Les lycées, collèges et écoles primaires publiques ont été paralysés durant une semaine. Du lundi 19 novembre 2012 au 23 novembre 2012, le mot d’ordre de grève lancé par l’Intersyndicale du secteur éducation formation (Isef) a été respecté. Mouvement syndical comprenant le Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Synafetpci), le Mouvement des enseignants pour la défense de leurs droits (Midd), le Syndicat national des éducateurs et conseillers d’éducation (Synececi), la Coordination des enseignants de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Ceeppci). Malgré l’appel à la reprise lancé par le Gouvernement, la grève a été suivie, pourrait-on dire, à 100%. Toutes les écoles sont restées fermées, jusqu’ à la date du vendredi 23 novembre. Les autres mouvements qui ont appelé à la reprise des cours ont été désavoués par leurs militants même ceux qui ne se sentaient pas concernés par la grève. Le bilan de cette semaine d’arrêt de cours a été donc positif pour les initiateurs. Jean Yves Abonga, porte-parole de l’Isef, que nous avons joint, hier, de Yamoussoukro où il participe au forum social, se réjouit. «Nous appelons le Gouvernement à ouvrir de vraies négociations afin que de vraies solutions soient trouvées aux préoccupations des enseignants» a-t-il ajouté. Selon lui, «le mot d’ordre prenant fin hier vendredi, le syndicat espère que l’Etat jouera franc jeu. Nous allons lever le mot d’ordre et voir où l’Etat peut aller pour sauver l’école.» Ces revendications se résument entre autres au paiement de la seconde moitié de la bonification indiciaire et le rappel y afférent, au paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement indiciaire et le rappel y afférent…
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA