“Le Gouvernement Ivoirien est sérieusement déterminé à faire du secteur privé, le principal moteur de la croissance économique de la Côte d’Ivoire ». C’est ce qu’a relevé hier, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, lors du lancement des travaux du Comité de concertation Secteur Public/ Secteur Privé à la Primature. Il a indiqué que le Gouvernement tiendra tous ses ‘’engagements et prendra toutes les dispositions pratiques’’ nécessaires à la création d’un climat favorable aux affaires. D’où le lancement des travaux du comité de concertation secteur public / secteur privé qui a commencé par la mise en place du comité de Mobilisation des Ressources Extérieures et du suivi des investissements. L’objectif global, a clarifié le Premier ministre, est d’améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne. Notamment le renforcement du climat de confiance entre l’Etat et le secteur privé. C’est à ce titre que le locataire de la ‘’Maison Blanche’’, au Plateau a relevé que les activités du Comité de Concertation entre l’Etat et le secteur Privé initiées par le Décret n°90-1233 du 17 Octobre 1990, modifié par le Décret n°2001-430 du 18 juillet 2001, seront revues et redynamisées avec un suivi plus régulier par les membres du Gouvernement. « Je m’emploierai personnellement à réunir tous les trimestres, l’organe de direction qu’est le Comité d’Orientation et de Décision (COD), composé des ministres concernés, afin d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations des acteurs du secteur privé » a-t-il signifié. Le chef du gouvernement a assuré que toutes les missions inscrites dans les textes qui régissent le Comité de Concertation seront remplies afin d’améliorer l’environnement des affaires et rendre les entreprises ivoiriennes plus compétitives, créatrices de richesses et d’emplois. En outre tous les textes pris pour favoriser l’investissement privé (nouveau code des d’Investissements, Code sectoriels) seront appliqués selon lui, à l’effet de rendre la destination Côte d’Ivoire plus attractive pour les capitaux privés. Le Premier ministre n’a pas ignoré la problématique de la dette privée. « Le gouvernement s’engage dès janvier 2013, à procéder au traitement définitif de la dette privée pour donner un nouveau souffle aux entreprises », a-t-il précisé. Toutes ces actions du gouvernement visent à porter le taux d’investissement global à 23,5 % du Produit intérieur Brut (PIB) en 2015, contre 12,5% (en 2012) et 8,2% en 2011.Quant aux investissements publics, ils devront passer de 5,4 % en 2012 à 9% en 2015. Le taux d’investissement privé qui s’élève actuellement à 7,10 % du PIB, devra, avec toutes ces mesures, passer à 14,5% en 2015, contre 2,8% en 2011.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé