L’impressionnant déploiement des Frci le week-end dernier au Baron bar de Yopougon pour empêcher le Cojep de tenir les 16 et 17 décembre 2012 son 1er congrès extraordinaire aura été un coup d’épée dans l’eau. Car doués de stratégies comme ils le sont, les responsables du Congrès panafricain des Jeunes et des Patriotes (Cojep), ont tenu leur assise dans un endroit tenu secret, deux jours durant, les 12 et 13 décembre 2012. Ils ont mené des réflexions essentiellement axées sur les mutations qu’impose le contexte politique en Côte-d’Ivoire. Ils ont arrêté d’importantes décisions qui vont bientôt faire bouger les lignes politiques en Côte d’Ivoire. En effet, le Congrès extraordinaire réuni les 12 et 13 Décembre 2012 à Abidjan a décidé de changer la nature et la dénomination du Cojep. «Ainsi désormais le Cojep : Congrès panafricain des jeunes et des Patriotes, devient Congrès panafricain pour la Justice et l’égalité des Peuples, et passe de son statut de groupe de pression à celui de mouvement politique». On le voit, le mouvement créé par Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse patriotique de Côte d’Ivoire a grandi d’une tête, en fonction de la situation politique qui a cours en Côte d’Ivoire, pour s’asseoir désormais à la table des formations politiques de l’opposition significative au régime d’Alassane Ouattara. Par ailleurs, «le Congrès extraordinaire réuni les 12 et 13 décembre 2012 à Abidjan décide de renouveler sa confiance au camarade Charles Blé Goudé (CBG), pour diriger le mouvement, agir en son nom et préserver son image partout ou besoin se fera sentir, et ceci en conformité avec la nouvelle nature, la nouvelle ligne et les objectifs nouveaux du Cpjep». Entre autres résolutions, le congrès extraordinaire a instamment prié le bureau politique «d’entreprendre toutes les démarches utiles afin de nouer tous les contacts nécessaires pour un partenariat et une alliance entre le Cojep et tout mouvement et ou groupement politique défendant les mêmes valeurs». Des structures spécialisées avec pour missions de dynamiser le Cojep ont été mises en place. Il s’agit de l’Union des Femmes du Cojep (l’Ufcojep), la Cellule des enseignants du Cojep (Cecojep).
En outre, une structure technique dénommée «l’école du Cojep» sera chargée de donner à ses militants et responsables les rudiments politiques conformes à sa vision idéologique. Deux motions spéciales de soutien au président Laurent Gbagbo, et «aux camarades Youan bi Angénor, Yavo martial et a tous les prisonniers Cojep», et une motion de soutien aux prisonniers et aux exilés ont été lues par le congrès extraordinaire. Qui a ainsi tenu à marquer «son soutien et sa solidarité au Président Laurent Gbagbo dans cette autre épreuve ; engage le bureau politique à prendre tout contact et toute initiative utile en vue d’un dénouement politique de cette situation.» Il a en outre réaffirmé «l’engagement du Cojep aux côtés de tous les exilés et de tous les prisonniers politiques, pour une réconciliation vraie entre ivoiriens, une Amnistie générale et la libération pure et simple de tous le détenus.»
Barthélemy Téhin
En outre, une structure technique dénommée «l’école du Cojep» sera chargée de donner à ses militants et responsables les rudiments politiques conformes à sa vision idéologique. Deux motions spéciales de soutien au président Laurent Gbagbo, et «aux camarades Youan bi Angénor, Yavo martial et a tous les prisonniers Cojep», et une motion de soutien aux prisonniers et aux exilés ont été lues par le congrès extraordinaire. Qui a ainsi tenu à marquer «son soutien et sa solidarité au Président Laurent Gbagbo dans cette autre épreuve ; engage le bureau politique à prendre tout contact et toute initiative utile en vue d’un dénouement politique de cette situation.» Il a en outre réaffirmé «l’engagement du Cojep aux côtés de tous les exilés et de tous les prisonniers politiques, pour une réconciliation vraie entre ivoiriens, une Amnistie générale et la libération pure et simple de tous le détenus.»
Barthélemy Téhin