Le président de la Coalition des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation (CJPPR), Djédjé Zadi, continue de prêcher la paix dans les villes et communes de Côte d’Ivoire. Samedi dernier, il a animé un meeting à Abobo où il a une fois encore invité les Ivoiriens à se pardonner mutuellement. En face d’une foule nombreuse non loin du centre culturel de la commune, Djédjé Zadi a tenu un langage de paix. « Vous, les femmes, les enfants et les vieux d’Abobo, qui avez été traumatisés par cette guerre absurde, je vous demande de pardonner à vos bourreaux. Et allons tous à la paix. Il ne s’agit pas d’une paix des politiciens, mais d’une paix sincère entre Ivoiriens, quelque soit leurs bords politiques. Ce sont des Ivoiriens qui se sont entretués et donc, c’est aux Ivoiriens qu’il appartient de se pardonner mutuellement. Que ce soit l’Ivoirien du nord, celui du sud, de l’est ou de l’ouest, il n’y a pas un autre pays qui nous appartient si ce n’est seulement la Côte d’Ivoire », a affirmé ce leader de jeunes proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. Il a invité la classe politique à faire son mea-culpa après plus d’une décennie de guerre. Le président de la CJPPR a ensuite demandé, comme il le fait dans toutes ses tournées, les Ivoiriens à faire table rase du passé. A Abobo, Djédjé Zadi a exhorté le président de la République, Alassane Ouattara, et son gouvernement à permettre que les prisonniers politiques, puissent recouvrer la liberté, seul gage, à l’en croire, d’une réconciliation réussie. Avant de demander aux partisans de la violence de mettre fin à leurs actions. Présents à cette rencontre, les présidents locaux des jeunes du PDCI et de l’UDPCI ont lancé chacun un message de paix pour la réconciliation. Après quoi, ce fut au tour du vieux Bah Bahié Félix, le chef des Wê d’Abobo et natif de Bangolo de prendre la parole. « Les Ivoiriens ont trop souffert de la guerre et n’en veulent plus », a dit le vieux Bah Bahié Félix, tout en apportant son soutien à Djédjé Zadi.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara