Sur invitation du roi du Sanwi, Nanan Amon N’douffou V, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, est en visite dans le sud-Comoé pour parler de réconciliation. L’occasion pour le roi de réaffirmer l’attachement de son peuple à la paix.
Dans la pure tradition africaine. C’est à travers une métaphore que le peuple sanwi a donné sa position sur les tentatives de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Une histoire avec à la clé cette belle leçon donnée par le truchement du caméléon : «celui qui aime son pays ne le détruit pas». C’est Anouma Aniaba, le porte-parole de nanan Amon N’douffou V, roi du Sanwi, qui a narré l’histoire hier, lors de la rencontre publique entre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale (Pan), et le peuple sanwi sur un espace contigu à la cour royale. Le roi de la forêt a invité tous les animaux à danser en signe de prière pour que Dieu les soulage de l’épreuve qu’ils vivaient. Après la danse, les bêtes les plus puissantes se vantaient de la profondeur des traces de leurs pattes dans la terre. Cela devait symboliser, selon le narrateur, la ferveur des lamentations à l’endroit de la divinité. Le roi lion a constaté alors que le caméléon, un animal frêle, n’avait pas laissé de trace. Il a menacé de le tuer, l’accusant de n’avoir pas prié. L’animal apeuré eu finalement le courage de dire que s’il n’a pas laissé de marque dans le sol, c’est parce que « celui qui aime son pays ne le détruit pas ». Le porte-parole de sa majesté a ajouté que « le bonheur nous fuit parce que nous détruisons tout » et a relevé que les meilleurs parmi les gens sont ceux qui changent « la haine en respect, la vengeance en gratitude. » Se faisant plus explicite, le roi a indiqué que la tradition de paix de son peuple et son amour pour le pays ne lui permettent pas de soutenir des actions de déstabilisation. « Nous sommes Agni-Sanwi. Nous sommes Akan. Akan signifie la parole. Jamais dans l’histoire moderne de la Côte d’Ivoire nous n’avons usé d’une arme quelconque pour nous exprimer. Le Sanwi ne peut donc soutenir les attaques étrangères contre sa mère-patrie, la Côte d’Ivoire », a-t-il rassuré. Le porte-voix du roi a argué que ce qui les préoccupe c’est, la liberté d’expression. Il a salué Guillaume Soro pour avoir répondu présent à l’invitation du roi. Pour lui, c’est la preuve de son engagement pour l’union des fils et filles de la nation. Au nom de la mutuelle, Magloire Anouman Kouaho a salué le courage, l’efficacité et la perspicacité du Pan qui a réussi à sortir la Côte d’Ivoire d’une longue crise. Il a demandé à l’hôte d’aider à la rénovation du palais et à l’accélération de la construction de l’autoroute de Bassam. Guillaume Soro s’est dit « fier » et heureux d’être à Krindjabo. Il a confié qu’il est là moins en tant que Pan qu’en sa qualité de fils du roi. « Je viens me confier en tant que fils au roi et au peuple sanwi », s’est-il exprimé. Il a promis de transmettre les doléances qui lui ont été adressées au président de la République. L’invité de nanan Amon N’douffou V a réservé son message pour le meeting qu’il animera aujourd’hui à la place Elleingand Etché d’Aboisso. Au menu, la réconciliation nationale.
Bamba K. Inza, envoyé spécial
Dans la pure tradition africaine. C’est à travers une métaphore que le peuple sanwi a donné sa position sur les tentatives de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Une histoire avec à la clé cette belle leçon donnée par le truchement du caméléon : «celui qui aime son pays ne le détruit pas». C’est Anouma Aniaba, le porte-parole de nanan Amon N’douffou V, roi du Sanwi, qui a narré l’histoire hier, lors de la rencontre publique entre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale (Pan), et le peuple sanwi sur un espace contigu à la cour royale. Le roi de la forêt a invité tous les animaux à danser en signe de prière pour que Dieu les soulage de l’épreuve qu’ils vivaient. Après la danse, les bêtes les plus puissantes se vantaient de la profondeur des traces de leurs pattes dans la terre. Cela devait symboliser, selon le narrateur, la ferveur des lamentations à l’endroit de la divinité. Le roi lion a constaté alors que le caméléon, un animal frêle, n’avait pas laissé de trace. Il a menacé de le tuer, l’accusant de n’avoir pas prié. L’animal apeuré eu finalement le courage de dire que s’il n’a pas laissé de marque dans le sol, c’est parce que « celui qui aime son pays ne le détruit pas ». Le porte-parole de sa majesté a ajouté que « le bonheur nous fuit parce que nous détruisons tout » et a relevé que les meilleurs parmi les gens sont ceux qui changent « la haine en respect, la vengeance en gratitude. » Se faisant plus explicite, le roi a indiqué que la tradition de paix de son peuple et son amour pour le pays ne lui permettent pas de soutenir des actions de déstabilisation. « Nous sommes Agni-Sanwi. Nous sommes Akan. Akan signifie la parole. Jamais dans l’histoire moderne de la Côte d’Ivoire nous n’avons usé d’une arme quelconque pour nous exprimer. Le Sanwi ne peut donc soutenir les attaques étrangères contre sa mère-patrie, la Côte d’Ivoire », a-t-il rassuré. Le porte-voix du roi a argué que ce qui les préoccupe c’est, la liberté d’expression. Il a salué Guillaume Soro pour avoir répondu présent à l’invitation du roi. Pour lui, c’est la preuve de son engagement pour l’union des fils et filles de la nation. Au nom de la mutuelle, Magloire Anouman Kouaho a salué le courage, l’efficacité et la perspicacité du Pan qui a réussi à sortir la Côte d’Ivoire d’une longue crise. Il a demandé à l’hôte d’aider à la rénovation du palais et à l’accélération de la construction de l’autoroute de Bassam. Guillaume Soro s’est dit « fier » et heureux d’être à Krindjabo. Il a confié qu’il est là moins en tant que Pan qu’en sa qualité de fils du roi. « Je viens me confier en tant que fils au roi et au peuple sanwi », s’est-il exprimé. Il a promis de transmettre les doléances qui lui ont été adressées au président de la République. L’invité de nanan Amon N’douffou V a réservé son message pour le meeting qu’il animera aujourd’hui à la place Elleingand Etché d’Aboisso. Au menu, la réconciliation nationale.
Bamba K. Inza, envoyé spécial