Les observateurs avertis de la scène politique et certains acteurs politiques l’ont maintes fois relevé, le processus de réconciliation nationale n’évolue pas à un rythme convenable qui permette de faire bouger les lignes et projeter la Côte d’Ivoire vers la sortie de crise.
Le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, s’est fait à son tour l’écho de ce constat, hier, au Forum sur la participation des femmes à la réconciliation nationale, organisé par le National democratic institute for internationals affaires (Ndi), à l’hôtel Tiama d’Abidjan-Plateau. Le président de la Commission a dit comprendre l’impatience de tous ceux qui demandent que la réconciliation se fasse ici et maintenant. Mais l’on doit comprendre, à l’en croire, que les choses ne sont pas aussi faciles. « Les Ivoiriens ont raison de s’impatienter…La réconciliation, ce n’est pas l’affaire seule de la Commission. Il faut aider la Commission à réussir », a-t-il affirmé.
Le président de la Cdvr a expliqué que, contrairement à beaucoup de pays africains, « la Côte d’Ivoire n’a pas construit la paix. Elle lui a été donnée ». Une façon d’évoquer l’indépendance qui a été octroyée par l’ancienne puissance colonisatrice, la France. Ce qui tranche carrément avec ce qui s’est passé dans certains pays où l’indépendance a été acquise au prix fort.
Konan Banny a exhorté les uns et les autres à travailler pour construire la paix. « Nous devons travailler pour que la situation que nous avons vécue n’arrive plus », a-t-il indiqué.
Evoquant le rôle des femmes, Charles Konan Banny dira que les femmes ont un rôle important à jouer. Notamment, en suscitant le pardon chez les uns et les autres.
Charles Yaovi Djrekpo, directeur résident du Ndi, a abondé dans le même sens, en soutenant que la paix et la réconciliation sont un chantier immense qui requiert beaucoup de patience. « Faire la guerre et détruire, c’est facile et rapide, mais faire la paix est quelque chose de difficile qui requiert patience », a-t-il affirmé.
Le directeur du Ndi a indiqué que les femmes qui représentent plus de 51% de la population ont un rôle prépondérant à jouer. « Elles sont sensibles au Vivre ensemble sans peur de l’autre. Mieux que les hommes, elles veulent voir grandir leur enfants sans la douleur de les voir tuer dans un affrontement », a-t-il soutenu.
Le forum s’achève aujourd’hui. Plusieurs organisations féminines y prennent part.
César Ebrokié
Le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, s’est fait à son tour l’écho de ce constat, hier, au Forum sur la participation des femmes à la réconciliation nationale, organisé par le National democratic institute for internationals affaires (Ndi), à l’hôtel Tiama d’Abidjan-Plateau. Le président de la Commission a dit comprendre l’impatience de tous ceux qui demandent que la réconciliation se fasse ici et maintenant. Mais l’on doit comprendre, à l’en croire, que les choses ne sont pas aussi faciles. « Les Ivoiriens ont raison de s’impatienter…La réconciliation, ce n’est pas l’affaire seule de la Commission. Il faut aider la Commission à réussir », a-t-il affirmé.
Le président de la Cdvr a expliqué que, contrairement à beaucoup de pays africains, « la Côte d’Ivoire n’a pas construit la paix. Elle lui a été donnée ». Une façon d’évoquer l’indépendance qui a été octroyée par l’ancienne puissance colonisatrice, la France. Ce qui tranche carrément avec ce qui s’est passé dans certains pays où l’indépendance a été acquise au prix fort.
Konan Banny a exhorté les uns et les autres à travailler pour construire la paix. « Nous devons travailler pour que la situation que nous avons vécue n’arrive plus », a-t-il indiqué.
Evoquant le rôle des femmes, Charles Konan Banny dira que les femmes ont un rôle important à jouer. Notamment, en suscitant le pardon chez les uns et les autres.
Charles Yaovi Djrekpo, directeur résident du Ndi, a abondé dans le même sens, en soutenant que la paix et la réconciliation sont un chantier immense qui requiert beaucoup de patience. « Faire la guerre et détruire, c’est facile et rapide, mais faire la paix est quelque chose de difficile qui requiert patience », a-t-il affirmé.
Le directeur du Ndi a indiqué que les femmes qui représentent plus de 51% de la population ont un rôle prépondérant à jouer. « Elles sont sensibles au Vivre ensemble sans peur de l’autre. Mieux que les hommes, elles veulent voir grandir leur enfants sans la douleur de les voir tuer dans un affrontement », a-t-il soutenu.
Le forum s’achève aujourd’hui. Plusieurs organisations féminines y prennent part.
César Ebrokié