’il faut battre le fer quand il est chaud. Il y a quand même longtemps que le président KKB a tenu un certain nombre de discours. L’on aurait souhaité voir certains membres de son bureau réagir à temps. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et c’est maintenant que vous venez vous désolidariser de votre président. Alors comment expliquez-vous cela ?
Bien, comme je l’ai dit d’entrée de jeu, nous avons évolué dans le cadre d’une équipe et d’une famille au service du Pdci et de son président, le président Henri Konan Bédié. "Le Nouveau Réveil" a été témoin de tout ce que nous avions fait pour pouvoir porter le message du Pdci à travers toute la Côte d’Ivoire. Nous avons bravé les intempéries (la pluie, le soleil, l’obscurité, etc…) sur les routes de la Côte d’Ivoire pour faire des meetings, réunions, investitures, séminaires et atéliers. L’objectif que nous nous étions fixé, était de porter le président Henri Konan Bédié à la tête du pouvoir d’Etat. Donc c’est une famille que nous avons constituée. Et le président KKB ne peut dire autres choses aujourd’hui à ces milliers de jeunes qu’il a engagés dans ce combat. Je pense qu’on n’avait pas besoin de répondre du tac au tac. Et moi je parle aujourd’hui parce que vous "Le Nouveau Réveil", vous m’aviez appelé pour m’interroger. Si vous m’aviez appelé un peu plus tôt, pour m’interroger sur les sorties dans la presse de mon président, j’aurais donné mon avis depuis lors. Et même, en le faisant aujourd’hui, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
Le président national de la Jpdci a réclamé un Congrès, il vient de l’obtenir. Curieusement, il ne fait pas partie de ceux qui doivent le préparer. Quel commentaire en faites-vous ?
Oui, je pense que vous avez dit qu’il a réclamé un Congrès et qu’il l’a eu. Moi, je pense que le Congrès fait partie de la vie normale du parti. Ce n’est peut-être pas lui qui a obtenu le Congrès et que c’était programmé qu’il y ait le Congrès du Pdci (rires). Ce n’est pas lui-même qui l’avait réclamé. Maintenant l’autre aspect de la question à savoir la liste dont il ne fait pas partie. Mais il y a des membres du bureau de la Jpdci qui ont été cooptés pour participer aux travaux de ces commissions et le président ne s’est pas opposé à la participation de ceux-là, aux travaux. Si les membres de son bureau y participent, cela voudrait dire qu’il ne s’y est pas opposé.
En tant que délégué départemental, comment voyez-vous le futur Congrès du Pdci-Rda surtout avec la candidature déclarée du président Bédié ?
Je pense que le prochain Congrès du Pdci, pour moi, doit être un Congrès qui sonne l’unité du parti. Qui sonne le rassemblement autour du président Bédié. Cela doit être un Congrès festif où nous allons pour plébisciter, pour fêter, pour montrer à la face de la Côte d’Ivoire et à la face de la communauté internationale que le Pdci est un parti de masse. Je pense qu’au niveau de la jeunesse, c’est vrai, on pourra dire que le président de la Jpdci a dit telle ou telle autre chose. Je dis que nous avions travaillé pour le compte du président Bédié avec pour objectif de porter le président Bédié à la tête de la Côte d’Ivoire. Les jeunes du Pdci iront en rang serré pour plébisciter le président Bédié à la tête du Pdci et je n’exclus pas de ces jeunes le président KKB. Au Pdci, il n’y a pas de danger comme on tente de le faire croire. Les moments les plus difficiles, de mon point de vue, sont passés. La mort du père fondateur en 1993 et le coup d’Etat de 1999. Si par ces deux évènements, le Pdci ne s’est pas effondré, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’effondrer. En 99, quand il y a eu le coup d’Etat, le président Bédié s’est retrouvé en exil et nos aînés avaient la pression du régime militaire, ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui.
Mais il y a certains militants qui estiment que le président Bédié a fait son temps et qu’il doit laisser la place aux plus jeunes. Il y a même des sons discordants au niveau de la jeunesse. Alors, qu’en dites-vous ?
Vous savez, les chrétiens et les musulmans vous le diront : l’unanimité ne fait pas partie de ce monde ici-bas. Même certains estiment qu’il n’existe pas un être suprême face à tout ce que Dieu aura créé comme ce monde. C’est d’un ; de deux, je pense bien qu’on peut aujourd’hui exprimer une opinion et demain être habité par la sagesse, la raison. Je pense que tous ceux qui avancent telle ou telle autre chose aujourd’hui ne sont pas des gens qui ont des positions tranchées. Il appartiendra à la jeunesse de se retrouver et de récupérer toutes ces personnes qui, pour telle ou telle autre raison, estiment que le président Bédié ne doit plus se présenter. Leur expliquer que tous, nous avons intérêt à ce que le président Bédié soit encore à la tête du Pdci-Rda. La sagesse et le savoir-faire du président Bédié peuvent encore être utiles au Pdci afin qu’il soit toujours un parti fort, un parti leader.
Le président Bédié procède depuis un certain temps à des nominations. Cas du Daf du Pdci ainsi que le patron des Elections au Pdci, un expert de la Communication qui sera bientôt nommé et ce ne sont jusque-là que des jeunes. Quel commentaire faites-vous de tout ça ? D’abord par le choix des hommes et puis la moyenne d’âge.
Je pense que toutes ces nominations participent de la modernisation du parti et c’est des grands défis que le Pdci doit relever. Et Dieu seul sait combien de fois nous avons parlé de l’absence du Pdci sur le plan de la communication. Je veux dire la gestion moderne, la communication sont autant de défis aujourd’hui que tous les partis qui aspirent à diriger la Côte d’Ivoire devraient pouvoir mettre en point d’honneur. Nous saluons ces initiatives qui sont prises par le président du parti et dont le seul but est de moderniser et de rendre le parti fort. Au niveau de la tranche d’âge, je pense qu’il y a un savant dosage et nous avons vu, la fois dernière à la conférence budgétaire, le Daf qui est un jeune et qui avait autour de lui aussi des jeunes mais responsables. Cela, pour dire qu’on peut être jeune et assurer des responsabilités. Je pense que le président nous donne un message fort et nous l’encourageons d’ailleurs sur cette voie à donner davantage de signaux à sa jeunesse. Voilà ce que je peux dire sur ce point.
Comme promis lors de sa campagne, le chef de l’Etat a nommé un cadre Pdci en la personne de Me Ahoussou Jeannot au poste de Premier ministre. Vous en tant que jeunesse du Pdci, quel commentaire faites-vous du choix de la personne ainsi que sur le travail de ce Premier ministre depuis qu’il est là ?
Je n’ai pas de commentaire sur le choix puisque le président du parti est celui qui décide pour le compte du parti. Il a choisi Monsieur Ahoussou Jeannot qu’on a vu au four et au moulin, qui a été directeur de campagne au second tour au compte du président Alassane Ouattara. Le choix que le président du parti a fait sur sa personne est mérité si je devrais faire un commentaire. Alors le président l’a proposé, il a été accepté, il a formé un gouvernement qui est à la tâche. Je pense qu’en tant que Premier ministre issu du Pdci, il a le soutien de sa jeunesse, la jeunesse du parti. Il doit avoir le soutien de l’ensemble du parti pour accomplir sa mission. Ce soutien-là, nous le proclamons. En tant que secrétaire général de la Jpdci, je dis que le Premier ministre, Me Jeannot Ahoussou, a le soutien de sa jeunesse.
Au sein du Pdci, à un moment donné, certains cadres ont estimé qu’il fallait remplacer Me Ahoussou par un autre cadre du parti. Est-ce-à-dire qu’il n’y avait pas de cohésion autour de lui et comment vous comprenez toutes ces choses ?
Moi je ne rentre pas dans ce débat parce que les ambitions des hommes sont légitimes. Et on peut avoir telle ou telle ambition. Le président du parti a porté son choix sur une personnalité à ce niveau de l’Etat et qui est à la tâche. L’ensemble du Pdci devrait lui apporter son soutien pour qu’il puisse réussir sa mission parce que son échec est celui de tout le Pdci. Je profite de l’occasion pour réitérer mon soutien au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement. Que ce gouvernement réussisse tous ses chantiers pour le bonheur des Ivoiriens. Surtout que le président Alassane Ouattara vient de repositionner la Côte d’Ivoire sur le plan international, ce qui donne de l’espoir. Même si tout est urgence et que les problèmes sont nombreux. Et qu’on n’a pas encore le sentiment que les choses bougent.
Récemment, le Premier ministre Ahoussou Jeannot était en visite, à Grand-Lahou sur invitation d’un élu local. Comment appréciez-vous cela ? Est-ce à dire que vous en tant que délégué départemental du Pdci de Mankono, vous pourriez songer à faire la même chose un jour ?
Je voudrais féliciter d’abord celui qui a eu l’initiative de cette rencontre à Grand-Lahou. En l’occurrence l’honorable Djaya Jean. Je pense que le Premier ministre a fait un déplacement utile qui a connu le grand succès. C’est aussi le premier déplacement du chef du Gouvernement depuis que le régime a commencé à être attaqué çà et là. C’était donc une belle occasion pour le Premier ministre d’aller à la rencontre des populations. Rassurer les populations en apportant des éléments de réponses à leurs préoccupations. Je félicite vraiment le député de Grand-Lahou ainsi que le Premier ministre lui-même et ses collaborateurs qui y ont effectué le déplacement. Pour revenir à votre question, ce serait un honneur pour le département de Mankono. Je pourrais même dire l’ensemble de la nouvelle région du Beré d’accueillir le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Parce que c’est lui, avec son Gouvernement qui mettent à exécution le programme de société du président Alassane Ouattara. En tant que Premier ministre, s’il vient chez moi, je pense que nous on pourra dire qu’on a vu Alassane. Et on pourra lui dire toutes nos préoccupations qu’il portera au chef de l’Etat. Je profite d’ailleurs de l’occasion que vous me donnez pour dire à son excellence monsieur le Premier ministre que nous serons très heureux de l’accueillir dans la nouvelle région du Beré.
Monsieur le délégué départemental Pdci de Mankono, les mois de septembre et novembre n’ont pas été de tout repos pour vous. A Tiéningoué (Ninakiri), on vous a vu en compagnie du directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat. Ensuite vous étiez à Bouandougou avec le ministre Dosso Moussa. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Merci. Je pense que "Le nouveau Réveil" a été témoin de toutes les activités que nous avions pu mener sur le terrain. D’abord en tant que fils et ensuite en tant que délégué. Depuis que le président du parti nous a fait l’honneur en nous nommant délégué, nous étions deux dans ce cas. La déléguée de Fresco Simone Ayeri et moi-même, issus de la Jpdci. Et je me suis dit qu’il nous fallait absolument réussir afin que le président Bédié puisse avoir encore le courage de donner la chance à d’autres jeunes d’être nommés délégués. Cela nous à emmèné à travailler sur le terrain et vous avez été témoin de ce qui a été fait comme travail jusqu’aux élections. C’est vrai, il y a eu beaucoup d’incompréhensions quand nous étions allés aux législatives. Au niveau du parti, j’ai été retenu comme candidat et après on a choisi quelqu’un d’autre. Mais on a juste fait que déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ça nous a donné le résultat que ça nous a donné. Je pense que tous les responsables du parti se sont rendus compte que si on m’avait donné l’onction du parti, j’aurai ramené ce siège-là au Pdci. Il y a des élections qui s’annoncent. Mes dernières visites au niveau du village sont d’abord en tant que fils. J’ai toujours répondu lorsque mes parents ont besoin de moi. Deuxièmement, il y a des aînés qui effectuent des visites chez moi. Le directeur de cabinet adjoint du président de la République est un aîné pour moi qui partait pour un parrainage d’où la nécessité pour moi d’être à ses côtés. Moi-même, j’ai été sollicité pour un parrainage et comme à mon habitude, j’y ai été et ça, ce fut une grande réussite. Des retrouvailles fraternelles. Récemment, j’ai été au village aux côtés du ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, Dosso Moussa. D’abord pour représenter mon ministre à certaines étapes de sa visite. Je veux parler du ministre des Ressources animales et halieutiques que je voudrais saluer pour tous ses bienfaits à la tête de son département ministériel. Mais aussi dans le cadre d’une équipe mise sur pied pour la bataille autour du Conseil régional, laquelle équipe sera bientôt connue. Et en tant que fils, accueillir le ministre d’Etat venu apporter le message de paix et de réconciliation du président de la République, à nos parents.
A la veille des élections locales et au Congrès du Pdci-Rda, quel est votre message en tant que secrétaire général de la Jpdci et délégué départemental du même parti à Mankono. Un message à l’endroit de la jeunesse ?
Mon message à l’endroit de la jeunesse du Pdci-Rda est un message de responsabilité. Je leur demande de rester unis, de croire au Pdci-Rda, qui a beaucoup à apporter à ses militants mais surtout à la Côte d’Ivoire. Et de croire en notre chef, le président Henri Konan Bédié, dont l’expérience, la sagesse et le savoir-faire nous serons encore très utiles voire indispensables pour les batailles futures. Nous avons bon espoir qu’il donnera des signaux à sa jeunesse. Déjà, il y a beaucoup de députés qui sont issus de la Jpdci et du Conseil politique. Il y aura beaucoup de maires et de conseillers généraux issus de la Jpdci. Et donc nous faisons notre chemin petit-à-petit. Je pense que les aînés vont nous tendre la main et nous aider à grandir afin d’assumer des responsabilités sans que nous ayons à les bousculer.
Interview réalisée par Patrice Yao
Coll : Dieusmonde T