Les pompes des stations services affichent depuis hier, pour le super sans plomb, 792
FCFA le litre, contre 774 FCFA hier, soit une augmentation de 18 FCFA/l. Le directeur
général des hydrocarbures, M. Diaby Ibrahim était le 3 janvier 2013 sur les antennes
de la télévision nationale. Il s’agissait pour lui de donner les motivations de cette
augmentation qui ne concerne pas le gasoil.
Selon le directeur des hydrocarbures, la récente augmentation du prix du carburant de
type super, ne doit pas être vue comme une méprise du gouvernement ivoirien vis-à-vis
des consommateurs. Elle est, à son sens, essentiellement due au souci d’équilibre des
comptes du secteur pétrolier. «Cette augmentation est due aux résultats des grands
efforts que le Gouvernement mène depuis au moins mars 2012 pour ajuster et
emmener l’équilibre des comptes dans le secteur pétrolier», s’est expliqué Diaby
Ibrahim. Selon lui, l’augmentation s’explique aussi par le fait des arriérés de dettes
estimées à plus de 170 milliards de FCFA. L’Etat ne sachant quoi d’autre faire,il a donc
décidé de revoir à la baisse la subvention qu’elle a jusque-là accordée sur le super et le
gaz butane. «L’équilibre des comptes, le maintien de notre raffinerie et de notre
structure d’approvisionnement demandaient qu’on puisse faire face aux arriérés de
dettes qui dépassent les 170 milliards de FCFA. Ainsi, le Gouvernement, après avoir fait
beaucoup d’efforts auprès des banquiers et des institutions internationales a dû revoir à
la baisse la subvention», a-t-il indiqué. Puis de clarifier: «La subvention de 56% et de
54% dont bénéficiait respectivement la bouteille de gaz butane B6 et B12 a été revue à
la baisse. C’est pourquoi, l’on a pu constater chez les revendeurs une majoration de 200
FCFA pour le B6 et 1200 FCFA pour le B12». Pour le directeur général des
hydrocarbures, les consommateurs ne doivent pas voir ces réajustements comme une
sorte d’arrimage total sur les cours internationaux des produits pétroliers. «Ces prix
sont homologués et contiennent une part de subvention de plus de 50% pour la B6 et de
plus de 35% pour la B12. (…) Il en est de même pour le super et le gasoil qui sont
subventionnés à hauteur de près de 40 milliards de FCFA/ le litre pour le super et plus
de 150 milliards de FCFA pour le gasoil. Il y a donc eu un léger réajustement pour
réduire un tout petit peu cette subvention qui reste et qui nous permet aujourd’hui
d’ajuster le super. Mais ce super à 792 FCFA garde quand même un soutien de 36
milliards de FCFA/an». Pourquoi le prix du gasoil n’a pas connu d’augmentation ? A
cette question, Diaby Ibrahim a fait comprendre qu’il s’est agi de faire un ajustement
à ‘’visage humain’’ pour éviter une fronde sociale. Puisque, reconnait-il, «le gasoil est
l’épine dorsale du panier de la ménagère» et qu’une hausse serait plus fortement
ressentie avec en prime l’augmentation des tarifs de transport interurbain et
intercommunaux. C’est pour quoi, a-t-il prévenu : «Des efforts et des garanties ont été
prises de sorte à ce que l’on ne touche pas au gasoil. Il n’y donc pas de raison valable à
toucher au prix du transport des personnes et des biens».
K. Hyacinthe
FCFA le litre, contre 774 FCFA hier, soit une augmentation de 18 FCFA/l. Le directeur
général des hydrocarbures, M. Diaby Ibrahim était le 3 janvier 2013 sur les antennes
de la télévision nationale. Il s’agissait pour lui de donner les motivations de cette
augmentation qui ne concerne pas le gasoil.
Selon le directeur des hydrocarbures, la récente augmentation du prix du carburant de
type super, ne doit pas être vue comme une méprise du gouvernement ivoirien vis-à-vis
des consommateurs. Elle est, à son sens, essentiellement due au souci d’équilibre des
comptes du secteur pétrolier. «Cette augmentation est due aux résultats des grands
efforts que le Gouvernement mène depuis au moins mars 2012 pour ajuster et
emmener l’équilibre des comptes dans le secteur pétrolier», s’est expliqué Diaby
Ibrahim. Selon lui, l’augmentation s’explique aussi par le fait des arriérés de dettes
estimées à plus de 170 milliards de FCFA. L’Etat ne sachant quoi d’autre faire,il a donc
décidé de revoir à la baisse la subvention qu’elle a jusque-là accordée sur le super et le
gaz butane. «L’équilibre des comptes, le maintien de notre raffinerie et de notre
structure d’approvisionnement demandaient qu’on puisse faire face aux arriérés de
dettes qui dépassent les 170 milliards de FCFA. Ainsi, le Gouvernement, après avoir fait
beaucoup d’efforts auprès des banquiers et des institutions internationales a dû revoir à
la baisse la subvention», a-t-il indiqué. Puis de clarifier: «La subvention de 56% et de
54% dont bénéficiait respectivement la bouteille de gaz butane B6 et B12 a été revue à
la baisse. C’est pourquoi, l’on a pu constater chez les revendeurs une majoration de 200
FCFA pour le B6 et 1200 FCFA pour le B12». Pour le directeur général des
hydrocarbures, les consommateurs ne doivent pas voir ces réajustements comme une
sorte d’arrimage total sur les cours internationaux des produits pétroliers. «Ces prix
sont homologués et contiennent une part de subvention de plus de 50% pour la B6 et de
plus de 35% pour la B12. (…) Il en est de même pour le super et le gasoil qui sont
subventionnés à hauteur de près de 40 milliards de FCFA/ le litre pour le super et plus
de 150 milliards de FCFA pour le gasoil. Il y a donc eu un léger réajustement pour
réduire un tout petit peu cette subvention qui reste et qui nous permet aujourd’hui
d’ajuster le super. Mais ce super à 792 FCFA garde quand même un soutien de 36
milliards de FCFA/an». Pourquoi le prix du gasoil n’a pas connu d’augmentation ? A
cette question, Diaby Ibrahim a fait comprendre qu’il s’est agi de faire un ajustement
à ‘’visage humain’’ pour éviter une fronde sociale. Puisque, reconnait-il, «le gasoil est
l’épine dorsale du panier de la ménagère» et qu’une hausse serait plus fortement
ressentie avec en prime l’augmentation des tarifs de transport interurbain et
intercommunaux. C’est pour quoi, a-t-il prévenu : «Des efforts et des garanties ont été
prises de sorte à ce que l’on ne touche pas au gasoil. Il n’y donc pas de raison valable à
toucher au prix du transport des personnes et des biens».
K. Hyacinthe
