ABIDJAN - Des enseignants du primaire et du secondaire
en Côte d`Ivoire ont entamé lundi une grève de cinq jours pour réclamer une
revalorisation de leur salaires, a-t-on appris auprès des syndicats et du
ministère.
"La grève a commencé effectivement aujourd`hui (lundi) et elle doit se
poursuivre jusqu`à vendredi. Toutes les écoles primaires publiques et les
établissements d`enseignement technique et professionnel sont fermés à 100%",
a affirmé à l`AFP Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des
instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD).
Le suivi du mouvement est "mitigé", a assuré de son côté le ministère de
l`Education nationale.
"De 40% à 50% des établissements primaires sont fermés et dans le
secondaire les cours ont été perturbés par des gens qui sont venus déloger
élèves et enseignants", a déclaré Abdoulaye Kouyaté, chef de cabinet du
ministère.
A Bouaké, grande ville du centre du pays, des dizaines d`enseignants, à
moto et sifflet à la bouche, ont fait le tour des établissements primaires et
secondaires publics pour en faire sortir ceux qui avaient l`intention de faire
cours, a constaté un correspondant de l`AFP.
"Nous avons été très patients mais maintenant nous exigeons la mise à
niveau de nos salaires", a expliqué Yves Koutouan Abonga, porte-parole de
l`Intersyndicale nationale du secteur éducation-formation.
Les syndicats réclament notamment la mise en oeuvre effective d`une
revalorisation de leurs salaires promise il y a plusieurs années, ainsi que le
versement d`indemnités de logement.
Installé après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait environ
3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara a plaidé pour une trêve
sur le front social, jusque-là globalement respectée.
Cette grève survient alors que le gouvernement a été dissous le 14 novembre
par M. Ouattara, officiellement en raison de dissensions dans sa coalition. La
formation d`un nouveau cabinet est attendue cette semaine.
en Côte d`Ivoire ont entamé lundi une grève de cinq jours pour réclamer une
revalorisation de leur salaires, a-t-on appris auprès des syndicats et du
ministère.
"La grève a commencé effectivement aujourd`hui (lundi) et elle doit se
poursuivre jusqu`à vendredi. Toutes les écoles primaires publiques et les
établissements d`enseignement technique et professionnel sont fermés à 100%",
a affirmé à l`AFP Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des
instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD).
Le suivi du mouvement est "mitigé", a assuré de son côté le ministère de
l`Education nationale.
"De 40% à 50% des établissements primaires sont fermés et dans le
secondaire les cours ont été perturbés par des gens qui sont venus déloger
élèves et enseignants", a déclaré Abdoulaye Kouyaté, chef de cabinet du
ministère.
A Bouaké, grande ville du centre du pays, des dizaines d`enseignants, à
moto et sifflet à la bouche, ont fait le tour des établissements primaires et
secondaires publics pour en faire sortir ceux qui avaient l`intention de faire
cours, a constaté un correspondant de l`AFP.
"Nous avons été très patients mais maintenant nous exigeons la mise à
niveau de nos salaires", a expliqué Yves Koutouan Abonga, porte-parole de
l`Intersyndicale nationale du secteur éducation-formation.
Les syndicats réclament notamment la mise en oeuvre effective d`une
revalorisation de leurs salaires promise il y a plusieurs années, ainsi que le
versement d`indemnités de logement.
Installé après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait environ
3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara a plaidé pour une trêve
sur le front social, jusque-là globalement respectée.
Cette grève survient alors que le gouvernement a été dissous le 14 novembre
par M. Ouattara, officiellement en raison de dissensions dans sa coalition. La
formation d`un nouveau cabinet est attendue cette semaine.