Médias / Affoussiatou Bamba-Lamine à propos des confrères exilés : ‘‘Tous les journalistes doivent être des acteurs de la réconciliation et de la cohésion sociale’’

Amos Béonaho, ancien directeur de publication du quotidien Soir Info et ancien président de l’UNJCI, Casa de Nawa, journaliste anciennement au service commercial du quotidien Le Nouveau Courrier, Franck Dally au quotidien Notre Voie, Hermann Aboa, ex-présentateur du JT à RTI 1, Robert Krassault, anciennement à Notre Voie, Serikpa Benson, anciennement à Notre Voie, Zaïbo Jean John alias John Jay anciennement en service à la RTI et Dominique Thalmas Tayoro, ex-agent de la RTI 1 (absente à la cérémonie). Ils étaient sept (7) journalistes au total à se présenter le vendredi 11 janvier 2013, au 22è étage de la Tour C au cabinet du ministère de la Communication. Affoussiatou Bamba-Lamine, ministre patronne des lieux a d’emblée précisé que la réception des journalistes exilés rentrés au pays s’inscrivait dans le cadre de la réconciliation nationale décidée par le Président de la République et mise en œuvre par la Commission Dialogue-Vérité-Réconciliation (CDVR) : «En décidant de rentrer volontairement dans votre pays, vous adhérez, non seulement à cette politique de réconciliation nationale en cours, mais également vous donnez un signal fort aux Ivoiriens encore sceptiques (…) à l’instar des autres Ivoiriens, votre place est parmi nous. Ensemble, mettons tout en œuvre pour bâtir la Côte d’Ivoire nouvelle. Cela n’est possible qu’en acceptant de nous parler et de nous pardonner mutuellement. (…) Pour relever ce défi majeur, les journalistes ivoiriens, toutes obédiences politiques confondues, se doivent d’en être de véritables acteurs», a conseillé la ministre. Poursuivant, elle a encouragé le président de l’UNJCI à continuer d’œuvrer pour le retour définitif de ses confrères et consœurs qui hésitent encore à prendre le chemin du retour. Traoré Moussa, président de l’UNJCI a salué la ministre de la Communication pour sa disponibilité. Selon lui, plusieurs étapes parsemées d’embûches ont été franchies. «La tâche n’a pas été facile», dira-t-il, pour convaincre les journalistes exilés. Entre autres doléances émises par ces derniers, Traoré Moussa ressassera le dégel des avoirs et l’aide à la réinstallation. La somme de cent mille (100.000) FCFA a été remise par la ministre Affoussiatou Bamba-Lamine à chacun des journalistes ex-exilés.
P. Krou