Dans le souci de participer au développement du système éducatif de tous les enfants de la Côte d’Ivoire, le doyen Bléhoué Aka a pris un engagement, celui d’offrir des salles de classes. Le samedi 1er décembre 2012, le planteur a offert aux populations et aux acteurs de l’enseignement primaire d’Ehia dans la sous-préfecture d’Aboisso, les clés d’un bâtiment de trois salles de classes équipées d’une valeur de 16 millions FCFA. En effet, ne disposant que de trois classes depuis 1980, les populations d’Ehia pourront enfin se réjouir d’avoir une école primaire digne de ce nom avec six classes après 32 ans d’existence. Cela a été possible grâce Bléhoué Aka, qui milite en faveur de l’éducation pour tous, gage de développement. « En tant planteur et fils de la région, c’est mon devoir de participer au développement d’Aboisso en posant des actions en vue d’encourager la scolarisation de tous les enfants», a-t-il déclaré. Il a, aussi, réitéré sa volonté ferme de contribuer à la réussite des enfants de sa région. L’inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire d’Aboisso Moussa Bamba, a, au nom du Directeur régional, souligné que ce don constitue une bouffée d’oxygène qui va certainement améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et les résultats scolaires de fin d’année. Il a de même invité les enseignants dudit établissement à faire bon usage de ce don. Le premier responsable de l’EPP Ehia, N’Guessan Kouakou Charles s’est dit satisfait de recevoir ces salles de classes qui viennent mettre fin à des difficultés réelles pour les enfants et enseignants de l’école. « Avec ce don, nous prenons l’engagement d’offrir un enseignement de qualité à nos élèves pour donner un résultat d’au moins 75% au CEPE pour l’année scolaire 2012-2013 », a promis le Directeur de l’école. S’il a promis de produire des résultats, N’Guessan Kouakou Charles n’a pas fermé les yeux sur les besoins de cette école, dont il tient les rênes. Ce sont entre autres, le manque de logements d’enseignants, l’insuffisance de matériels didactiques, le manque d’électricité dans les classes et l’absence de latrines et de points d’eau.
J. EBOUAH
(Stg)
J. EBOUAH
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