Pour des raisons évidentes de sécurité, nous utilisons des initiales pour le désigner. SBK a suivi de bout en bout l’attaque lancée par des assaillants contre l’escadron de gendarmerie de ‘’Toits-rouges’’ depuis le balcon de l’immeuble qu’il habite. Dans cet entretien, il donne les détails de l’assaut
Le Patriote : Depuis votre balcon, vous avez suivi l’attaque contre la gendarmerie de ‘’Toits-rouges’’. Qu’est-ce que vous avez vu exactement ?
SBK : Les hostilités ont commencé à partir de 3 h du matin. Réveillé de mon sommeil, je suis allé au balcon pour savoir ce qui se passait. J’ai vu 7 personnes habillées en noir avec le visage encagoulé, lancer des grenades à l’intérieur du camp de gendarmerie. Ils étaient postés à cotés des bureaux de la CIE et ils tiraient sur le camp. Après, un tir de roquette a suivi. C’est ainsi que les agresseurs ont pu avoir accès à l’intérieur du camp. Les tirs se sont intensifiés quant ils sont entrés. De ma position, je voyais un seul gendarme qui ripostait. Visiblement, les assaillants étaient à la recherche d’armes. Parce qu’ils ont tenté d’ouvrir la poudrière en vain. Après quoi, ils ont mis le feu aux véhicules qui étaient au parking.
LP : Quand est-ce que les agresseurs se sont retirés du camp?
SKB : Je voudrais dire que le seul gendarme que je voyais a fait preuve d’héroïsme. Il a tenu tête aux assaillants jusqu’à l’arrivée des premiers renforts des FRCI autour de 4 heures du matin. Mais sentant qu’il y allait avoir des renforts, les assaillants ont repliés. Ils sont venus du côté du quartier ‘’Koweit’’. C’est la même direction qu’ils ont pris en partant. Dans leur retrait, ils ont oublié un chargeur que les FRCI ont pris après. Quand ils sont partis, nous sommes allés dans le camp. Il y avait un corps.
Propos recueillis par LO
Le Patriote : Depuis votre balcon, vous avez suivi l’attaque contre la gendarmerie de ‘’Toits-rouges’’. Qu’est-ce que vous avez vu exactement ?
SBK : Les hostilités ont commencé à partir de 3 h du matin. Réveillé de mon sommeil, je suis allé au balcon pour savoir ce qui se passait. J’ai vu 7 personnes habillées en noir avec le visage encagoulé, lancer des grenades à l’intérieur du camp de gendarmerie. Ils étaient postés à cotés des bureaux de la CIE et ils tiraient sur le camp. Après, un tir de roquette a suivi. C’est ainsi que les agresseurs ont pu avoir accès à l’intérieur du camp. Les tirs se sont intensifiés quant ils sont entrés. De ma position, je voyais un seul gendarme qui ripostait. Visiblement, les assaillants étaient à la recherche d’armes. Parce qu’ils ont tenté d’ouvrir la poudrière en vain. Après quoi, ils ont mis le feu aux véhicules qui étaient au parking.
LP : Quand est-ce que les agresseurs se sont retirés du camp?
SKB : Je voudrais dire que le seul gendarme que je voyais a fait preuve d’héroïsme. Il a tenu tête aux assaillants jusqu’à l’arrivée des premiers renforts des FRCI autour de 4 heures du matin. Mais sentant qu’il y allait avoir des renforts, les assaillants ont repliés. Ils sont venus du côté du quartier ‘’Koweit’’. C’est la même direction qu’ils ont pris en partant. Dans leur retrait, ils ont oublié un chargeur que les FRCI ont pris après. Quand ils sont partis, nous sommes allés dans le camp. Il y avait un corps.
Propos recueillis par LO
