Blé Goudé sera t-il maintenu ou remplacé à la tête du congrès panafricain des jeunes et des patriotes ? Ou encore, le Cojep va t-il se muer en un parti politique ? Voici les questions qui circulent en ces moments dans les bases et coordinations du mouvement de Charles Blé Goudé. Pour y répondre, la structure panafricaine a décidé de convoquer un congrès extraordinaire les 16 et 17 décembre prochains avec un thème qui annonce déjà les couleurs : «Le Cojep face aux mutations socio politiques en Côte d’Ivoire : Quel avenir ?»
Ces assises du Congrès panafricain des jeunes patriotes (Cojep) de Charles Blé Goudé seront les premières depuis la chute du régime du Président Gbagbo et de l’exil forcé du premier responsable de la structure panafricaine. Aussi, pour tester sa capacité de mobilisation, le comité d'organisation dirigé par Joël Poté, a-t-il déjà organisé deux assemblées générales au baron de Yopougon qui ont été couronnées par un franc succès vu que plus de quatre à cinq cents coordinateurs et présidents de comités de bases y ont pris part malgré la situation de répression et de menaces. Pour le président d’organisation, Joël Poté, des mesures ont été prises auprès des tenants du pouvoir actuel pour la tenue effective des assises. Ainsi, rassure Joël Poté, le ministère de l’Intérieur et le cabinet du ministère de la Défense ont été saisis dans le but «de permettre à leurs camarades résidant à l’intérieur du pays que hors du territoire national de prendre une part active à ce grand rendez-vous». Tout ceci, explique-t-il que les autorités actuelles n’accusent nos participants qui désirent venir en Côte d’Ivoire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. «Je suis confiant quant à la tenue de nos assises. C’est un impératif pour le Cojep de réussir le pari qui va permettre de tracer de nouveaux sillons de la vie. Loin d’être un rendez-vous du faire-valoir, ces assises augurent d’un lendemain meilleur pour le Cojep. Le congrès se tient conformément au statut d’opposant du mouvement», souligne M. Poté, qui était face à la presse, le mercredi 5 décembre 2012. Estimant que les arrestations dont sont victimes plusieurs de leurs membres ne «sauraient constituer une entrave» à l’organisation du congrès». «En emprisonnant le combattant, ce n’est pas le combat qu’on emprisonne», soutient le conférencier, non sans annoncer la participation de plusieurs associations de la sous-région. Plusieurs commissions ont été mises en place en vue de passer les troupes en revue et d’opérer le toilettage des textes. Depuis quelques jours, le Cojep a entrepris une véritable offensive diplomatique auprès des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire et une tournée d'information auprès des autorités du pays. Après un tête-à-tête avec Daniel Boni Claverie qui a donné son accord pour présider ce congrès, le comité d'organisation a été reçu en audience successivement par l'ambassade de la Belgique, la Lidho, le cabinet militaire du ministre de la Défense... Notons qu'une rencontre est prévue aujourd’hui vendredi 7 décembre 2012 avec l'ambassade d’Etats Unis. Le volet sécuritaire étant une préoccupation dans un contexte ou les responsables du Cojep font l'objet d'enlèvement, une rencontre est prévue avec le ministre Hamed Bakayoko avant le congrès. Plusieurs invités venus d'autres pays prendront part à ce congrès.
Odette Latey
Ces assises du Congrès panafricain des jeunes patriotes (Cojep) de Charles Blé Goudé seront les premières depuis la chute du régime du Président Gbagbo et de l’exil forcé du premier responsable de la structure panafricaine. Aussi, pour tester sa capacité de mobilisation, le comité d'organisation dirigé par Joël Poté, a-t-il déjà organisé deux assemblées générales au baron de Yopougon qui ont été couronnées par un franc succès vu que plus de quatre à cinq cents coordinateurs et présidents de comités de bases y ont pris part malgré la situation de répression et de menaces. Pour le président d’organisation, Joël Poté, des mesures ont été prises auprès des tenants du pouvoir actuel pour la tenue effective des assises. Ainsi, rassure Joël Poté, le ministère de l’Intérieur et le cabinet du ministère de la Défense ont été saisis dans le but «de permettre à leurs camarades résidant à l’intérieur du pays que hors du territoire national de prendre une part active à ce grand rendez-vous». Tout ceci, explique-t-il que les autorités actuelles n’accusent nos participants qui désirent venir en Côte d’Ivoire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. «Je suis confiant quant à la tenue de nos assises. C’est un impératif pour le Cojep de réussir le pari qui va permettre de tracer de nouveaux sillons de la vie. Loin d’être un rendez-vous du faire-valoir, ces assises augurent d’un lendemain meilleur pour le Cojep. Le congrès se tient conformément au statut d’opposant du mouvement», souligne M. Poté, qui était face à la presse, le mercredi 5 décembre 2012. Estimant que les arrestations dont sont victimes plusieurs de leurs membres ne «sauraient constituer une entrave» à l’organisation du congrès». «En emprisonnant le combattant, ce n’est pas le combat qu’on emprisonne», soutient le conférencier, non sans annoncer la participation de plusieurs associations de la sous-région. Plusieurs commissions ont été mises en place en vue de passer les troupes en revue et d’opérer le toilettage des textes. Depuis quelques jours, le Cojep a entrepris une véritable offensive diplomatique auprès des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire et une tournée d'information auprès des autorités du pays. Après un tête-à-tête avec Daniel Boni Claverie qui a donné son accord pour présider ce congrès, le comité d'organisation a été reçu en audience successivement par l'ambassade de la Belgique, la Lidho, le cabinet militaire du ministre de la Défense... Notons qu'une rencontre est prévue aujourd’hui vendredi 7 décembre 2012 avec l'ambassade d’Etats Unis. Le volet sécuritaire étant une préoccupation dans un contexte ou les responsables du Cojep font l'objet d'enlèvement, une rencontre est prévue avec le ministre Hamed Bakayoko avant le congrès. Plusieurs invités venus d'autres pays prendront part à ce congrès.
Odette Latey