Les élèves du Collège moderne de Cocody, du Groupe scolaire Amon d’Aby Cathérine et le Collège moderne du Plateau, du Lycée moderne d’Attécoubé, les Ecoles primaires publiques (Epp) Yobout Clément et N’Zi Alphonse de Marcory, et celles d’Abobo ont été contraints au congé forcé hier, lundi 19 septembre, par les enseignants.
Ces derniers sont entrés en grève, comme ils l’avaient annoncé le 03 novembre dernier. Certains élèves rencontrés au Collège moderne de Cocody affirment n’avoir trouvé aucun professeur en place. Et ce n’est pas Mme Diarassouba Aliment, le principal de cet établissement qui dira le contraire. Vu qu’elle a reçu le préavis de grève de l’Intersyndicale du secteur Education/Formation (Isef). «Ce matin, nous sommes arrivés et nous avons constaté que la grève est vraiment effective. Il n’y a pas d’éducateurs, quelques professeurs ont fait irruption, et comme ils se sont rendus compte de l’absence de leurs collègues, ils sont retournés chez eux. Sur 26 professeurs que compte cette école, aucun n’a fait de cours», a-t-elle expliqué. Elle a aussi déclaré que les professeurs auraient pu venir au travail, même s’ils ont décidé de suivre le mot d’ordre de leurs syndicats. Kouyaté Abdoulaye, le chef de cabinet de l’ex-ministre de l’Education nationale, a, pour sa part, fait savoir que le ministère a ordonné qu’une liste des grévistes soit dressée par les chefs d’établissements primaire et secondaire public, afin que le gouvernement prenne les mesures qui s’imposent. Par ailleurs, « des mesures pour assurer la sécurité des enseignants désireux de donner les cours ont été prises», poursuit le directeur de cabinet.
Selon lui, un préavis de grève a été déposé dans leurs locaux, et le ministère est entré en contact avec les syndicats des enseignants pour leur faire des propositions, le lundi 12 novembre 2012. Par la suite, de commun accord avec ses collègues dont le ministre de l’Economie et des Finances, il a été décidé ceci : le paiement intégral du reliquat des indemnités de logement à partir de janvier 2013, pour le cap 1988-1992, une planification a été faite. Deux milliards de FCFA ont été payés en 2012, deux autres sont différés en 2013 et 2014. En ce qui concerne la bonification indiciaire et le rappel y afférent, le gouvernement, faute de moyen, a décidé de payer 25% en 2013. Quant au reste, il a été demandé aux syndicats de patienter, puisqu’ils entreront en discussion pour planifier le paiement des 25% restant. Il a par ailleurs demandé aux enseignants de reprendre les cours, eu égard à la bonne volonté du gouvernement, qui veut tenir ses promesses. Ce, pour un bon déroulement de l’année scolaire et l’obtention de bons résultats, au terme de l’année académique.
MARIE PAUL KOFFI
Ces derniers sont entrés en grève, comme ils l’avaient annoncé le 03 novembre dernier. Certains élèves rencontrés au Collège moderne de Cocody affirment n’avoir trouvé aucun professeur en place. Et ce n’est pas Mme Diarassouba Aliment, le principal de cet établissement qui dira le contraire. Vu qu’elle a reçu le préavis de grève de l’Intersyndicale du secteur Education/Formation (Isef). «Ce matin, nous sommes arrivés et nous avons constaté que la grève est vraiment effective. Il n’y a pas d’éducateurs, quelques professeurs ont fait irruption, et comme ils se sont rendus compte de l’absence de leurs collègues, ils sont retournés chez eux. Sur 26 professeurs que compte cette école, aucun n’a fait de cours», a-t-elle expliqué. Elle a aussi déclaré que les professeurs auraient pu venir au travail, même s’ils ont décidé de suivre le mot d’ordre de leurs syndicats. Kouyaté Abdoulaye, le chef de cabinet de l’ex-ministre de l’Education nationale, a, pour sa part, fait savoir que le ministère a ordonné qu’une liste des grévistes soit dressée par les chefs d’établissements primaire et secondaire public, afin que le gouvernement prenne les mesures qui s’imposent. Par ailleurs, « des mesures pour assurer la sécurité des enseignants désireux de donner les cours ont été prises», poursuit le directeur de cabinet.
Selon lui, un préavis de grève a été déposé dans leurs locaux, et le ministère est entré en contact avec les syndicats des enseignants pour leur faire des propositions, le lundi 12 novembre 2012. Par la suite, de commun accord avec ses collègues dont le ministre de l’Economie et des Finances, il a été décidé ceci : le paiement intégral du reliquat des indemnités de logement à partir de janvier 2013, pour le cap 1988-1992, une planification a été faite. Deux milliards de FCFA ont été payés en 2012, deux autres sont différés en 2013 et 2014. En ce qui concerne la bonification indiciaire et le rappel y afférent, le gouvernement, faute de moyen, a décidé de payer 25% en 2013. Quant au reste, il a été demandé aux syndicats de patienter, puisqu’ils entreront en discussion pour planifier le paiement des 25% restant. Il a par ailleurs demandé aux enseignants de reprendre les cours, eu égard à la bonne volonté du gouvernement, qui veut tenir ses promesses. Ce, pour un bon déroulement de l’année scolaire et l’obtention de bons résultats, au terme de l’année académique.
MARIE PAUL KOFFI