L’adage est bien su de tous. Nul n’est prophète chez soi. Et Mamadou Koulibaly n’est pas forcément prophète chez lui. Raison pour laquelle, il n’a fait exception à la règle. Le journal panafricain «The Africa Report», vient de reconnaître le combat politique du président de lider (Liberté et Démocratie pour la République), en faisant de lui, l’une des personnalités africaines à observer au cours de l’année 2013. Mieux, au plan national, Mamadou Koulibaly est seul en lice dans ce classement. «Le président de Lider est la seule personnalité ivoirienne à être recensée dans le classement des personnes qui feront l’actualité sur le continent en 2013, dans la double édition décembre/janvier du mensuel panafricain «The Africa Report». Qui présente Lider comme "l’opposition forte" au "pouvoir présidentialiste absolu d’Alassane Ouattara."
Une reconnaissance internationale qui met en pôle position l’opposant ivoirien, qui a toujours revendiqué la paternité d’une opposition responsable face au régime du Président Alassane Ouattara. Récemment encore, Mamadou Koulibaly est monté au créneau, sans gant ni langue de bois, l’ex-président de l’Assemblée nationale a crié son ras-le-bol à la gouvernance du Président Alassane Ouattara sur laquelle il a déversé sa bile. Puis, il a fait cette confidence à la presse : «vous n’êtes pas obligés d’écrire ce que je dis. Mais je vous montre des pistes, je vous donne de la matière, pour que lorsque vous serez en présence du Président de la République, que vous lui posiez de bonnes questions». Mamadou Koulibaly est donc friand des débats d’idées.
Comment cette annonce est perçue par ses proches ?
Pour Nathalie Yamb, conseillère du Pr. Mamadou Koulibaly, il n’y a point de doute. «En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’opposition à part, Lider». Voila qui est clair. «Quand il a fallu dénoncer la forclusion de la Cei, c’est Lider. La dénonciation de la distribution d’argent par la Première dame, à travers son association ‘’Children of Africa’’, c’est encore nous. Une opposition, elle critique non seulement, mais elle fait aussi des propositions. Toutes les fois que nous nous sommes opposés au pouvoir en place, nous dénonçons mais nous faisons aussi des propositions», a renchéri un militant du parti au flambeau. Mais est-ce une veste trop grande à porter pour le président de Lider ? Lui-même y répondait récemment. «Quand jeune étudiant on s’opposait au père fondateur de ce pays, Félix Houphouët-Boigny, on me demandait si je n’avais pas peur pour ma vie. Le Président Bédié venu au pouvoir, j’ai continué à critiquer. On m’a encore demandé si je n’avais pas peur pour ma vie. Sous Robert Guéi, je me suis toujours opposé. Lorsque j’étais encore ministre de l’Economie, le général me faisait envoyer des personnes à qui je devais remettre de l’argent, je leur répondais qu’il n’en était pas question et que le budget était sécurisé. Même avec mes compagnons de lutte, je me suis opposé lorsque, une fois au pouvoir, mes camarades ont commencé à dévier le combat. Sous l’ère du Président Ouattara, je continuerai à dénoncer les travers de la gouvernance», a-t-il indiqué.
Diversement perçu
La perfection n’est point de ce monde. Diversement perçue, cette distinction reste pour les adversaires du président de Lider, comme un épiphénomène. «Comment se fait-il que Mamadou Koulibaly soit le seul à parler et rien ne lui arrive ?», s’interroge un pro-Gbagbo. «Il est sûrement dans un deal avec le pouvoir en place», poursuit-il. Pourtant, lui aussi (Mamadou Koulibaly) se dit visé, mais indirectement. Quitte au président de Lider de rester sous les projecteurs en 2013, toujours dans la droite ligne de pensée de Lider.
A.Dedi
Une reconnaissance internationale qui met en pôle position l’opposant ivoirien, qui a toujours revendiqué la paternité d’une opposition responsable face au régime du Président Alassane Ouattara. Récemment encore, Mamadou Koulibaly est monté au créneau, sans gant ni langue de bois, l’ex-président de l’Assemblée nationale a crié son ras-le-bol à la gouvernance du Président Alassane Ouattara sur laquelle il a déversé sa bile. Puis, il a fait cette confidence à la presse : «vous n’êtes pas obligés d’écrire ce que je dis. Mais je vous montre des pistes, je vous donne de la matière, pour que lorsque vous serez en présence du Président de la République, que vous lui posiez de bonnes questions». Mamadou Koulibaly est donc friand des débats d’idées.
Comment cette annonce est perçue par ses proches ?
Pour Nathalie Yamb, conseillère du Pr. Mamadou Koulibaly, il n’y a point de doute. «En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’opposition à part, Lider». Voila qui est clair. «Quand il a fallu dénoncer la forclusion de la Cei, c’est Lider. La dénonciation de la distribution d’argent par la Première dame, à travers son association ‘’Children of Africa’’, c’est encore nous. Une opposition, elle critique non seulement, mais elle fait aussi des propositions. Toutes les fois que nous nous sommes opposés au pouvoir en place, nous dénonçons mais nous faisons aussi des propositions», a renchéri un militant du parti au flambeau. Mais est-ce une veste trop grande à porter pour le président de Lider ? Lui-même y répondait récemment. «Quand jeune étudiant on s’opposait au père fondateur de ce pays, Félix Houphouët-Boigny, on me demandait si je n’avais pas peur pour ma vie. Le Président Bédié venu au pouvoir, j’ai continué à critiquer. On m’a encore demandé si je n’avais pas peur pour ma vie. Sous Robert Guéi, je me suis toujours opposé. Lorsque j’étais encore ministre de l’Economie, le général me faisait envoyer des personnes à qui je devais remettre de l’argent, je leur répondais qu’il n’en était pas question et que le budget était sécurisé. Même avec mes compagnons de lutte, je me suis opposé lorsque, une fois au pouvoir, mes camarades ont commencé à dévier le combat. Sous l’ère du Président Ouattara, je continuerai à dénoncer les travers de la gouvernance», a-t-il indiqué.
Diversement perçu
La perfection n’est point de ce monde. Diversement perçue, cette distinction reste pour les adversaires du président de Lider, comme un épiphénomène. «Comment se fait-il que Mamadou Koulibaly soit le seul à parler et rien ne lui arrive ?», s’interroge un pro-Gbagbo. «Il est sûrement dans un deal avec le pouvoir en place», poursuit-il. Pourtant, lui aussi (Mamadou Koulibaly) se dit visé, mais indirectement. Quitte au président de Lider de rester sous les projecteurs en 2013, toujours dans la droite ligne de pensée de Lider.
A.Dedi