Abidjan - La libération, jeudi, de huit proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, ne doit pas être perçue comme l’émanation d’une volonté politique mais il s’agit plutôt d’une action judiciaire en bonne et due forme, défend le ministre ivoirien de la Justice et des Droits de l’Homme, Coulibaly Mamadou Gnénéma, affirmant qu’il s’agit d’une " coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires".
"(…) Pour nous, la justice doit être libre et rapide. Nous avons souhaité que ces procédures-là connaissent des avancées notables afin justement que l’exception qui est la détention, demeure effectivement une exception ; je pense que nous avons été entendus par les magistrats", a expliqué M. Coulibaly lors d’un entretien accordé conjointement, vendredi, à l’AIP et au quotidien Fraternité Matin.
Interpellés dès la chute de leur leader, le 11 avril 2011, huit proches de Laurent Gbagbo se sont vus accordés la liberté provisoire jeudi, selon un communiqué lu sur au cours du journal de 20H de la RTI1. Lors d’une récente visite dans le nord-est du pays, le président ivoirien, Alassane Ouattara avait annoncé la possibilité que des pro-Gbagbo soient libérés.
"Sachez que le Président de la République (Alassane Ouattara) a le droit d’émettre des vœux politiques. Il reste qu’au-delà de ces vœux, la liberté ou l’indépendance de la justice autorise les magistrats à ne pas être dans la même vue que le Chef de l’Etat ; (…) S’il y a une coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu’être heureuse", a dit le ministre d’Etat Gnénéma Coulibaly.
Ce dernier a estimé que "s’il y a une coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu’être heureuse", affirmant que "cela doit effectivement participer à l’apaisement du climat social".
Pars ailleurs, le ministre de la justice a prévenu que la justice pourrait accorder la liberté provisoire à d’autres proches de l’ancien régime, y compris ceux inculpés pour "crimes de sang". " Si on ne peut les juger dans les temps qui viennent, parce qu’il y a encore des citations à servir, des actes à faire, j’imagine bien qu’il ne serait pas anormal qu’on puisse leur permettre d’être libres provisoirement, quitte à eux de se présenter aux audiences du jugement", a-t-il dit.
"(…) Pour nous, la justice doit être libre et rapide. Nous avons souhaité que ces procédures-là connaissent des avancées notables afin justement que l’exception qui est la détention, demeure effectivement une exception ; je pense que nous avons été entendus par les magistrats", a expliqué M. Coulibaly lors d’un entretien accordé conjointement, vendredi, à l’AIP et au quotidien Fraternité Matin.
Interpellés dès la chute de leur leader, le 11 avril 2011, huit proches de Laurent Gbagbo se sont vus accordés la liberté provisoire jeudi, selon un communiqué lu sur au cours du journal de 20H de la RTI1. Lors d’une récente visite dans le nord-est du pays, le président ivoirien, Alassane Ouattara avait annoncé la possibilité que des pro-Gbagbo soient libérés.
"Sachez que le Président de la République (Alassane Ouattara) a le droit d’émettre des vœux politiques. Il reste qu’au-delà de ces vœux, la liberté ou l’indépendance de la justice autorise les magistrats à ne pas être dans la même vue que le Chef de l’Etat ; (…) S’il y a une coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu’être heureuse", a dit le ministre d’Etat Gnénéma Coulibaly.
Ce dernier a estimé que "s’il y a une coïncidence entre la volonté politique et les actions judiciaires ou les décisions judiciaires, elle ne peut qu’être heureuse", affirmant que "cela doit effectivement participer à l’apaisement du climat social".
Pars ailleurs, le ministre de la justice a prévenu que la justice pourrait accorder la liberté provisoire à d’autres proches de l’ancien régime, y compris ceux inculpés pour "crimes de sang". " Si on ne peut les juger dans les temps qui viennent, parce qu’il y a encore des citations à servir, des actes à faire, j’imagine bien qu’il ne serait pas anormal qu’on puisse leur permettre d’être libres provisoirement, quitte à eux de se présenter aux audiences du jugement", a-t-il dit.