La clôture de l’escadron de gendarmerie situé dans le quartier ‘’Toits-rouges’’ de la commune de Yopougon garde encore les marques – des trous béants – des obus qui l’ont perforé. En effet, ce camp de gendarmerie a été pris pour cible dans la nuit de jeudi à vendredi par des assaillants lourdement armés. Et les impacts démontrent toute la violence de l’agression. En outre, le canon a tonné et la psychose s’est installée dans la commune de Yopougon. Les riverains ont, de toute évidence, vécu une nuit très mouvementée. Des assaillants, selon un témoin oculaire de la scène, au nombre de 7 personnes toutes en cagoule, ont mené l’assaut sur le camp des gendarmes.
Il est 9 heures quand notre équipe de reportage arrive sur les lieux de l’attaque. Les populations qui ont été tirées de leur sommeil aux environs de 3 H du matin par des tirs nourris accourent pour voir ce qui s’est réellement passé. Mais la caserne est hermétiquement fermée et personne ne peut y avoir accès. Les langues se délient. Selon les témoignages recueillis ici et là, les assaillants ont lancé l’assaut au petit matin. Pendant une bonne heure, Ils ont pilonné le camp de gendarmerie à l’arme lourde. Une fois à l’intérieur, ils ont mis le feu aux véhicules trouvés sur les lieux. Visiblement à la recherche d’armes, les visiteurs indélicats tentent d’accéder à la poudrière. La riposte des gendarmes ne permet pas aux assaillants d’atteindre leur objectif. Repoussés en dehors du camp, les agresseurs n’abdiquent pas pour autant. Les tirs s’intensifient. Et selon une source militaire, un civil détenu dans le camp reçoit une balle dans la tête et rend l’âme. Les combats ont duré jusqu’à 4 heures, a-t-on appris auprès d’une source. Les premiers renforts des forces républicaines pointent. Et les assaillants devant la réplique prennent la fuite. Les ratissages sont automatiquement engagés. Au moment de notre passage, le commandant Shérif Ousmane et ses hommes avaient investi les lieux à la recherche des assaillants. Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, le commandant supérieur de la gendarmerie, Kouassi Gervais et plusieurs autorités militaires de l’Etat-major général des FRCI sont venus s’enquérir des nouvelles. Après sa visite, le ministre et sa délégation n’ont pas voulu faire de déclaration. Dans la même nuit, la position des FRCI dans le village d’Agbaou, non loin de la ville d’Akoupé, a été attaquée. Là aussi les assaillants ont été mis en déroute et ont pris la fuite. Comme bilan, 3 blessés ont été signalés. Et au cours des ratissages, plusieurs suspects ont été mis aux arrêts.
Lacina Ouattara
Il est 9 heures quand notre équipe de reportage arrive sur les lieux de l’attaque. Les populations qui ont été tirées de leur sommeil aux environs de 3 H du matin par des tirs nourris accourent pour voir ce qui s’est réellement passé. Mais la caserne est hermétiquement fermée et personne ne peut y avoir accès. Les langues se délient. Selon les témoignages recueillis ici et là, les assaillants ont lancé l’assaut au petit matin. Pendant une bonne heure, Ils ont pilonné le camp de gendarmerie à l’arme lourde. Une fois à l’intérieur, ils ont mis le feu aux véhicules trouvés sur les lieux. Visiblement à la recherche d’armes, les visiteurs indélicats tentent d’accéder à la poudrière. La riposte des gendarmes ne permet pas aux assaillants d’atteindre leur objectif. Repoussés en dehors du camp, les agresseurs n’abdiquent pas pour autant. Les tirs s’intensifient. Et selon une source militaire, un civil détenu dans le camp reçoit une balle dans la tête et rend l’âme. Les combats ont duré jusqu’à 4 heures, a-t-on appris auprès d’une source. Les premiers renforts des forces républicaines pointent. Et les assaillants devant la réplique prennent la fuite. Les ratissages sont automatiquement engagés. Au moment de notre passage, le commandant Shérif Ousmane et ses hommes avaient investi les lieux à la recherche des assaillants. Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, le commandant supérieur de la gendarmerie, Kouassi Gervais et plusieurs autorités militaires de l’Etat-major général des FRCI sont venus s’enquérir des nouvelles. Après sa visite, le ministre et sa délégation n’ont pas voulu faire de déclaration. Dans la même nuit, la position des FRCI dans le village d’Agbaou, non loin de la ville d’Akoupé, a été attaquée. Là aussi les assaillants ont été mis en déroute et ont pris la fuite. Comme bilan, 3 blessés ont été signalés. Et au cours des ratissages, plusieurs suspects ont été mis aux arrêts.
Lacina Ouattara