La lutte paie toujours. Depuis hier, le Premier ministre du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo et deux de ses co-détenus sont en liberté provisoire. Gilbert Marie Aké Ngbo, Christine Nébout Adjobi, Désiré Dallo, Mahan Gahé, Norbert Zibrabi, Jean-Jacques Béchio, Maho Glofiéhi et le commandant Dua Kouassi pourront respirer l’air frais de la liberté. C’est de la bouche de leurs avocats que nous avons eu la nouvelle.
Selon des sources proches du dossier, d’autres prisonniers politiques devraient suivre le mouvement. Il s’agit notamment de Mme Simone Gbagbo, Sangaré Abou Drahamane et de tous les autres. Leur libération devrait intervenir avant la fin de l’année qui s’achève et se poursuivre, peut-être, au-delà.
Selon l’un des avocats des prisonniers politiques, le 8ème cabinet tenu par la doyenne des juges d’instruction, Cissé Makony, a rendu pour public hier une ordonnance pour la libération d’Aké N’Gbo, Christine Adjobi et Désiré Dallo. Les décisions des 9ème et 10ème cabinets sont attendues pour les autres prisonniers polituques. Par ailleurs, c’est aussi le résultat de la longue lutte menée efficacement, sans tergiverser et sans compromission, par le président Sylvain Miaka Ouretto et son équipe depuis qu’ils ont été propulsés au devant de la scène après le cataclysme qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire et leur parti. Une lutte patiente dont le point culminant aura été la mission diplomatique qui a conduit Miaka et son équipe en France, auprès des autorités politiques et administratives de ce pays mais aussi au Sénégal, en Afrique de l’Ouest.
Selon un proche du parti au pouvoir, cette mission que le FPI a effectuée en France et au Sénégal arrange totalement les affaires de son patron Ouattara d’autant qu’il subissait de très fortes pressions ici à Abidjan de la part de ses collaborateurs à qui il doit beaucoup. «Maintenant que l’extérieur va décider à notre place, ces décisions vont s’imposer à tout le monde et le président n’aura plus qu’à leur demander de les accepter pour qu’ils ne bronchent pas».
La même source ajoute que le processus ne s’arrêtera pas aux seuls prisonniers politiques. Les maisons occupées illicitement par des FRCI vont être libérées et les exilés rentreront au pays «pour boucler la boucle».
Quant à la participation du FPI au processus électoral, il dit ne pas en savoir grand’chose et lance : «Les négociations continuent. Notre équipe ira aussi chez Macky Sall. Pourquoi vous êtes si pressé ? Attendons et nous verrons». On attend donc.
Abdoulaye Villard Sanogo
Selon des sources proches du dossier, d’autres prisonniers politiques devraient suivre le mouvement. Il s’agit notamment de Mme Simone Gbagbo, Sangaré Abou Drahamane et de tous les autres. Leur libération devrait intervenir avant la fin de l’année qui s’achève et se poursuivre, peut-être, au-delà.
Selon l’un des avocats des prisonniers politiques, le 8ème cabinet tenu par la doyenne des juges d’instruction, Cissé Makony, a rendu pour public hier une ordonnance pour la libération d’Aké N’Gbo, Christine Adjobi et Désiré Dallo. Les décisions des 9ème et 10ème cabinets sont attendues pour les autres prisonniers polituques. Par ailleurs, c’est aussi le résultat de la longue lutte menée efficacement, sans tergiverser et sans compromission, par le président Sylvain Miaka Ouretto et son équipe depuis qu’ils ont été propulsés au devant de la scène après le cataclysme qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire et leur parti. Une lutte patiente dont le point culminant aura été la mission diplomatique qui a conduit Miaka et son équipe en France, auprès des autorités politiques et administratives de ce pays mais aussi au Sénégal, en Afrique de l’Ouest.
Selon un proche du parti au pouvoir, cette mission que le FPI a effectuée en France et au Sénégal arrange totalement les affaires de son patron Ouattara d’autant qu’il subissait de très fortes pressions ici à Abidjan de la part de ses collaborateurs à qui il doit beaucoup. «Maintenant que l’extérieur va décider à notre place, ces décisions vont s’imposer à tout le monde et le président n’aura plus qu’à leur demander de les accepter pour qu’ils ne bronchent pas».
La même source ajoute que le processus ne s’arrêtera pas aux seuls prisonniers politiques. Les maisons occupées illicitement par des FRCI vont être libérées et les exilés rentreront au pays «pour boucler la boucle».
Quant à la participation du FPI au processus électoral, il dit ne pas en savoir grand’chose et lance : «Les négociations continuent. Notre équipe ira aussi chez Macky Sall. Pourquoi vous êtes si pressé ? Attendons et nous verrons». On attend donc.
Abdoulaye Villard Sanogo