L’actualité politique dans la commune de Koumassi fait beaucoup de vagues ces derniers temps. Une médiation du Secrétaire général Alphonse Djédjé Mady n’a rien pu y faire. Pourtant, une seule candidature s’est déclarée au titre de l’élection municipale. Nous avons rencontré le délégué du parti, responsable local du Rhdp, le maire Raymond N’dohi, unique candidat Pdci à sa propre succession. Entretien
Boigny Express : Monsieur N’dohi, quels sont vos sentiments à l’absence de candidature adverse à l’élection municipale à laquelle vous vous présentez pour votre succession ?
N’dohi Yapi Raymond : le fait d’être candidat unique du Pdci-Rda dans la commune suscite une satisfaction. Car cela traduit les bonnes relations entre les responsables locaux du parti et la base. C’est une situation qui appelle aussi à un engagement et une détermination de ma part pour m’appuyer sur les militants avec qui nous devons poursuivre les travaux de développement de la commune. Notre candidature unique traduit aussi la satisfaction des populations face aux bons résultats que nous avons réalisés.
Boigny express : Il se raconte que vous évoquez trop constamment vos bons résultats. On dit même que c’est excessif ?
N’dohi Yapi Raymond : j’en parle parce que c’est moi qui ai fait ce résultat. Et tout le monde le voit. Le 13 mai 2006, j’ai présenté à la population un bilan à mi-parcours. J’ai encore présenté un deuxième bilan récemment. J’aurais aimé pouvoir le publier intégralement dans vos colonnes si vous m’en donniez la possibilité. Sachez qu’avant nous, Koumassi était un nid de quartiers précaires. Aujourd’hui, à part Yapokro qui se trouve sous la haute tension, tous ces quartiers font bonne mine. Avant il y avait comme commissariat, le 6è arrondissement et le 20è dans une villa. Aujourd’hui le 20è arrondissement est dans un immeuble, dans un espace aéré et dispose de plusieurs bureaux. Le 36è arrondissement et la brigade de gendarmerie et autres pour la sécurité des populations de Koumassi. Au titre des marchés, nous avons décentralisé les marchés et aujourd’hui on trouve un marché à Akromiabla et au quartier Houphouët Boigny et bientôt ce sera la fin des travaux du marché poulet. Nous avons donné plus d’un milliards 200 millions de prises en charge pour les études des enfants et nous avons institué la semaine de la femme qui permet d’offrir des cadeaux chaque année à près de 3000 à 5000 femmes. Il y a beaucoup d’autres réussites, mais il y a aussi de nombreux chantiers à initier car le développement ne s’arrête pas.
Boigny Express : vous avez de beaux résultats, vous semblez être en phase avec la base, or il y a deux semaines environ, les membres de la délégation et vous-même étiez à une rencontre avec le secrétaire général suite à des dissensions en votre sein. De quoi s’agit-il ?
N’dohi Yapi Raymond : la réalité est que certains militants ont trouvé du travail auprès de certaines personnes et pensent être pour autant autorisés à saboter la conduite des affaires dans leur propre parti. Suite aux rumeurs et commentaires qui s’en suivaient, le secrétaire général du parti, le professeur Alphonse Djédjé Mady nous a convoqué pour en savoir un peu plus. Nous sommes partis, j’ai pensé pour ma part que les bases d’une redynamisation des relations étaient jetées. Mais hélas, vous lisez dans la presse que le désordre s’installe de plus en plus dans la commune. Il y a des gens qui parcourent des rédactions et donnent de l’argent pour faire publier des contrevérités qui relèvent de la cécité politique. J’interpelle d’ailleurs dans ce sens la direction de notre parti à faire respecter la discipline du parti face à des comportements comme ce à quoi nous assistons à Koumassi.
Boigny Express : Une précision de taille que nous voulons savoir. Qui a fait de vous le responsable local du Rhdp ?
N’dohi Yapi Raymond : Après la mise en place des instances du Rhdp, il a été dit que les maires étaient les premiers responsables du Rhdp dans leurs communes. C’est dans cette formule apparemment légale que je suis le responsable Rhdp à Koumassi. A ce titre, j’ai été le directeur local du candidat du Rhdp à l’élection présidentielle avec toutes les conséquences que j’ai dû assumer.
Boigny Express : Quel est l’Etat des lieux au niveau de la vie du Rhdp aujourd’hui ?
N’dohi Yapi Raymond : Le Rhdp se réunissait régulièrement sous Koné Mamadou du Rdr. Mais depuis l’arrivée de Monsieur Cissé Bacongo qui ne répond pas à nos invitations, nous nous réunissons avec les autres partis membres. Maintenant que je suis le candidat Pdci, nous attendons les autres têtes de liste, et je vais convoquer une réunion dans le cadre de l’établissement d’une liste Rhdp. Ce que je veux dire à propos du Rhdp, cette alliance a fait ses preuves devant l’épreuve. Nous en avons encore beaucoup à en tirer. La cohésion en son sein est indispensable pour que sa pratique soit une réalité. A nous de nous imposer la discipline et le respect des autres pour que la famille puisse se consolider davantage. Cela est nécessaire, car contrairement à ce que certains pensent, il y a bien des défis qui nous attendent.
Entretien réalisé par Georges Amany
Boigny Express : Monsieur N’dohi, quels sont vos sentiments à l’absence de candidature adverse à l’élection municipale à laquelle vous vous présentez pour votre succession ?
N’dohi Yapi Raymond : le fait d’être candidat unique du Pdci-Rda dans la commune suscite une satisfaction. Car cela traduit les bonnes relations entre les responsables locaux du parti et la base. C’est une situation qui appelle aussi à un engagement et une détermination de ma part pour m’appuyer sur les militants avec qui nous devons poursuivre les travaux de développement de la commune. Notre candidature unique traduit aussi la satisfaction des populations face aux bons résultats que nous avons réalisés.
Boigny express : Il se raconte que vous évoquez trop constamment vos bons résultats. On dit même que c’est excessif ?
N’dohi Yapi Raymond : j’en parle parce que c’est moi qui ai fait ce résultat. Et tout le monde le voit. Le 13 mai 2006, j’ai présenté à la population un bilan à mi-parcours. J’ai encore présenté un deuxième bilan récemment. J’aurais aimé pouvoir le publier intégralement dans vos colonnes si vous m’en donniez la possibilité. Sachez qu’avant nous, Koumassi était un nid de quartiers précaires. Aujourd’hui, à part Yapokro qui se trouve sous la haute tension, tous ces quartiers font bonne mine. Avant il y avait comme commissariat, le 6è arrondissement et le 20è dans une villa. Aujourd’hui le 20è arrondissement est dans un immeuble, dans un espace aéré et dispose de plusieurs bureaux. Le 36è arrondissement et la brigade de gendarmerie et autres pour la sécurité des populations de Koumassi. Au titre des marchés, nous avons décentralisé les marchés et aujourd’hui on trouve un marché à Akromiabla et au quartier Houphouët Boigny et bientôt ce sera la fin des travaux du marché poulet. Nous avons donné plus d’un milliards 200 millions de prises en charge pour les études des enfants et nous avons institué la semaine de la femme qui permet d’offrir des cadeaux chaque année à près de 3000 à 5000 femmes. Il y a beaucoup d’autres réussites, mais il y a aussi de nombreux chantiers à initier car le développement ne s’arrête pas.
Boigny Express : vous avez de beaux résultats, vous semblez être en phase avec la base, or il y a deux semaines environ, les membres de la délégation et vous-même étiez à une rencontre avec le secrétaire général suite à des dissensions en votre sein. De quoi s’agit-il ?
N’dohi Yapi Raymond : la réalité est que certains militants ont trouvé du travail auprès de certaines personnes et pensent être pour autant autorisés à saboter la conduite des affaires dans leur propre parti. Suite aux rumeurs et commentaires qui s’en suivaient, le secrétaire général du parti, le professeur Alphonse Djédjé Mady nous a convoqué pour en savoir un peu plus. Nous sommes partis, j’ai pensé pour ma part que les bases d’une redynamisation des relations étaient jetées. Mais hélas, vous lisez dans la presse que le désordre s’installe de plus en plus dans la commune. Il y a des gens qui parcourent des rédactions et donnent de l’argent pour faire publier des contrevérités qui relèvent de la cécité politique. J’interpelle d’ailleurs dans ce sens la direction de notre parti à faire respecter la discipline du parti face à des comportements comme ce à quoi nous assistons à Koumassi.
Boigny Express : Une précision de taille que nous voulons savoir. Qui a fait de vous le responsable local du Rhdp ?
N’dohi Yapi Raymond : Après la mise en place des instances du Rhdp, il a été dit que les maires étaient les premiers responsables du Rhdp dans leurs communes. C’est dans cette formule apparemment légale que je suis le responsable Rhdp à Koumassi. A ce titre, j’ai été le directeur local du candidat du Rhdp à l’élection présidentielle avec toutes les conséquences que j’ai dû assumer.
Boigny Express : Quel est l’Etat des lieux au niveau de la vie du Rhdp aujourd’hui ?
N’dohi Yapi Raymond : Le Rhdp se réunissait régulièrement sous Koné Mamadou du Rdr. Mais depuis l’arrivée de Monsieur Cissé Bacongo qui ne répond pas à nos invitations, nous nous réunissons avec les autres partis membres. Maintenant que je suis le candidat Pdci, nous attendons les autres têtes de liste, et je vais convoquer une réunion dans le cadre de l’établissement d’une liste Rhdp. Ce que je veux dire à propos du Rhdp, cette alliance a fait ses preuves devant l’épreuve. Nous en avons encore beaucoup à en tirer. La cohésion en son sein est indispensable pour que sa pratique soit une réalité. A nous de nous imposer la discipline et le respect des autres pour que la famille puisse se consolider davantage. Cela est nécessaire, car contrairement à ce que certains pensent, il y a bien des défis qui nous attendent.
Entretien réalisé par Georges Amany