Le prix du carburant super est passé de 774 Fcfa à 792 Fcfa le litre. Au niveau du gaz butane, la B6 est passée de 1800 Fcfa à 2000 Fcfa et la B12 de 4000 Fcfa à 5200 Fcfa. Cela a occasionné des mécontentements au sein de la population. Conscient que cela était difficile à prendre, Christine Lagarde a salué la ‘‘décision courageuse’’ du président Ouattara qui a baissé les subventions en ce qui concerne certains produits. Surtout qu’elles ne profitaient pas forcément aux plus pauvres. Elle a reconnu que ce n’est pas facile d’expliquer cette réforme là. Indiquant que dans chaque pays, des subventions sont apportées en particulier dans le domaine de l’énergie. « Lorsqu’on examine qui sont les bénéficiaires des subventions, on s’aperçoit bien souvent que ces subventions sont offertes aux ménages qui n’en n’ont pas forcément besoin, aux entreprises qui n’en n’ont pas forcément pas besoin et que ceux d’entre les ménages ou les entreprises qui en ont fondamentalement besoin, parce qu’elles sont pauvres, parce qu’elles n’en ont pas les moyens, cela en général échappe aux bénéfices des subventions », a-t-elle dit. Pour elle, c’est tout à l’honneur de ce gouvernement que de recibler là où c’est le plus nécessaire, le soutien financier, par des formes et voies appropriées. Christine Lagarde soutient que ce n’est pas nouveau de le faire ‘‘parce que nous examinons très attentivement ces régimes de subventions dans le monde entier, pas seulement en Côte d’Ivoire’’. Et de préciser : « ceux qui protestent le plus sont ceux qui en ont le moins besoin tout simplement parce qu’on s’habitue à une subvention. C’est agréable d’avoir un compte d’exploitation un peu allégé. Mais, il faut que l’argent public, qui est rare, soit affecté là où il est le plus efficace et le plus utile ». Faisant allusion aux routes, hôpitaux, écoles, adductions d’eau potable, électrification, etc.
JEA
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