Le député de Gagnoa-Bayota, Abel Djohoré, était devant la presse hier pour se prononcer sur l’actualité en Côte d’Ivoire. Le retour des exilés, le processus de réconciliation nationale et de reconstruction, la place de la communauté Bété dans le processus de paix en cours, etc. ont meublé les échanges. Selon lui, la maman de l’ex-président, Laurent Gbagbo, exilée depuis la fin de la crise postélectorale au Ghana voisin, souhaite rentrer en Côte d’Ivoire. Cependant, a-t-il regretté «selon nos informations, certains de ses enfants qui sont avec elle au Ghana l’en dissuadent. Ils ne veulent pas qu’elle entre et la maintiennent en exil. Nous avons pris des contacts pour faire avancer les choses afin de lui permettre de retourner dans son pays natal. Nous y travaillons», a-t-il annoncé. Avant d’inviter le peuple Bété qui, à l’en croire, n’est pas hostile au pouvoir en place, à aider le président de la République dans sa tâche de développer la Côte d’Ivoire afin que tout le peuple ivoirien bénéficie des retombés. «Les Bété sont respectueux des institutions de la République. C’est pourquoi, Gagnoa n’a pas brûlé lors de la crise postélectorale. Les cadres, contrairement à ceux d’autres régions, ont été responsables et n’ont pas poussé les jeunes à la violence. Je les invite à demeurer dans cet esprit et à aider le président Ouattara dans son travail de consolidation de la paix», a-t-il recommandé. Tout en annonçant que le chef de l’Etat est prêt à donner des signaux forts pour la réconciliation nationale et la paix en cette fin d’année. «Le président Ouattara va surprendre les Ivoiriens. Il va prendre des décisions courageuses et responsables en faveurs de la paix et de la cohésion en Côte d’Ivoire», est-il persuadé. Pour lui, il est important que la parenthèse de la crise soit définitivement fermée pour que la Côte d’Ivoire pense maintenant à son développement pour être un pays émergeant à l’horizon 2020, comme l’ambitionne le président de la République.
LO
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