La question financière fait partie des préoccupations de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Les militants de ce parti ont été conviés, le samedi 24 novembre 2012, à la Riviera-Attoban à un séminaire, afin de réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour permettre à l’UDPCI de se positionner sur l’échiquier national. A l’initiative du Trésorier général de l’UDPCI, M. Méma André Narcisse, le président du parti arc-en-ciel, Albert Mabri Toikeusse, les cadres et militants de l’UDPCI ont fait des propositions, en vue d’adopter une stratégie novatrice et consensuelle, conforme aux ambitions politiques du parti, à court, moyen et long terme. «Les séminaristes ont décidé de revoir la stratégie des recouvrements, il a été proposé des modalités relativement aux dépenses, afin qu’elles soient exécutées conformément aux dispositions en vigueur, parce que beaucoup de déperditions ont cours à l’UDPCI. Il faut informer les militants sur les textes, en matière de recettes et de dépenses, pour qu’ils sachent leurs devoirs et leurs obligations. Ils font beaucoup d’efforts, ils se mobilisent, mais le constat c’est que c’est le président du parti qui finance l’UDPCI. Il est donc bon que nous interpellions les militants sur leur rôle, c’est-à-dire qu’ils doivent aussi s’acquitter de leurs cotisations, parce qu’ils peuvent faire davantage. C’est pourquoi nous avons proposé des solutions tendant à utiliser les NTIC pour que l’UDPCI soit financée par ses militants», a expliqué M. Méma André Narcisse, par ailleurs président du comité d’organisation de ce séminaire, placé sous le thème : Financement de l’UDPCI : enjeux et perspectives.
Olivier Dion
Olivier Dion