La riposte des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a été une fois de plus fatale à des malfrats qui préparaient une attaque depuis Bégnéry, un sous-quartier de Bonoua.
Bonoua a connu encore des heures chaudes. Les populations de cette localité ont été une fois de plus réveillées par des détonations d’armes à feu. Les premiers tirs ont retenti dans la nuit de mercredi à jeudi. Des rafales de kalachnikov se faisaient entendre de partout au quartier Bégnéry, à quelques encablures de l’école Jésus-Marie entre les Forces républicaines (Frci) et des individus non identifiés. A l’issue des échanges de coups de feux, on dénombrait deux individus tués du côté des malfaiteurs, des armes de guerre, un sac militaire et plusieurs paires de Burdekin (chaussures militaires) saisis. Selon les informations recueillies sur le théâtre des affrontements, il ressort que les forces régulières se sont rendues manu-militari à Bégnéry suite à un coup de fil anonyme reçu entre deux heures et trois heures du matin. Au bout du fil, la source alertait les Frci que des hommes puissamment armés avaient pris leur quartier dans un studio à Bégnéry.
Ils détenaient vraisemblablement des armes de guerre. Sans perdre une seconde, des éléments des forces de sécurité se déportent dans le secteur ciblé et encerclent illico la maison. Surpris et pris de panique, les malfrats lancent l’offensive et ouvrent le feu sur les forces régulières. La riposte ne se fait pas attendre : les Frci répliquent par des tirs nourris et tentent de mettre la main sur les sinistres individus retranchés dans la résidence. Au terme de la fusillade, deux personnes parmi les malfrats tombent. Le premier tué est d’abord entré dans une pièce servant d’armurerie et a certainement tenté de lancer une grenade sur les forces régulières. Il ne s’y prend pas à temps et la grenade explose, avec lui et tout l’armement. Il est brûlé vif. L’autre assaillant non identifié (tout comme le premier d’ailleurs) est grièvement blessé. Il meurt pendant son évacuation à Abidjan sans avoir pu recevoir des soins. Côté forces régulières, on a enregistré aucun blessé. Sur le théâtre de l’affrontement, des impacts de balles étaient visibles çà et là sur ce qui restait encore comme façade du bâtiment. Le quartier général de ces individus est réduit en cendre suite à l’incendie qui a suivie l’explosion de l’armurerie. Depuis cette chaude alerte de la nuit de mercredi, les forces de sécurité ont redoublé de vigilance.
Des renforts ont été déployés partout dans la ville en plus du cordon de sécurité qui existait auparavant. Hier, la situation était calme et sous contrôle. Les populations de la cité vaquaient tranquillement à leurs occupations. Cette énième opération vient corroborer les propos du commandant Koné Zackaria, patron de la Police militaire selon lesquels cette ville constituait un site stratégique pour les déstabilisateurs.
Qui envisagent passer par elle pour atteindre leurs objectifs Informé de cette attaque avortée, le chef d’état-major général des Frci, Soumaïla Bakayoko, s’est rendu à Bonoua pour mieux s’informer des circonstances des du raid déjoué.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Bonoua a connu encore des heures chaudes. Les populations de cette localité ont été une fois de plus réveillées par des détonations d’armes à feu. Les premiers tirs ont retenti dans la nuit de mercredi à jeudi. Des rafales de kalachnikov se faisaient entendre de partout au quartier Bégnéry, à quelques encablures de l’école Jésus-Marie entre les Forces républicaines (Frci) et des individus non identifiés. A l’issue des échanges de coups de feux, on dénombrait deux individus tués du côté des malfaiteurs, des armes de guerre, un sac militaire et plusieurs paires de Burdekin (chaussures militaires) saisis. Selon les informations recueillies sur le théâtre des affrontements, il ressort que les forces régulières se sont rendues manu-militari à Bégnéry suite à un coup de fil anonyme reçu entre deux heures et trois heures du matin. Au bout du fil, la source alertait les Frci que des hommes puissamment armés avaient pris leur quartier dans un studio à Bégnéry.
Ils détenaient vraisemblablement des armes de guerre. Sans perdre une seconde, des éléments des forces de sécurité se déportent dans le secteur ciblé et encerclent illico la maison. Surpris et pris de panique, les malfrats lancent l’offensive et ouvrent le feu sur les forces régulières. La riposte ne se fait pas attendre : les Frci répliquent par des tirs nourris et tentent de mettre la main sur les sinistres individus retranchés dans la résidence. Au terme de la fusillade, deux personnes parmi les malfrats tombent. Le premier tué est d’abord entré dans une pièce servant d’armurerie et a certainement tenté de lancer une grenade sur les forces régulières. Il ne s’y prend pas à temps et la grenade explose, avec lui et tout l’armement. Il est brûlé vif. L’autre assaillant non identifié (tout comme le premier d’ailleurs) est grièvement blessé. Il meurt pendant son évacuation à Abidjan sans avoir pu recevoir des soins. Côté forces régulières, on a enregistré aucun blessé. Sur le théâtre de l’affrontement, des impacts de balles étaient visibles çà et là sur ce qui restait encore comme façade du bâtiment. Le quartier général de ces individus est réduit en cendre suite à l’incendie qui a suivie l’explosion de l’armurerie. Depuis cette chaude alerte de la nuit de mercredi, les forces de sécurité ont redoublé de vigilance.
Des renforts ont été déployés partout dans la ville en plus du cordon de sécurité qui existait auparavant. Hier, la situation était calme et sous contrôle. Les populations de la cité vaquaient tranquillement à leurs occupations. Cette énième opération vient corroborer les propos du commandant Koné Zackaria, patron de la Police militaire selon lesquels cette ville constituait un site stratégique pour les déstabilisateurs.
Qui envisagent passer par elle pour atteindre leurs objectifs Informé de cette attaque avortée, le chef d’état-major général des Frci, Soumaïla Bakayoko, s’est rendu à Bonoua pour mieux s’informer des circonstances des du raid déjoué.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam