Le président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) a animé une conférence de presse au siège du parti au flambeau à la Riviera-Golf le mercredi 19 décembre 2012. Mamadou Koulibaly a passé en revue les questions ‘’chaudes’’ de l’actualité, notamment les élections locales, la situation sécuritaire et économique. Il a menacé de ne pas aller aux élections municipales et régionales et a pris pour du bluff le taux de croissance de 8% annoncé par le Gouvernement.
Selon Mamadou Koulibaly, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire n’est pas de 8%. «S’il y a une croissance, c’est qu’elle est appauvrissante. Il ne faut pas confondre prévision de croissance avec réalité de croissance», a dit d’emblée, Mamadou Koulibaly. Puis il a déploré que le Président de la République, Alassane Ouattara, n’applique pas le programme pour lequel il a été élu. «Il a abandonné son programme pour le PPTE, le programme d’investissement public de la Côte d’Ivoire et le Triomphe de l’éléphant qui sont des programmes existant dans les fichiers de la République, qui sont devenus son programme». Il a soutenu que sous Ouattara, la Côte d’Ivoire a une dépense publique qui augmente. Pour lui, le défi ivoirien est d’abord d’aller à l’Etat de droit. Concernant la CEI, il est clair : «la CEI est forclose». Et pour Mamadou Koulibaly, si les choses restent telles, si des réformes ne sont pas engagées pour la mise en place d’une nouvelle Commission électorale indépendante, pas question pour LIDER d’aller aux élections : «On ne peut pas faire les élections dans ces conditions, le 24 février». Le président de LIDER souhaite la réouverture des listes électorales parce qu`il comprend mal que le Ghana qui a une démographie avoisinant celle de la Côte d’Ivoire, dispose de 14 millions d’électeurs pour à peine 6 millions en terre d’Eburnie. Au plan sécuritaire, il a tancé les FRCI qui «abusent des populations ivoiriennes», au nez et à la barbe des autorités sans que rien ne soit fait. «Je demande à Ouattara d’abattre sa foudre sur moi», a-t-il indiqué, concernant l’affaire de cannabis dans laquelle serait impliqué l’un de ses employés. Pour lui, c’est de la mascarade et il n’en est rien.
A.Dedi
Selon Mamadou Koulibaly, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire n’est pas de 8%. «S’il y a une croissance, c’est qu’elle est appauvrissante. Il ne faut pas confondre prévision de croissance avec réalité de croissance», a dit d’emblée, Mamadou Koulibaly. Puis il a déploré que le Président de la République, Alassane Ouattara, n’applique pas le programme pour lequel il a été élu. «Il a abandonné son programme pour le PPTE, le programme d’investissement public de la Côte d’Ivoire et le Triomphe de l’éléphant qui sont des programmes existant dans les fichiers de la République, qui sont devenus son programme». Il a soutenu que sous Ouattara, la Côte d’Ivoire a une dépense publique qui augmente. Pour lui, le défi ivoirien est d’abord d’aller à l’Etat de droit. Concernant la CEI, il est clair : «la CEI est forclose». Et pour Mamadou Koulibaly, si les choses restent telles, si des réformes ne sont pas engagées pour la mise en place d’une nouvelle Commission électorale indépendante, pas question pour LIDER d’aller aux élections : «On ne peut pas faire les élections dans ces conditions, le 24 février». Le président de LIDER souhaite la réouverture des listes électorales parce qu`il comprend mal que le Ghana qui a une démographie avoisinant celle de la Côte d’Ivoire, dispose de 14 millions d’électeurs pour à peine 6 millions en terre d’Eburnie. Au plan sécuritaire, il a tancé les FRCI qui «abusent des populations ivoiriennes», au nez et à la barbe des autorités sans que rien ne soit fait. «Je demande à Ouattara d’abattre sa foudre sur moi», a-t-il indiqué, concernant l’affaire de cannabis dans laquelle serait impliqué l’un de ses employés. Pour lui, c’est de la mascarade et il n’en est rien.
A.Dedi