ABIDJAN - La Côte d`Ivoire a subi dans la nuit de jeudi
à vendredi une nouvelle attaque, avec la descente d`hommes armés sur une
caserne de la gendarmerie, a-t-on appris auprès de l`état-major de l`armée.
La gendarmerie de "Toits-Rouges", un secteur du quartier de Yopougon
(ouest), "a été attaquée vers 3H00 du matin (locales et GMT). Des individus
non identifiés ont ouvert le feu sur la caserne, les tirs ont été intenses
mais (les assaillants) ont été repoussés", a indiqué à l`AFP une source à
l`état-major.
Selon une autre source militaire, un gendarme a été blessé lors de
l`attaque et des véhicules ont été brûlés.
"Ca a tiré très fort pendant deux heures", a indiqué une habitante du
secteur. D`autres témoins ont évoqué aussi des tirs très intenses.
Selon une source sécuritaire occidentale, les assaillants étaient armés de
kalachnikov et de lance-roquettes.
Le régime du président Alassane Ouattara est confronté depuis août à une
vague d`attaques, souvent meurtrières, contre les forces de sécurité et des
sites sensibles. Le gouvernement les a imputées à des partisans de Laurent
Gbagbo, ce que le camp de l`ex-chef de l`Etat a démenti.
La dernière attaque remonte au week-end dernier, après plusieurs semaines
d`accalmie: deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) avaient été
tués à Agboville, au nord d`Abidjan.
L`attaque de Yopougon intervient alors que la justice a accordé jeudi la
liberté provisoire à huit proches de M. Gbagbo, dont son ex-Premier ministre
Gilbert Aké N`Gbo, détenus après la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011 qui a fait environ 3.000 morts.
Cette mesure est apparue comme un geste d`apaisement après le regain de
tensions des derniers mois.
à vendredi une nouvelle attaque, avec la descente d`hommes armés sur une
caserne de la gendarmerie, a-t-on appris auprès de l`état-major de l`armée.
La gendarmerie de "Toits-Rouges", un secteur du quartier de Yopougon
(ouest), "a été attaquée vers 3H00 du matin (locales et GMT). Des individus
non identifiés ont ouvert le feu sur la caserne, les tirs ont été intenses
mais (les assaillants) ont été repoussés", a indiqué à l`AFP une source à
l`état-major.
Selon une autre source militaire, un gendarme a été blessé lors de
l`attaque et des véhicules ont été brûlés.
"Ca a tiré très fort pendant deux heures", a indiqué une habitante du
secteur. D`autres témoins ont évoqué aussi des tirs très intenses.
Selon une source sécuritaire occidentale, les assaillants étaient armés de
kalachnikov et de lance-roquettes.
Le régime du président Alassane Ouattara est confronté depuis août à une
vague d`attaques, souvent meurtrières, contre les forces de sécurité et des
sites sensibles. Le gouvernement les a imputées à des partisans de Laurent
Gbagbo, ce que le camp de l`ex-chef de l`Etat a démenti.
La dernière attaque remonte au week-end dernier, après plusieurs semaines
d`accalmie: deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) avaient été
tués à Agboville, au nord d`Abidjan.
L`attaque de Yopougon intervient alors que la justice a accordé jeudi la
liberté provisoire à huit proches de M. Gbagbo, dont son ex-Premier ministre
Gilbert Aké N`Gbo, détenus après la crise postélectorale de décembre
2010-avril 2011 qui a fait environ 3.000 morts.
Cette mesure est apparue comme un geste d`apaisement après le regain de
tensions des derniers mois.