Une année s’est achevée. Une autre vient de commencer avec tout ce que cela peut susciter comme espoir. Le sport ivoirien sera sur plusieurs plateaux cette année. Dans cet exercice, nous soulignons pour vous, les grands défis qui l’attendent en cette année 2013.
La Loi sur le sport
Incontestablement, la loi sur le sport sera la plus grande attente de cette année nouvelle. Ebauché lors d’un séminaire à Grand-Bassam sous le ministre Dagobert Banzio, le projet de loi relatif au sport n’a jamais su devenir une véritable loi. Adopté en conseil de gouvernement puis appuyé par le conseil de ministres, ce projet a buté sur une Assemblée nationale aux ordres. Et depuis, le grand travail de réflexion de l’ensemble du mouvement sportif ivoirien pour tailler une constitution à la pratique sportive est resté dans le tiroir des oubliettes. Légré Philippe qui a hérité de Dagobert Banzio n’a fait qu’en parler. Aujourd’hui, le nouvel homme fort du sport ivoirien veut en faire son cheval de bataille. Les résolutions de Grand Bassam ont été sorties et dépoussiérées. Alain Lobognon s’est engagé à passer du projet de loi à l’adoption d’un véritable texte fondateur qui balisera dans tous les compartiments, l’activité sportive en Côte d’Ivoire. La balle est désormais dans le camp de celui qui patronne la gestion de la jeunesse ivoirienne. A cela il doit faire face au manque criard d’infrastructures sportives, sans lesquelles, le développement du sport est une vue de l’esprit. De l’aménagement du palais des sports à la construction d’un Stade Olympique en passant par la réhabilitation de ceux existant, voilà autant de chantiers qui, mis en route, engageront le sport ivoirien sur le chemin du professionnalisme et du développement. Mais ce qui urge actuellement, c’est bien la CAN de football.
CAN 2013
Dans quelques deux petites semaines la Côte d’Ivoire sera sous les projecteurs sud-africains. Les Eléphants de Côte d’Ivoire, à l’instar de 15 autres équipes nationales iront à la coupe d’Afrique des nations de football. Pour la vingtième fois, notre pays sera au départ de cette course passionnée et passionnante au sacre continental. Finalistes malheureux en janvier dernier à Libreville, les pachydermes ont un grand défi à relever en Afrique du Sud. Didier Drogba et ses camarades, sous les ordres de Sabri Lamouchi et encadrés par la fédération d’Augustin Sidy Diallo ont l’occasion de permettre à la Côte d’Ivoire d’entrer dans cette année 2013 par la grande porte de la gloire. Une victoire finale à la CAN 2013 sera un grand réconfort moral pour ce pays qui peu à peu sort d’une crise qui l’a balafré. Certainement que cette victoire galvanisera davantage leurs jeunes cadets qui en Avril prochain seront au Maroc pour leur CAN.
Quatre clubs sur le continent
En dehors des équipes nationales, le football ivoirien sera en attraction sur le continent au niveau des clubs. En ligue des champions, le Séwé sport de San Pedro et l’Afad seront les ambassadeurs du football ivoirien dans la plus prestigieuse compétition africaine au niveau des clubs. Ces deux equipes de l’intérieur tenteront, chacun de son côté de repositionner le football ivoirien dans le gotha de celui du continent. En coupe de la confédération, l’Asec mimosas et le Stella club d’Adjamé porteront les espoirs ivoiriens.
L’Afro basket 2013
Incontestablement le second fait sportif, grandeur nature, pour la Côte d’Ivoire, cette année 2013. L’organisation, à Abidjan, de l’Afro Basketball masculin. C’est-à-dire la coupe d’Afrique des nations de la balle au panier séniors hommes. Cette compétition que la Côte d’Ivoire a déjà abritée en 1984, réunira sur les bords de la lagune Ebrié les 15 meilleures nations africaines en plus de la Côte d’Ivoire. Un défi de taille tant dans l’organisation que dans la volonté de la fédération ivoirienne de basket-ball de remporter ce trophée. Pour la Côte d’Ivoire, il s’agira de se repositionner comme la plaque tournante de la balle au panier comme au temps des Bilé Alphonse, Djadji Clément, Eloh Dinguy, Bah Florent, Dao Malick et autres.
Infrastructures et organisation des fédérations
Si la loi sur le sport est une attente de première nécessité, le problème des infrastructures n’en est pas moins une. Aujourd’hui l’amateurisme dans lequel baigne le sport en Côte d’Ivoire tire en partie sa cause dans le manque d’infrastructures. Il y a seulement quelques jours, le ministre Alain Lobognon faisait l’amer constat de ce que des espaces construits pour la pratique sportive ont été réaménagés à d’autres fins, avec la complicité d’une administration tordue et des mairies affairistes. Depuis les indépendances, l’Etat n’a plus construit de stades. Ni à Abidjan et encore moins dans les villes de l’intérieur du pays. Et les rares stades qui avaient accueillis la célébration de l’indépendance ont été délaissé jusqu’à tomber en ruine. Le palais des sports, fierté en 1984 lors de la CAN de basket-ball est aujourd’hui sur la table du médecin. Les différents ministres, qui se sont succédé, en ont fait leur vache grasse au lieu de, véritablement, réhabiliter cet édifice qui permet à plusieurs disciplines d’avoir un cadre d’expression convenable. Aujourd’hui, plus que jamais, les travaux entrepris doivent se poursuivre avec célérité.
Quant aux fédérations, elles doivent s’organiser davantage et se montrer plus créatives dans la recherche de moyens additionnels pour booster leur sport. Le handball, la boxe et le Golf sont en attente de renouveler leurs instances. Pour une fois, la tutelle a décidé de prendre les choses en main et siffler la fin de la recréation des AG tordues et truquées. Tout comme elle veut donner une nouvelle orientation à la parafiscalité. Désormais fini les chèques aux fédérations chaque trimestre. L’argent de la parafiscalité sera reversé dans un fonds qui servira à la construction d’infrastructures, la formation et à l’assistance des anciens sportifs. Les fédérations ont donc l’obligation de s’organiser, se restructurer et s’ouvrir d’autres moyens de financements pour développer leur sport et offrir le meilleur à leurs athlètes.
Koné Lassiné
La Loi sur le sport
Incontestablement, la loi sur le sport sera la plus grande attente de cette année nouvelle. Ebauché lors d’un séminaire à Grand-Bassam sous le ministre Dagobert Banzio, le projet de loi relatif au sport n’a jamais su devenir une véritable loi. Adopté en conseil de gouvernement puis appuyé par le conseil de ministres, ce projet a buté sur une Assemblée nationale aux ordres. Et depuis, le grand travail de réflexion de l’ensemble du mouvement sportif ivoirien pour tailler une constitution à la pratique sportive est resté dans le tiroir des oubliettes. Légré Philippe qui a hérité de Dagobert Banzio n’a fait qu’en parler. Aujourd’hui, le nouvel homme fort du sport ivoirien veut en faire son cheval de bataille. Les résolutions de Grand Bassam ont été sorties et dépoussiérées. Alain Lobognon s’est engagé à passer du projet de loi à l’adoption d’un véritable texte fondateur qui balisera dans tous les compartiments, l’activité sportive en Côte d’Ivoire. La balle est désormais dans le camp de celui qui patronne la gestion de la jeunesse ivoirienne. A cela il doit faire face au manque criard d’infrastructures sportives, sans lesquelles, le développement du sport est une vue de l’esprit. De l’aménagement du palais des sports à la construction d’un Stade Olympique en passant par la réhabilitation de ceux existant, voilà autant de chantiers qui, mis en route, engageront le sport ivoirien sur le chemin du professionnalisme et du développement. Mais ce qui urge actuellement, c’est bien la CAN de football.
CAN 2013
Dans quelques deux petites semaines la Côte d’Ivoire sera sous les projecteurs sud-africains. Les Eléphants de Côte d’Ivoire, à l’instar de 15 autres équipes nationales iront à la coupe d’Afrique des nations de football. Pour la vingtième fois, notre pays sera au départ de cette course passionnée et passionnante au sacre continental. Finalistes malheureux en janvier dernier à Libreville, les pachydermes ont un grand défi à relever en Afrique du Sud. Didier Drogba et ses camarades, sous les ordres de Sabri Lamouchi et encadrés par la fédération d’Augustin Sidy Diallo ont l’occasion de permettre à la Côte d’Ivoire d’entrer dans cette année 2013 par la grande porte de la gloire. Une victoire finale à la CAN 2013 sera un grand réconfort moral pour ce pays qui peu à peu sort d’une crise qui l’a balafré. Certainement que cette victoire galvanisera davantage leurs jeunes cadets qui en Avril prochain seront au Maroc pour leur CAN.
Quatre clubs sur le continent
En dehors des équipes nationales, le football ivoirien sera en attraction sur le continent au niveau des clubs. En ligue des champions, le Séwé sport de San Pedro et l’Afad seront les ambassadeurs du football ivoirien dans la plus prestigieuse compétition africaine au niveau des clubs. Ces deux equipes de l’intérieur tenteront, chacun de son côté de repositionner le football ivoirien dans le gotha de celui du continent. En coupe de la confédération, l’Asec mimosas et le Stella club d’Adjamé porteront les espoirs ivoiriens.
L’Afro basket 2013
Incontestablement le second fait sportif, grandeur nature, pour la Côte d’Ivoire, cette année 2013. L’organisation, à Abidjan, de l’Afro Basketball masculin. C’est-à-dire la coupe d’Afrique des nations de la balle au panier séniors hommes. Cette compétition que la Côte d’Ivoire a déjà abritée en 1984, réunira sur les bords de la lagune Ebrié les 15 meilleures nations africaines en plus de la Côte d’Ivoire. Un défi de taille tant dans l’organisation que dans la volonté de la fédération ivoirienne de basket-ball de remporter ce trophée. Pour la Côte d’Ivoire, il s’agira de se repositionner comme la plaque tournante de la balle au panier comme au temps des Bilé Alphonse, Djadji Clément, Eloh Dinguy, Bah Florent, Dao Malick et autres.
Infrastructures et organisation des fédérations
Si la loi sur le sport est une attente de première nécessité, le problème des infrastructures n’en est pas moins une. Aujourd’hui l’amateurisme dans lequel baigne le sport en Côte d’Ivoire tire en partie sa cause dans le manque d’infrastructures. Il y a seulement quelques jours, le ministre Alain Lobognon faisait l’amer constat de ce que des espaces construits pour la pratique sportive ont été réaménagés à d’autres fins, avec la complicité d’une administration tordue et des mairies affairistes. Depuis les indépendances, l’Etat n’a plus construit de stades. Ni à Abidjan et encore moins dans les villes de l’intérieur du pays. Et les rares stades qui avaient accueillis la célébration de l’indépendance ont été délaissé jusqu’à tomber en ruine. Le palais des sports, fierté en 1984 lors de la CAN de basket-ball est aujourd’hui sur la table du médecin. Les différents ministres, qui se sont succédé, en ont fait leur vache grasse au lieu de, véritablement, réhabiliter cet édifice qui permet à plusieurs disciplines d’avoir un cadre d’expression convenable. Aujourd’hui, plus que jamais, les travaux entrepris doivent se poursuivre avec célérité.
Quant aux fédérations, elles doivent s’organiser davantage et se montrer plus créatives dans la recherche de moyens additionnels pour booster leur sport. Le handball, la boxe et le Golf sont en attente de renouveler leurs instances. Pour une fois, la tutelle a décidé de prendre les choses en main et siffler la fin de la recréation des AG tordues et truquées. Tout comme elle veut donner une nouvelle orientation à la parafiscalité. Désormais fini les chèques aux fédérations chaque trimestre. L’argent de la parafiscalité sera reversé dans un fonds qui servira à la construction d’infrastructures, la formation et à l’assistance des anciens sportifs. Les fédérations ont donc l’obligation de s’organiser, se restructurer et s’ouvrir d’autres moyens de financements pour développer leur sport et offrir le meilleur à leurs athlètes.
Koné Lassiné