Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, a une fois de plus insisté sur le fait que son institution ne fait pas de suivisme. Mais elle doit faire primer l’intérêt supérieur de la nation de sorte que la sortie de crise réussisse. «Je l’ai dit et je le répète, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ne sera pas une caisse de résonnance. Nous entendons être par excellence le lieu de débats et de la démocratie. Nous ne craignons pas le débat et en même temps, nous n’épargnons pas les notions de la responsabilité. Ce qui sous-entend une grande prise de conscience. Le député de cette législature ne doit pas être un citoyen banal et banalisé. Nous ne devons pas banaliser l’Etat. Je suis content que le débat ait été mené à profusion sur cette question. L’intérêt général de la nation. C’est ainsi que nous montrerons aux citoyens qui nous ont donné leurs voix que nous sommes loin des intérêts partisans. C’est pour cela que je me suis entretenu avec les différents groupes parlementaires. L’Assemblée nationale ne sera pas un lieu de chahuts. J’ai lu ce projet de loi et je me réjouis du fait que les présidents des groupes parlementaires aient donné des indications de vote. Que les députés qui l’ont voté s’impliquent pour l’expliquer aux Ivoiriens», a soutenu le chef du Parlement.
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